Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
aléa54
2 abonnés
36 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 25 novembre 2012
Max Kleinman, un petit employé juif non pratiquant est réveillé au milieu de la nuit pour participer à une milice pour traquer un tueur en série. Petit à petit, on comprend que la recherche de l'assassin a libéré les pulsions humaines primitives: les juifs sont montrés du doigt et des milices rivales se font la guerre. spoiler: A la fin, Max Kleinman choisira l'exode, qui prend la forme d'une carrière d'assistant d'un magicien de cirque.
Un film assez sombre, au sens propre comme au sens figuré. Je l'ai regardé en dvd sur ma télé et j'ai du fermer mes volets pour le regarder. Les images (noir et blanc), le plus souvent sombres, donnent d'emblée une atmosphère assez pesante. Seules les images de la maison close sont lumineuses, et les filles sont finalement les personnages les moins ambigus du film.
C'est un film assez difficile, avec de nombreuses références, à la fois cinématographiques (M. le maudit par exemple) ou historiques (références au nazisme). Allen suggère plutôt qu'il ne montre, et on se demande parfois où il veut en venir. L'humour allénien est présent, mais on sourit plus qu'on ne rit. C'est un film qui fait réfléchir, et on se rend bien compte en lisant les commentaires qu'il y a beaucoup de détails à y voir, mais le plaisir immédiat à la première vision me manque un peu.
C'est un film un peu à part dans la filmo du grand Woody. Celui ci rend hommage au cinéma expressionniste de Murnau et Fritz Lang. Cinéastes rarement cités chez Allen. La photo est travaillée (peu être un peu trop d'ailleurs) et les Ombres et brouillards justement sont volontairement très cinématographique. Dommage par contre que le scénario soit un peu faiblard et ne serve qu'aux images léchées.
Dans le brouillard d'une ville d'Europe centrale, le film raconte la traque collective d'un étrangleur fou. On retrouve à travers "Ombres et brouillard", véritable parabole métaphysique de la vie, toutes les angoisses existentielles de Woody Allen. On accompagne le héros, ou plutôt l'anti-héros, de sa naissance (le réveil en pleine nuit) à sa mort (sa rencontre avec Dieu, personnalisé par un magicien). Au moyen d'une mise en scène techniquement remarquable et sophistiquée, résurrection de l'expressionnisme allemand, les personnages évoluent dans le brouillard et la pénombre, à tâtons, comme dans la vie semble signifier le cinéaste. Malgré quelques temps morts, l'humour domine et on se plait à décrypter le symbolisme de l'auteur, sachant qu'on y retrouve ses thèmes récurrents; Dieu, la mort, le sexe (la maison de passe, seul endroit chaleureux et lumineux...!) etc, etc.
un film particulier à l'ambiance Kafkaienne dans la filmographie de Allen, avec des clins d'oeil à Bergman et autres Fritz Lang mais aussi des hauts et des bas.
Etonnant film que ce Ombres et Brouillard. Le film marque particulièrement par son audace visuelle. Bien qu'il ne s'agisse pas du premier Woody Allen en noir et blanc, loin de là, l'utilisation de ce style est pour une fois particulièrement pertinente. Il se dégage grâce de cette photographie une poésie parfois lugubre, parfois touchante. Si le scénario est aussi assez étonnant mélangeant un peu de thriller, de comédie et des habituelles réflexions de Woody Allen sur l'amour, le sexe, la parentalité, il montre ses limites en ce qu'il ne termine rien de ce qu'il commence. La fin est à ce titre complètement hors sujet avec le reste du film et se permet de terminer sur une note humoristique alors que le début est particulièrement sombre. On comprend d'ailleurs que le film est plus un prétexte au réalisateur New-Yorkais d'expérimenter quelques audaces visuelles que de raconter une histoire parfaitement construite Surprenant dans le bon sens du terme, Ombres et Brouillard est un bon Woody Allen à qui il ne manque qu'une histoire plus consistante et non uniquement prétexte pour prétendre au meilleur de sa filmographie.
Woody Allen s'est amusé à réaliser un film bourré de références, notamment à Nosfératu le vampire, Jack l'éventreur et M le maudit. On ne peut nier son habileté d'imitateur et il a fait appel à une brochette de comédiens exceptionnels. Malheureusement, c'est, comme souvent, très bavard et un peu prétentieux. La chute en queue de poisson nous laisse aussi sur notre faim. Bref, ce petit film n'arrive pas à la cheville du célèbre chef d'oeuvre de Fritz Lang dont il s'inspire. Ca se laisse donc voir agréablement, sans plus.
