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brianpatrick
83 abonnés
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3,5
Publiée le 20 septembre 2010
C'est un bon film, certes un peu longuet. Par contre l'homme à la recherche de nul part rencontre sur son chemin tous les troubadours qui parlent français. Quel chance; le Kazastan francophone.
Sorte de road-movie à travers les sublimes steppes du Kazakhstan, à la fois contemplatif et mystique (sans être lourd). Les trois personnages principaux sont les meilleurs atouts du film car vraiment atypiques. Touchants et même parfois drôle (d'une certaine manière).
L'histoire est superbe, celle d'un homme qui part à l'est, pour mourir au milieu des Steppes où les gens ont tout pour être malheureux. Un homme qui ne cherche qu'une chose, être seul, pour mourir dans l'anonymat le plus complet, mais quelques hommes ou femmes essayent de l'aider, en vain. Malheureusement la réalisation est on ne peut plus soporifique, ce qui montre tout simplement les limites du cinéma lorsqu'il s'agit de nous plonger dans la psychologie d'un être. Le vendeur de mot est censé une apporte un brin de philosophie, mais c'est complètement raté tant c'est parole sont banales ou vide de sens. Dommage, mais arriver à nous faire rentrer dans la peau d'une personne qu'avec une belle photographie et une belle musique, Kubrick reste pour l'instant le seul qu'il est parfaitement réussi avec "Barry Lyndon".
Le synopsis laisse présager un film d'aventure, mais si aventure il y a, elle est spirituelle. "Ulzhan" est un lent voyage dans les steppes fait de quelques rares rencontres pittoresques. Le personnage surréaliste de Shakuni est la seule originalité d'un film au scénario simple et connu qui séduit plus par la beauté de ses paysages que par l'originalité ou la profondeur de son propos.
Un film qui pour moi sonne faux, de la vingtième minute à la fin. La jeune actrice jouant Ulzhan tente bien de sauver les meubles, mais la nullité des dialogues est trop forte. Entre l'écervelé de service et ses dialogues confondant de bêtise, et qui a l'air de se croire intelligent, et le désenchantement exagéré du héros, la pauvre a trop à faire. Reste de beaux paysages, et une jeune actrice prometteuse, qui malheureusement n'a pas eu de chance. Peut-être qu'en enlevant le rôle nullissime du "marchand de mots", le film aurait été plus intéressant. De plus, je trouve aussi que tous ces francophones dans un pays qui n'a pas la réputation d'en contenir autant, est déplacé. Qu'Ulzhan parle français, passe encore, mais ça aurait suffi... Et que dire de ces 3 personnes qui se retrouvent sans problème dans un pays faisant 4 fois la France, et un désert si immense ! Non vraiment, c'en est trop pour moi...
Volker Schlöndorff nous avait habitués à beaucoup, beaucoup mieux !
"On ne croit pas plus à l'amitié des deux hommes qu'à l'amour passionnel d'une jeune Kazakhe pour ce voyageur improbable." Juliette Bénabent de Télérama : moi j'y croie et je pense que Juliette Bénabent n'a pas beaucoup d'âme, de sensibilité ou plutôt d'une espèce de rêverie qui est au-delà de certains critiques.
Il n'est d'ailleurs pas question d' "amour passionnel" et le reste de sa critique (raconter le film de façon plate et creuse) est insidieuse... une volonté de détourner d'éventuels spectateurs... dommage.
Sans doute ma plus grande déception sur un film sorti en 2008... Une idée riche, un pays magnifique, un bon acteur... Mais le tout est inégal et inaboutie. D'abord une incohérence, Charles (Torreton) veut se retirer tel un ermite pour se laisser mourir, alors pourquoi il a un sac rempli de divers chose dont à manger ? Pourquoi choisit-il le Kazakhstan ?! Ulzhan, apparemment, devine le but de Charles au premier regard ?! Comment ?! Le film sur la quête de soi entouré des paysages magnifiques du Kazaksthan (vraiment superbe) est plombé par un scénario trop léger. Le marchand de mot est aussi une bonne idée mais le personnage a plus l'air d'un illuminé qu'un véritable philosophe poète... Un genre de road-movie initiatique mais qui est décrite qu'en surface. Extrêmement dommage.
On ressent bien les tourment du personnage principale mais la musique et le rythme affreusement léger et lent aura eu raison de moi. J'ai mlheureusement vite décroché, dommage à mon sens car cela avait l'air d'une histoire très forte.
Agréable road movie, séduisant par ses fausses pistes et son propos original. Composition réussie de Torreton. En dépit de quelques longueurs (nécessaires), c'est une autre réussite de la collaboration Schlöndorff-Carrière.
Film au scénario plûtot courageux, mais qui ne m'a absolument pas touché. P.Torreton semble se ballader dans les Steppes pour nous montrer de beaux paysages, mais le personnage me semble pas habité, seul les seconds rôles sont plus probants. Déception.
Un road movie sans saveur, avec malgré tout un bon Toretton et de jolis paysages biens filmés avec une belle ambiance sonore. Pour le reste, passez votre chemin...
Un chef d'oeuvre dans la lignée de Derzou Ousala. A ne manquer sous aucun prétexte, malgré une distribution aberrante. La beauté des images est en harmonie avec la profondeur des personnages et la subtilité de leurs sentiments. Philippe Torreton, Ayanat Ksenbai et David Bennent sont fantastiques. Le bonheur du cinéma, tout simplement.
Une quête d'identité passablement indigeste. Hormis les paysages somptueux et rudes du Kazakhstan, rien n'est vraiment crédible dans ce film: ni l'attitude de ce baroudeur stoïque qui tient absolument à perdre son argent et ses papiers et tient un absurde sac de voyage ou la bride de son cheval avec la main qu'il vient de se blesser, ni l'histoire d'amour entre lui et Ulzhan, ni l'insupportable "vendeur de mots" bardé de breloques pittoresques et assénant ses ridicules discours mystiques avec une voix de crécelle et un accent belge (David Bennent, Jar Jar Binks des steppes), ni enfin l'épidémie de francophonie qui semble atteindre le Kazakhstan. Autant dire que c'est cher payer pour une jolie carte postale d'Asie Centrale.
très bon, l'histoire est simple mais pleine de rebondissements, les paysages sont FABULEUX, le jeu des acteurs est très bon aussi (l'actrice est très jolie et agréable, je n'étais pas un fan de Torreton, mais là j'avoue qu'il m'a impressionné) et j'aime assez la relation du trio, le Français un peu paumé, la prof de français Ulzhan et le vendeur allemand de mots (très poétique, et le comédien est assez original...). c'est une sorte de road movie, mais kazakh ! voilà, je le recommande.