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dominique Manesse
1 abonné
88 critiques
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4,0
Publiée le 12 novembre 2024
C'est pour moi un excellent film triller policier bien évidemment l'enquête n'est pas à la auteur d d'aujourd'hui , mais ça reste tout de même un excellent film Les acteurs et actrices joue très bien Yves Montand égal à lui même . je l'ai déjà regarder plusieurs fois toujours un régal quand on voit comment joue Les acteurs et actrices sa vaut rien que pour ça le détour 😀
C'est une sombre affaire qui a tout du drame criminel excepté qu'il n'y a pas de crime. Le suicide d'une femme possessive et délaissée conduit un couple d'amants bien sympathiques vers une inextricable erreur judiciaire. Toujours crédible, le scénario construit petit à petit spoiler: les fausses preuves qui accableront plus tard le personnage de Carole Laure. Minutie est le mot qui convient à la mise en scène d'Alain Corneau. Son intrigue ne manque ni d'ingéniositéspoiler: (on verra comment -c'est le ressort original du film- Yves Montand s'attache à constituer des contre-preuves pour aider Carole Laure) ni de rigueur, de sorte que le film est constamment porté par un efficace suspens, cruel d'une certaine façon parce qu'alimenté par une injustice. Le polar a du style, qui ne s'en remet à aucun procédé mélodramatique et qui, au contraire, reste neutre, distant, imperturbable. La nature taciturne des personnages, l'absence de dimension psychologique contribuent aussi à cet excercice narratif d'une froide précision. On pense parfois à "Série noire" du même Corneau, d'autrefois à Melville.
Dommage, vraiment dommage! Un film très bien interprété par Yves Montant. Les autres acteurs (Carole Laure, l'inspecteur-amoureux-qui-mène-enquête, Marie Dubois) sont aussi excellant! Même les décors sont bien choisis ( Cela respire les années 1970). Mais la fin est vraiment trop irréaliste! Un superfilm raté!
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12 397 critiques
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4,0
Publiée le 6 avril 2022
Troisième long-mètrage d'Alain Corneau! Nous sommes dans le même système « destin labyrinthique » que "Police Python 357", mais le rèalisateur pousse encore plus loin le dèsir formel d'enfermement! C'est èvidemment le personnage de Yves Montand qui rèsume le mieux ce que "La menace" vèhicule, puisqu'elle ressemble à l'inspecteur Marc Ferrot de "Police Python 357" sans être Marc Ferrot! Celui de quelqu'un qui s'accuse alors qu'il est innocent et qui va devenir coupable plus ou moins dans la tête!! La complexitè des personnalitès (Montand, Marie Dubois, Jean François Balmer...) renvoie ainsi à la perception de l'image, aux jeux des apparences! Le suspense est entier, le rythme est soutenu et la fin, un modèle de genre spectaculaire et fantasmatique, qui nous entraîne sur les routes nord-amèricaines avec tout le savoir faire de Corneau et Rèmy Julienne! Sorti en 1977, cet excellent film se rattache donc à une tradition de thriller avec une camèra très habile et très circulaire qui demeure toujours aux côtès des protagonistes, dans leur machination, dans leur dèsir, dans leur folie...
Il m’avait choqué quand je l’avais vu au cinéma, mais j’étais jeune. D’ailleurs, bizarre qu’on m’ai emmené voir ça, j’avais à peine douze ans. Je trouve qu’il a plutôt bien vieilli. L’intrigue est prenante, la fin terrible, et surtout c’est très bien interprété. Yves Montant est parfait, Carole Laure très belle et Marie Dubois a été récompensée du César du second rôle pour sa prestation. Un très bon Alain Corneau dans sa période films noirs/polars, entre Police Python 357 et Le choix des armes, mais il faudrait tous les revoir pour comparer. En tout cas, un bon moment.
