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    Ombres et brouillard
    Note moyenne
    3,5
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    54 critiques spectateurs

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    Alain D.
    Alain D.

    588 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2018
    Drôle, délicieusement déjantée dans le style "Delicatessen" de Jean-Pierre Jeunet, bref encore une bonne comédie écrite et mise en scène par Woody Allen. La réalisation N&B convient parfaitement aux décors brumeux et nocturnes de cette histoire. Son scénario fantastique nous offre des scènes cocasses ou burlesques. Marque de fabrique du cinéaste New Yorkais, les dialogues sont assez jubilatoires ; par contre la BO, même si elle se révèle de qualité, oublie totalement le jazz.
    Le casting de ce film est royal, avec des guests stars comme Kathy Bates, Jodie Foster ou John Cusack ; Woody Allen est comme toujours ahurissant dans le rôle de "petit-homme" le personnage central du film. Mia Farrow est belle et émouvante dans le rôle d'Irmy l'avaleuse de sabres et John Malkovich excelle lui aussi dans celui du clown.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 mai 2008
    Franchement de la part de woody je m'attendais à mieux. On ne ressent rien. Woody essaie de préfigurer sans faire comprendre. En essayant de supprimer les aspect les plus négatifs de ce qu'il ressent et de ce qu'il veut montrer mettant en avant son humour habituel et ses problème mentaux comme substitution au sexe, mais là ça ne prend pas parce qu'on sent que cette histoire le prend lui trop aux tripes. Ce qui n'est pas étonnant.

    C'est l'Europe centrale de l'entre deux guerre fantasmée comme elle peut être fantasmée par un juif new-yorkais d'aujourd'hui. L'antisémitisme est explicite, la préfiguration de l'holocauste incessante et tellement transparente que finalement le film en devient trés bancal, tout y est confusément mêlé à ce qu'on peut penser de l'holocauste aujourd'hui. C'est bizarre. C'est un rêve éveillé mais confus et trés anachronique dans l'approche de l'antisémitisme (le personnage joué par Mia Farrow par exemple est une sorte de garde-fou trés étrange et qui finalement n'a pas du tout sa place dans un film sur l'europe de l'est pendant l'entre deux guerre_ le personnage du magicien est tout à fait compréhensible lui mais encore une fois trés anachronique : tout aurait pu être sauvé avec un magicien pourrait-t-on penser de l'holocauste aujourd'hui mais n'est ce pas un peu puéril en plus d'être anachronique ? _ la fin du film tourne en noeud de boudin complet).

    Comme quoi il ne suffit pas de s'appeler woody allen pour ne pas se chier dessus en faisant quelque chose sur la période de la montée de l'antisémitisme (si difficile à penser et encore plus à représenter pour les juifs ).

    Ce film n'a pas été diffusé trés souvent , et pour cause.

    Une étoile pour avoir montré combien Kleinman (le juif) a le désir de s'intégrer même si c'est pour servir de paillasson ... c'est comme ça que des millions de juifs sont allé à la mort en restant en Europe à cause de leur désir de s'intégrer. Mais rien n'est expliqué dans ce film. Dommage.
    Akamaru
    Akamaru

