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Un visiteur
2,5
Publiée le 2 juin 2009
Un musicien et un footballeur portent une caméra, qu'est ce qui reste ? Du cinéma ou un reportage télé ? C'est bien ce que je me suis demandé en visionnant ce documentaire. On se retrouve face à une esthétique amateur ( d'auteur ?) grâce a l'utilisation de caméras super 8 (qui n'enregistrent pas de son) dans des mains d'amateurs. Ce qui est interessant c'est le rôle que traite les "réalisateurs", celui de remplaçant dans une équipe de foot, on se retrouve confronté au questionnement d'une personne de l'ombre, une personne que le supporter n'adule pas voire qu'il méprise, c'est grâce aux états d'ame et au questionnement du personnage (sur son rôle, sa place et sa fierté) que notre point de vue peut évoluer vers plus de tolérance et de compréhension envers des "personnages" qui nous paraissent loin et presque irréels, l'attitude du "jugement express" venant des supporters doit être plus modéré. Malheureusement, le quotidien d'un remplaçant qui ne joue jamais est répétitif et ennuyeux et puisqu'il filme sa vie d'une manière très frontale le documentaire devient à son tour assez pauvre et vide par moments. En effet, les seuls moments presque enthousiasmant sont ces petites confessions nous faisant pénétrer dans l'esprit de la personne mais ils sont trop peu nombreux pour combler le vide inhérent à sa vie de tous les jours. Selon moi, le film a beaucoup plu par sa forme et son but, non grâce au résultat; le film a un certain côté anticonformiste dans son approche du documentaire sportif tout comme le choix du matériel qui peut apparaitre comme un choix artistique ayant pour but de se démarquer du genre. Donc malgré tous les efforts fournis et malgré les confessions sincères de Vikash ce documentaire ne reste que le journal intime d'un footballeur déjà très chanceux et privilégié. Est ce que le sort de Vikash peut réellement émouvoir le spectateur ? Peut on vraiment appeler ça du cinéma ? Je ne crois pas que ça ai sa place dans les salles malgré leurs efforts louables.
Dommage que les 40 premières minutes ne tiennent lieu que de remplissage, une véritable purge ! En revanche la suite est intéressante et touchante. Ajoutons qu'il y a un bon choix de musiques.
A contre pied de tout ce que peut attendre avec un tel postulat, cet essai tient à la fois du journal intime ultra sensible doublé d'une interrogation vraiment touchante sur les illusions perdues, l'individualité au sein d'un groupe, les valeurs de l'amitié et même sur la force du cinéma.
Ces images volées prennent corps avec une coherence et une maturité etonnantes et témoignent d'une richesse et d'une liberté assez exaltante.
Sous ces airs de film franchement mal foutu et pas très intéressant se cache finalement le ressenti d'un homme seul, perturbé, complètement en décalage par rapport aux autres joueurs qu'il côtoie, et c’en est presque touchant. Alors si la forme ne ressemble pas à grand chose, le film frappe par la force de son message qu'il délivre. C'est plutôt chiant à regarder car c'est mal fait, mais comme au final c'est assez intéressant, on se prend au jeu. Et pour le coup c'est assez original comme concept. A voir une fois...
Substitute (remplaçant) est avant tout lhistoire dun rendez-vous manqué, entre un grand joueur de football et la dernière coupe du monde qui sest déroulée en Allemagne. Cet instant « autobiographique » a été réalisé par Fred Poulet, musicien et ami du footballeur, interprété par Vikash Dhorasoo. A laide dune Super 8 et loin des images high-tech et autres H.D auxquels le monde de la télévision a habitué ses téléspectateurs, ces deux compères nous font revivre non pas un match de foot (Zidane, un portrait du XXIème siècle - 2006), ni les enceintes de lEquipe de France (Les Yeux dans les Bleus - 1998), non, ici il est question de Vikash Dhorasoo et de personne dautre. On le découvre au début de cette aventure, souriant et confiant, à son arrivée au château de Munchausen, il film, il se livre en toute honnêteté. Les jours se suivent et se ressemble pour ce pauvre joueur partit serein pour tout donner lors de cette coupe du monde. Mais finalement, son entraîneur Raymond Domenech aura vite fait de le remplacer. Celui qui sest tant battu durant toutes ces années, naura seulement joué quun quart dheure pendant toute la compétition. De sa chambre dhôtel, il se livre, en pleine déprime de se voir « priver de dessert », une attente frustrante jusqu'à son retour en France, après la finale où ses coéquipiers se seront finalement inclinés face à leurs adversaires, les Italiens !
Cette idée de "Yeux dans les bleus" version désenchantée a vraiment de quoi capter lintérêt et le personnage de Vikash Dhorasoo, poil à gratter du monde du football, se prête parfaitement à lexpérience. Mais concrètement, le film na malheureusement rien à proposer : Dhorasoo ne filme que les couloirs de son hôtel et son reflet dans la glace. Rien ne se dit, rien ne se fait, rien ne se voit. Sajoute à cela la qualité lamentable de limage que lon a du mal a expliquer (pourquoi ce choix presque puriste dune caméra à pellicule sil ny a pas de travail sur limage derrière ! Un caméscope numérique premier prix aurait fourni une image de bien meilleure qualité !!!) Vous laurez compris : pas grand-chose à se mettre sous la dent, si ce nest cette allégorie au fond assez juste de ceux qui sont injustement mis au ban de la société. Il semblera donc plus réaliste de dire au final que même les plus grands fans de foot et de Vikash Dhorasoo perdront leur temps dans les rares salles obscures qui se sont glorieusement risquées à diffuser ce film qui, vraisemblablement, navait pas les moyens de son ambition.