Le début est bon, une femme possessive et riche qui ne supporte pas que son concubin voit une autre femme, on se dit que l'on va avoir affaire à un film avec une grosse tension psychologique. Et puis patatra, ça commence à partir en sucette lorsque Montant commence à élaborer son stratagème qui fait passer le flic pour un sombre demeuré qui se laisse mener par le bout du nez. Mais ce n'est pas fini, le clou dans le cercueil, c'est cet épilogue au Canada où pendant un bon quart d'heure, on regarde Montant en se demandant ce qu'il fait, je me suis même demandé si on n'était pas passé sur un autre film.
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2,5
Publiée le 22 février 2021
Dominique (Marie Dubois) ne supporte pas que Julie (Carole Laure) soit avec son mari Henri Savin (Yves Montand) propriétaire d'une entreprise de transport. Dominique suit Julie et saute d'une falaise d'une manière qui pourrait être reprochée à Julie surtout lorsqu'ils trouvent une demande de rançon. Mais Savin réfléchit à une solution. On ne peut pas parler de ce film sans parler de sa fin car ce film est tout sur sa fin. C'est le type de fin qui suscite des discussions. Le genre d'intrigue dans laquelle vous devez accepter beaucoup trop d'événements improbables en tant que spectateur. Mais il y a d'autres choses intéressantes. Il y a beaucoup d'attention pour l'éclairage ce qui est bien. De plus le rôle de Marie Dubois est formidable. Elle est tellement importante que lorsqu'elle n'est plus dans l'histoire le film s'effondre un peu. Le réalisateur Alain Corneau a pris un risque avec son propre scénario. Parce que ce qui suit est une longue et traînante partie au milieu. Ils auraient bien sûr pu choisir de la garder pour toute l'histoire pour continuer le suspense mais cette façons le rôle de Montand ne serait pas aussi puissant qu'il ne l'est et l'histoire serait plus l'exploitation de la folie jusqu'à la fin probablement plus comme quelque chose comme Cape Fear ce qui est aussi bien mais l'histoire fonctionne mieux comme elle est...
Un bon thriller, réfléchi et posé. Le final est cruel. J'apprécie le déroulé surprenant qui nous tient en haleine dans les manigances de l'entrepreneur ne cherchant pas à comprendre la querelle de ses deux maîtresses ni son déroulé, mais prenant les devant sur la police pour échapper à l'engrenage qui le poursui.
La première partie française du scénario est nettement plus longue que la seconde qui seule m'était resté en mémoire, à savoir la partie canadienne, au final tragique et spectaculaire. L'enquête de police est fastidieuse et le commissaire Balmer se laisser berner facilement face à un Montand roublard et virevoltant. Un bon polar français et remarquable mise en scène de Corneau, inspiré du meilleur des thrillers américains. TV2 - juin 20
Alain Corneau nous sert içi un très bon film policier au scénario bien travaillé et au casting parfait. Yves Montand interprète un patron de boite de transport qui quitte sa femme pour refaire sa vie avec sa jeune maitresse (Carole Laure). Mais sa femme (magnifique Marie Dubois) ne supporte pas cette rupture et se suicide. Tout désigne sa maitresse comme l'assassin. Il va devoir tout mettre en oeuvre pour l'innocenter. Le film est très efficace, nottamment la partie qui se déroule au Canada et qui nous offre quelques très belles scènes d'action. Le scénaio est bien constuit et nous tient en haleine jusqu'à un dénouement final très innattendu. Du bon cinéma des années 70 et qui n'a pas vieilli.