    3 096 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 février 2009
    Un curieux millésime que ce Woody Allen."Ombres et brouillard"(1991)semble inclassable.Pas vraiment un film noir,ni une comédie,ni une tragédie,ni une réflexion.Un peu de tout ça à la fois.L'on voit bien les influences de Woody qui installe une ambiance de cauchemar kafkaïen(Le héros s'appelle Kleiman,pas innocent)dans une ville d'Europe Centrale déserte.Misant beaucoup sur la forme,Allen rend hommage à l'expressionnisme allemand des années 20,mais aussi à Jack L'Eventreur ou Nosferatu.Des influences louables,mais qui cannibalisent un film perdant du coup toute singularité.Et puis,avec cette meute de personnages folkloriques(magiciens,prostitués,gardiens...),on ne voit pas très bien où Allen veut en venir.Peut-être une vision décalée de l'holocauste? Quoi qu'il en soit,il ressasse ses obsessions(religion,mort,magie)et son personnage de craintif et veule,sans chercher à se renouveller.Un exercice de style vain.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 2 juin 2008
    Woody démontre qu'il est un très grand faiseur; une fois de plus.L'univers indéfinissable dans lequel il nous plonge est d'inspiration Kafkaïenne et l'utilisation du noir et blanc aussi lumineuse qu'indispensable. Cependant ce fourre-tout de références cinématographiques, de Jack the Ripper à M le maudit, n'amène pas grand chose au cinéma, d'autant que le choix d'acteurs trop modernes dessert le propos.L'évocation de l'antisémitisme naissant ou encore que toute femme est à vendre, à condition d'y mettre le prix, sont des sujets légèrement traités, mais c'est son style. Bref, un ensemble de choses qui fait que ce film ne restera pas dans les annales et la fin baclée n'arrange rien non plus. C'est distrayant mais c'est tout, le déclin est malheureusement amorcé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 janvier 2014
    Woody Allen nous embarque dans une petite ville d'Europe de l'est où un étrangleur rôde. Il incarne Kleinman, un employé sans importance et chétif, qui est recruté de force par la milice, et au fur et à mesure de la nuit, il fera la connaissance d'une avaleuse de sabre et verra certains éléments se retourner contre lui. Tourné en noir et blanc, ce qui va participer à l'atmosphère sombre du film, mais teinté aussi de très bonne dose d'humour noir. Le scénario est bien écrit et Allen arrive à nous captiver avec cette histoire originale et intéréssante. On sera emmené à divers endroit et malgré la noirceur du film, ça s'avèrera charmant par moment. Les interprétations sont bonne, Woody Allen déjà dans un style proche de ce qu'il a l'habitude de faire, mais aussi Mia Farow ou encore l'apparition sympathique de Jodie Foster en prostitué quinze ans après Taxi Driver. Un bon Woody Allen, original et sombre. Captivant.
    Julie M.
    Julie M.

    30 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2013
    Fan-ta-stique !
    Avec ce film, Woody Allen démontre qu'il sait expérimenter tous les genres, et avec brio !
    Ce thriller comique en noir et blanc est inattendu de sa part mais maitrisé à la perfection ...
    Du suspens et de la rigolade : ce film est absolument savoureux !!!
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2012
    Woody Allen nous a tous surpris avec cet étrange exercice de style dont la très belle photographie rappelle l'expressionisme allemand. Mais sous ses effets visuels d’inspirations aussi kafkaïennes qu’hitchcockiennes, on s’aperçoit que Woody n'a pas suffisamment travaillé ni sur l'humour de son scénario qui m'a fait bien moins rire que d'habitude, ni sur la vision très glauque qu’il cherche à donner de la vie nocturne puisque je ne suis pas sûr de voir où il a voulu en venir. L’intrigue de ce mélange de genres ne dégage aucune forme de suspense mais reste parsemé d'excellents dialogues que s'echangent un casting préstigieux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 janvier 2012
    Woody Allen se remontre comme un penseur du cinéma, et des arts, en faisant de ce film, un hybride du cinéma, du théâtre et de la peinture. De plus, le film est une satyre de nôtre société, notamment sur la bêtise humaine et la pensée humaine, tout en étant extrêmement comique.
    stebbins
    stebbins