Je viens de lire une critique dans laquelle ce film est comparé a du Cassavetes. C'est un peu exagéré. Bien sûr les vertus d'une mise en scène volontairement composée de plans légèrement flous (caméra super 8), brouillons, un montage haché, des plans longs, des gros plans sur un visage (notamment la scène initiale) peuvent faire penser que Fred Poulet a vu Faces ou Shadows. De toute façon , sans mise en scène, le point fort du film tout de même, le film serait creux, car Dhorasso n'a pas pu filmer grand chose (on sent subrepticement la méfiance des autres...), et Fred Poulet film brillament des banalités, notamment chez ses logeurs. A retenir : l'arrivée du joueur dans un grand parc pour remettre des films à un Fred Poulet qu'il ne voit pas, ce qui prouve qu'on peut créer un suspens à partir de presque rien. Autre aspect intéressant : le scénario n'est pas écrit, le destin du joueur étant le fil conducteur d'un film qui prendra les humeurs du joueur comme thème principal. Il est à parier que si le film n'était pas triste il n'aurait pas attiré l'attention de cette manière. Et oui, Dhorassoo, c'est une bien belle consolation...
J'ai apprécié, c'était un film que je voulais voir, car aimant le foot. Il démontre la vie des "coiffeurs", et que c'est pas facile tous les jours. Car sa passion c'est de jouer et pas de rester sur le banc. Manque certainement du fond, et plus d'image... mais appréciable.
Que des jérémiades et Vikash sur quasi tous les plans, en gros, en petit, en pause image pendant 2 minutes. Je pensais qu'il avait un peu filmé la vie dans le vestiaire et des scènes de groupe, quelques vues du banc de touche et en fait non... que Vikash avec des dialogues pas très intéressants; le réalisateur, des scènes de remplissage et un couloir... On pourrait résumer le film en 1 phrase: c'est Vikash Dhorasoo qui se plaint et qui ne pense qu'à sa gueule.
je n'y allais pas au début avec un avis favorable, n'étant pas un grand fan du personnage(même en tant que supporter de paris). Et pourtant... c'est réellement un film touchant avec un Vikash Dhorasoo très sincère (même si ces monologues peuvent parfois sembler un peu long) et un Fred Poulet très simple et toujours à l'écoute de son "acteur". De plus la réflexion de Vikash est vraiment très interressante: tout d'abord la joie d'y être puis la déception et l'incompréhension(qu'il explique d'ailleurs à merveille ne cherchant pas à décrier un de ses coéquipiers pour son manque de temps de jeu mais en dénonçant la peut être mauvaise attitude de Domenech à son égard)(on peut d'ailleurs comprendre les 2 points de vue: le joueur qui estime mérité sa place après avoir énormément apporter pendant les éliminatoires et de l'autre coté un sélectionneur qui ne pense qu'à gagner la coupe du monde en prenant les meilleurs joueurs). A l'approche de la finale Dhorasoo fait un vrai mea culpa acceptant peut être son sort mais surtout se rendant compte de la chance qu'il a d'y être et il essaye alors de savourer ce moment à sa juste valeur. Il ne fallait surtout pas partir avant la fin car c'est bien la dernière image du film qui enrichit ce film: Vikash est de retour dans son appartement juste après être passé voir le président avec les autres joueurs. On le voit fatigué, mais aussi surement déçu, et en même temps soulagé, que tout cela soit finit, déçu de devoir revenir à la vie de tous les jours et de revenir un peu dans l'anonymat (en regardant tout le courrier qui l'attend). On sent que pour lui cet événement a été une réelle épreuve il nous l'a grandement fait partagé. C'est une superbe initiative qu'a eut Fred Poulet.
Ca commence par Fred Poulet qui offre une caméra à Vikash et lui demande "si je te demande de me faire découvrir le Havre, tu m'emmènes où ?". Retour dans son quartier d'enfance, puis Vikash filme la ville exactement de là où moi je l'aurais filmée si on me le demandait :-)
Coupe du Monde, Vikash filme sa mise à l'écart progressive et programmée, l'attente, l'ennui, le cafard, le conformisme hallucinant de tous ses collègues, son malaise grandissant et saisissant, sa solitude.
Ce film est aussi une belle histoire d'amitié entre Dhorasoo et Fred Poulet, qu'on découvre à travers des conversations téléphoniques et des confidences.
Il n'y a pas besoin d'aimer le foot pour aimer ce film, qui parle d'abord et surtout du conformisme, de la pression du groupe, de la difficulté de ne pas penser (ou de ne pas ne pas penser) comme la majorité, et tout simplement d'un mec bien, vraiment bien. Film remarquable.
Nul,Absolument rien a voir avec les yeux dans les bleus!Qualité d'image mediocre pour un documentaire vide sans aucun interet!1 etoile ca peut pas meriter plus et vikash tas joué au PSG...
J'ai vraiment trouvé ce film/docu excellent. Le super 8 donne une ambiance incomparable. De plus Dhorasoo fait partie (à mon sens) de ces types qu'on trouve sympas sans même les connaître. Après, pour ceux qui s'attendent à un documentaire Full HD 1080p sur les coulisses de la coupe du monde 2006 des bleus, passez votre chemin. Ce n'est pas du tout le sujet de ce film. Et tant mieux...