Après le succès de son second film « Police Python 357 », Alain Corneau récidive dans ce qui deviendra sa marque de fabrique, le polar noir. Imprégné du cinéma américain, il offre un vent nouveau au polar français. Ses films, surtout celui-ci avec sa partie canadienne, ont un fort accent de thriller ; genre peu porté par le cinéma français dans les 70’s. Il s’attarde peu sur les personnages pour se concentrer davantage sur le rythme et la mécanique du récit. De fait son scénario et sa mise en scène doivent être efficaces et précis ; peu de dialogues et tous les plans se doivent d’être fonctionnels… sans que cela se voie trop au risque de plomber une histoire truffée d’invraisemblances. Mais on se prend à y croire et c’est la réussite du film. Débutant comme une traditionnelle histoire de mœurs, le film tourne au thriller pour terminer en film d’action ; çà a pu désarçonner les critiques de l’époque peu habitué à de tels changements de cap ; mais aujourd’hui, c’est l’atout majeur d’un film pas plan-plan du tout. A l’instar d’une mise en scène fonctionnelle, l’écriture ne laisse rien au hasard ; toutes les preuves d’un possible meurtre doivent pouvoir faire preuve d’une double voire triple interprétation. Comme dans « La vérité » de Clouzot ou « 12 hommes en colère » de Lumet, ce film démontre comment il est difficile de rendre une décision de justice. La justice des hommes ne peut être qu’imparfaite. Ce film est d’autant plus retors que le spectateur connait dès le début les faits. Et que dire de la fin fortement inspirée par « Duel » de Spielberg ; une belle réussite type revenge movie. Au niveau des acteurs, le casting est bien inégal avec une Carole Laure qui ne semble être là que pour satisfaire une co-production canadienne et un Jean François Balmer dans une composition d’un personnage improbable. Un film à revoir pour son efficacité et sa modernité ; même s’il ne s’agit pas du meilleur de Corneau. tout-un-cinema.blogspot.com
Cela reste pour moi un bon film policier, à la française, des années 70 bien que ce ne soit pas le meilleur d'A. Corneau et d'Yves Montand, que je trouve un peu moyen dans ce film. L'histoire et la mise en scène sont plutôt conventionnelles notamment pour la première partie du film. Ensuite le passage au Canada dans la dernière partie du film est une vraie surprise: cela surprend, le spectateur se demande ce qu'il se passe et la fin est aussi une surprise je trouve. Mais cela reste un peu bizarre.
Malgré un scénario très attrayant, un certain manque de putsch manque quelque peu au film. on a tout de meme beaucoup de mal a croire aux fabrications de preuves que crée l'acteur principal. Tout fonctionne comme sur des roulettes, et le policier mord a l'hameçon comme un bleu a tous les coups. tous ce déroule comme prévu. Comme le final avec le camion et lspoiler: e faux accident monté de toute pièce . Tiré par les cheveux.
Rayon maîtrise c'est du Hitchcock de premier sous-sol. La dernière partie celle se déroulant près de Vancouver est hélas la moins maîtrisée. Pourtant les images sont spectaculaires, les paysages somptueux. M'est venu à l'esprit le "Duel" du jeune Spielberg de la même époque et avec les mêmes monstres de la route chromés. Encore un maître; Alain Corneau forcément pâtit de la comparaison ce qui n'a rien d'infamant.
Les personnages sont plutôt intéressants surtout Montand qui mouille la chemise derrière ces grands volants de bakélite et J-F Balmer dans sa filière coutumière du bonhomme interlope. La région bordelaise n'est qu'effleurée dommage elle est décidément peu mise en valeur par le septième art. Puisque c'est le sax baryton Gerry Mulligan qui signe la musique j'ai eu le sentiment d'un divertissement swing bien rythmé peu oral avec une fin qui s'effiloche malgré l'issue théâtrale où prend place le personnage central joué par Yves Montand.
Un film moyen puisque Alain Corneau nous a donné mieux. Il peut plaire si on est dans un bon jour, la distribution donnant dans la valeur refuge agrémentée de la présence de "l'américaine" Carole Laure. Comme "Hitch" elle a franchi l'Atlantique mais pas dans le même sens ;))
Un polar en plusieurs temps. Le temps de l'amour, le temps de l'enquête et le temps de l'alibi. Un film étonnant et fin en même temps. La dernière partie digne d'un "duel" sans paroles et un plan final superbe sur le concorde!! Très bon film rempli de silences et de doutes mais prenant.