Quand Woody Allen ne fait pas du Woody Allen, bien souvent il fait du Bergman. Là, pour être honnête, on ne sait pas trop ce qu'il fait. "Ombres et brouillard" est à la fois un hommage (plutôt réussi) et une parodie (rarement convaincante) des films expressionnistes. C'est un film trop comique pour être vraiment dans la lignée d'un Murnau ou d'un Lang (on pense quand même à "M le Maudit"), mais en même temps pas assez drôle pour être une bonne parodie. Que reste t-il ? Un noir et blanc magnifique, une lumière remarquable. Et un casting très étonnant : en dehors de lui-même et de Mia Farrow, on y trouve pêle-mêle John Malkovich (qu'on a vu plus inspiré), John Cusack (la bonne surprise du film), Jodie Foster... et Madonna. Mais, au fond, le film ne raconte pas grand chose, et la fin me laisse penser qu'Allen n'avait absolument aucune idée pour finir "Ombres et Brouillard". L'atmosphère nocturne et brumeuse est excellente, et c'est par conséquent dommage que le scénario soit également aussi brumeux.
Un film curieux, surtout pour un Woodi Allen. Mis en image dans un magnifique noir et blanc, il n'est pas sans rappeler les grands classiques allemands du cinéma muet, je pense tout particulièrement à Nosferatu et au Cabinet du Docteur Caligari. L'ambiance très sombre et les situations cocasses dans lequel le peureux Kleinman se retrouve plongé créent un ensemble original savoureux et réussi. Toutefois une fin plutôt bâclée vient ternir quelque peu un film globalement convaincant.
Ce « Ombres et brouillard » n’est pas mauvais du tout, j’ai même passé un excellent moment. Parfois drôle, poétique, surréaliste, lugubre, avec des décors brumeux tournés dans un magnifique noir et blanc, ce métrage de Woody Allen possède un charme certain. Allen arrive à synthétiser de manières brillantes ses différentes influences cinématographiques ( Fritz Lang, Hitchcock, Bergman, Tod Browning,…). La B.O et la photographie clair-obscur sont vraiment très belles. Le casting est fameux avec une sacrée brochette d’acteurs ( Jodie Foster, Mia Farrow, Kathy Bates, John Malkovich, John Cusack, Donald Pleasence, Madonna,..). Je trouve dommage que ce film soit trop peu connu et sous-estimé. Il vaut la peine d’être vu au moins une fois. Je regrette juste que la fin soit aussi directe (Qu’en est-il du tueur, quel est le véritable rôle d’Allen dans cette histoire ?)
Mortellement ennuyé devant ce film de Woody Allen.Beaucoup de dialogues souvent inutiles, un décor peu varié un rythme anémique, rien si ce n'est le charme des actrices qui puisse donner l'envie de perdre 80 mn sans sa vie.
Dans Ombres et brouillard, on ne sait pas où on est. Est-ce du Woody Allen ou bien du Bergman? Un peu des deux sûrement... Le genre du film n'est pas plus facile à cerner que le rester. Thriller ou comédie. Lorsqu'on connaît une bonne partie de l'oeuvre du cinéaste, on peut douter à plusieurs moments que ce soit bien ce même Woody Allen qui est à l'origine de cette oeuvre. Pas mauvais, pas excellent non plus, Ombres et brouillard est un long-métrage très étrange à la mise en scène un peu trop plate pour que le téléspectateur adhère pleinement à l'ambiance angoissante qui règne.
Ah la la un film de Woody Allen bien trop oublié! C’est en noir et blanc, c’est sombre, il y a du brouillard et une ambiance angoissante. Woody Allen fait super bien le rôle du personnage peureux à qui il arrive des ennuis. Il y a un bon casting avec notamment Madonna mais le problème c’est qu’on ne la remarque pas. A voir
Film étrange, à l'atmosphère particulière. L'histoire se déroule dans un lieu et à une époque non déterminés même si l'on soupçonne l'Europe de l'est dans les années 30. On y voit Woody Allen à la poursuite d'un insaisissable étrangleur. Au niveau des influences, si on pense un peu à M le maudit ou au Troisième homme, on pense surtout à Kafka. L'atmosphère du film est proche de celles des romans de l'auteur du Procès, étouffante comme un cauchemar. Il reste tout de même l'humour d'Allen, car si il cherche désespérément à connaitre son rôle dans le plan pour la capture du tueur tout comme K. tente de pénétrer dans le mystérieux château, sa quête est tout de même plus amusante.
Un film de Woody Allen assez sombre, oscillant entre humour et réflexion pure. Un thriller intéressant avec un bon casting pour un résultat différent des autres films du réalisateur. Donc à voir même si on accroche pas forcément au style de Woody Allen.
Une mise en scène qui diffère quelque peu de ces anciennes oeuvres et ce n'est pas pour nous déplaire. A voir et à revoir même, l'ambiance de ce film est juste parfaite et rondement bien foutu, mystérieuse, intriguante, avec des personnages un peu stupides contre un tueur qui sévit dans l'ombre la plus totale tel un Jack L'eventreur.