    502 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2006
    Un très bon film de Woody Allen, inclassable ( s'agit t-il d'un film d'horreur ? D'un thriller cauchemardesque ? D'une comédie ? D'un drame psychologique ? ) et doté d'un prestigieux casting qui plus est. On ne peut s'empêcher, en visionnant le film du cinéaste juif, de penser à l'oeuvre de Kafka, et tout particulièrement au Procès: comme dans le célèbre roman ( adapté à l'écran par Orson Welles en 1962 ), un personnage se retrouve tiré de son sommeil par les autorités ( de surcroît, le personnage interprété par Woody Allen se nomme Kleinman, ce qui rappelle l'identité du personnage du roman de Kafka : Joseph K. ). On y retrouve également les ingrédients du cinéma expressionistes des années 30 ( Shadows and Fog fait également penser à M le Maudit, le film de Fritz Lang, de par le cadrage et l'éclairage qui apportent au film un caractère opressant ). L'interprétation de Mia Farrow est excellente, tout comme celle de Kathy Bates, de Donald Pleasance ou encore celle de John Malkovitch. Certaines scènes sont de véritables morceaux d'anthologie ( la scène où l'étudiant paye 700 dollars une avaleuse de sabres pour qu'elle couche avec lui ma bien fait rire ). Woody Allen mêle les différents genres, le comique au tragique, le cauchemar à la réalité et abandonne son spectateur...Pour notre plus grand plaisir.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    151 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 septembre 2009
    L'idéologie dominante nous assène sans cesse que les grands artistes sont ceux capables de se renouveler constamment. Soit (à condition de ne pas dénigrer les quelques-uns ayant pu signer un coup d'éclat nettement plus marquant qu'une oeuvre entière avant de s'éclipser). Le problème, c'est que cette règle, que l'on nous rabâche de la même façon qu'un théorème mathématique, a donné lieu à des interprétations caricaturales. Traduisez : "on est obligés de s'aventurer sur des terrains qui ne sont pas les nôtres et qui ne nous correspondent pas afin de ne pas nous faire taxer de redondants, et ceci parfois au détriment de thématiques déjà évoquées mais pas complètement exploitées. Dans le cas contraire, on nous assassinera. Là, au moins, même si ça n'a aucun intérêt, on vantera le coup d'essai". Je grossis un peu le trait mais c'est un grosso modo le diktat d'une pseudo-intelligentsia qui guide (malheureusement) les orientations artistiques d'auteurs n'ayant pourtant de leçons à recevoir de personne. Sous la pression (consciente ou non, directe ou pas), Woody Allen a donc signé en 1992 "Ombres et brouillards", polar en noir et blanc portant certes sa marque (le film est loin d'être mauvais) mais témoignant d'un univers qui n'est tout simplement pas le sien. Loin d'un "Stardust Memories" par exemple où Allen avait certes été fouiner ailleurs mais dans lequel il était parvenu à présenter simplement différemment sa façon de concevoir le cinéma. Et sans faire quelque chose face auquel il est étranger... "Ombres et brouillard" est par conséquent un W.A. intriguant bien que mineur, absolument pas maîtrisé sur bien des points, possédant un ton atypique tout à fait plaisant à défaut de présenter une ligne artistique cohérente. On peut de cette façon le regarder et l'apprécier comme une curiosité malgré ses longueurs et sa fin qui laisse, et c'est un euphémisme, à désirer. Tout cela survenait avant une certaine décadence qui le mènera ensuite à de petits films anodins.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 151 abonnés 5 135 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2021
    Une sorte d'hommage au cinéma allemand des années trente. WA apporte une modernité par l'absurde et l'humour. Mais ce mélange Kafka et comédie déjantée est plutôt étrange et ennuie au final.
    Pas totalement convaincu
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    275 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2021
    Si l'on peut saluer le travail esthétique réalisé par Woody Allen sur ce film, distillant une atmosphère vaguement surréaliste, on ne peut pas dire que l'enthousiasme soit de mise à tous les niveaux, l'écriture semblant un peu faiblarde sur le plan des dialogues et l'histoire souffrant de sautes de rythme. Pour le coup, le casting (quelque peu malmené car ne disposant que de peu d'espace) parvient à relever un peu la sauce malgré des rôles peu fouillés, et la mise en scène joue habilement des effets de lumière et des changements d'angle de vue pour enrober le récit.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 182 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 décembre 2012
    Murnau, Lang , tout l’expressionnisme allemand est à l’honneur dans ce film hommage d’Allen au cinéma allemand. Ici Allen montre qu’il sait aussi manier la caméra pour nous offrir un film visuellement magnifique. Pour ce film hors du commun il fait appel à une multitude d’acteurs ne faisant pas partie de son univers habituel, même Madonna vient faire une pige en gitane aguicheuse. Enfin pour couronner le tout , le maître acteur nous offre une prestation hilarante en pauvre bougre pris au milieu d’une chasse à l’homme dont il ne comprend rien, finissant par devenir lui-même l’objet de la traque. Magnifique. Moralité de l’histoire ; « avoir toujours l’air d’être au courant plutôt que naïf ».
    maxime ...
    maxime ...

