Comme l'a confessé John Woo lui-même, le nom de son personnage, Jeff, fait directement référence au film Le Samouraï (1967) de Jean-Pierre Melville, pour qui il éprouvait une profonde admiration. Il affirme ainsi :"j'ai toujours pensé avoir beaucoup de points communs avec Jean-Pierre Melville. C'est un tigre silencieux, un romantique désespéré. Pour lui, les idées de justice et d'amitié passent plus haut que tout le reste. Durant toute ma jeunesse, ses personnages m'ont aidé à traverser bien des épreuves. C'est un maître."
The Killer réussit un doublé aux Honk Kong Film Awards : il fut récompensé pour le meilleur réalisateur (John Woo) et le meilleur montage (Kung Wing Fan).
Du fait de son haut degré de violence, The Killer fut décliné en un nombre conséquent de versions, plus ou moins coupées. Si l'on inclut les DVD, il devient même presque impossible de toutes les dénombrer, les variations étant parfois infimes ! Parmi les plus intéressantes, on peut citer le DVD allemand qui comprend la director's cut, mais aussi une version exclusivement taïwanaise qui remporte la palme de la durée avec 141 minutes au lieu des 109 ou 110 habituelles.
Lorsque John Chow arrive à l'hôpital avec la fille blessée, un panneau indique "scared heart" (littéralement "coeur effrayé") au lieu de l'expression américaine rituelle "sacred heart" (littéralement "coeur sacré"), qui fait référence au Christ.
Comme l'on pouvait s'y attendre au vu du paroxysme de violence qu'il constitue (120 morts au total), The Killer fut interdit aux moins de 18 ans dans de nombeux pays (dont, en Europe, la Finlande, la Norvège, l'Allemagne et la Grande-Bretagne). Aux Etats-Unis, il fut classé R, c'est-à-dire interdit aux moins de 17 ans non accompagnés. En Suède, il ne sortit tout simplement pas en salles... Et ce, alors qu'il était sorti en Occident avec plusieurs années de retard (1995 seulement pour la France), et que les films d'action hollywoodiens, au milieu des années 1990, avaient accoutumé le public à une action effrénée.