Avant de tomber aux mains d’immondices bassement commerciales, le cinéma était un art ; il l’est d’ailleurs toujours pour un petit groupe d’irréductibles puristes qui résistent encore et toujours à l’envahisseur Hollywoodien. High School Musical n’est pas de ceux-là… Lorsque-l-on tourne pour Disney Channel, faire un mauvais film est quasiment un critère de réussite… Mais de là à faire un mauvais remake, il y a un pas. Le pire étant probablement que tout le monde s’extasie devant lui en allant jusqu’à le dire innovant ! Or ce film n’est qu’une pâle copie du film culte Grease. L’histoire est à peu près semblable : un garçon et une fille se rencontrent en vacances, et subissent l’inévitable coup de foudre du film-adolescent, pour finalement se retrouver à la rentrée dans le même lycée. Evidemment, le garçon a honte de sa faiblesse amoureuse de l’été, ce qui vexe la fille, etc. S’en suit une longue histoire d’amour au dénouement évident : un happy-ending un peu facile. Mais High School Musical ne bénéficie pas du charme kitch dont Grease déborde joyeusement. La différence réside également dans le casting ; on a beaucoup reproché à Grease la laideur de Travolta, mais High School Musical essaye de rattraper son prédécesseur en employant un acteur qui, bien que sensé être beau, n’a pas le moindre talent. Le cinéma, ce n’est pas employer un homme-potiche à la belle gueule qui n’a pas une once de crédibilité ni d’intelligence, et qui n’est qu’un vil produit marketing ! La principale différence entre Travolta et Zac Efron est que le monde se souviendra de Travolta, sans avoir envie de vomir, contrairement à l’autre. Quant à Vanessa Hudgens, je préfère ne pas en parler ; n’étant ni belle ni talentueuse, on se demande ce qu’elle a fait pour obtenir le rôle ! Dans High School Musical, la seule chose qui égale le ridicule du jeu des acteurs est l’ineptie des chansons, à l’utilité fortement contestable (tout comme le film, d’ailleurs) ! A voir ce film, on se demande qui a la prestation la plus risible ; les acteurs, le réalisateur, ou le scénariste ? En bref, cette ode à la médiocrité ne vaut même pas l’énergie dépensée à bouger les yeux pour lire les sous-titres. Quant à la VF, je n’en parlerais pas sans être pris de pulsions suicidaires…