    242 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 septembre 2017
    Un petit moment que Woody Allen n'avait plus signée de farce du genre, Ombres et Brouillard est au démarrage très timide mais trouve à mi-chemin sa pleine mesure et réussit quelque tours fort appréciables. Les facéties de Woody et consorts sont très drôles, le texte est génial, les vannes sont bien sentit et joliment exploités. La mélancolie est aussi de mise, comme toujours ou presque avec Woody Allen, les personnages ne sont que plus attachants.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 décembre 2019
    Derrière le faux humour de son titre-synopsis, Allen se cache. Il cache son autodérision – qu’il est quand même ravi d’exprimer quand il se fait traiter de sale vermine rampante. Il cache son talent comme il l’a toujours dissimulé sous des histoires que, à peu d’exceptions près, je n’aime guère. Il se cache comme son personnage dans le dos d’une femme entre deux de ces faux pas qui lui donnent toujours l’air de la bonne pomme dans une inspiration dantesque de Kafka.

    Aussi, je ne suis pas étonné d’apprendre qu’il s’est inspiré de l’ouvrage Le Procès, car voilà bien tout son film : un Kafka parfum Fritz Lang accompagné de ses douceurs artistiques, empanaché d’un brouillard qui permet qu’on n’y voie que du feu quand il réutilise les mêmes décors pour différentes scènes, car Orion Pictures (qui a réclamé qu’Allen apparaisse pour rendre le film un peu plus audience-friendly) était aussi moribond que la relation du réalisateur avec Mia Farrow.

    L’inexpressionisme de leurs personnages résonne dans la brume surabondante comme la parodie d’un biopic de Jack l’Éventreur qui revisite avec une certaine jubilation une cité rétro-néo-noire où tout se passe dans des ombres dont la tâche ne se résume pas à transformer la lumière en cet étonnant solide que les silhouettes découpent plutôt que d’être découpées dedans : dans Kafka, c’est l’impuissance qui frustre, or Allen la porte au niveau de l’inconnu : celui qui remplit les ruelles sombres où rôde un tueur, celui qui agite des habitants clairsemés & les groupe sous l’égide d’une justice populaire confuse, sans âge ni raison, où la familiarité du frêle idiot incarné par le réalisateur est l’accord à la fois discordant & majeur donnant à l’œuvre son caractère de multiples contrepieds.

    En l’espace d’une seule nuit qui est tout le temps dont on dispose pour découvrir une ville prise de panique pas trop similaire à New York, on sera confronté à toute l’inefficacité de personnes supposément antagonistes d’un Allen normal, guindé, angoissé & agaçant. C’est parce que tout, dans Ombres et brouillard, devient prétexte à tout autre chose, de sorte qu’il se prend lui-même à contrepied. Ni le crime, ni l’amour, ni les décors ne seront vraiment le sujet, ce qu’il est difficile d’accepter quand le casting prend tout tellement au sérieux, mais cela se tient aussi dans le rôle tout anti-lui-même qu’Allen donne à Malkovich.

    Encore une fois, Allen, que je croise au hasard d’occasions régulières, me fait non seulement dire que ses films sont ennuyeux & terriblement attachants, mais qu’il faut vraiment que je me fasse à l’idée que son radotage renferme une incroyable maîtrise de l’autodérision.

    → https://septiemeartetdemi.com/
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