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tixou0
699 abonnés
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3,0
Publiée le 20 novembre 2019
Colin Firth (Joe) est quasiment le seul homme de ce film où l'élément féminin domine : il y a ainsi Kelly, la fille aînée (17 ans ?) en quête d'indépendance, Mary, la cadette (10 ans), accablée de culpabilité après l'accident mortel de la mère, Marianne justement, la mère, toujours si présente dans les visions fantasmées de la petite (mention spéciale à son interprète, la jeune Perla Haney-Jardine), jusqu'au drame, évité deux fois, et encore Barbara, l'ancienne amie de fac si présente, qui a tout organisé pour l'arrivée du veuf et de ses deux filles en Italie, et aussi Rosa, la séduisante étudiante qui suit les cours d'été dispensés par Joe. Il y a aussi, magnifiquement mise en scène dans son éclat estival, la ville du nouveau départ pour la famille américaine : Gênes, Genova, "la Superba", qui n'est pas la moins importante dans cette galerie de portraits au féminin. Le Britannique Winterbottom réussit ici, malgré quelques longueurs, une belle réflexion, quasi-impressionniste, sur le deuil.
Beau film dramatique, acteurs excellents, aussi bien Colin Firth que les 2 actrices qui jouent ses filles dans le film... Malgre cela, le temps m'a paru un brin long...
un deuil cruel,une fuite en Italie dans une grande ville portuaire,deux filles qui tentent de se reconstruire de façon différente, un père qui fait de son mieux,pas mal mais pas non plus exceptionnel.
Plutôt nul et mal inspiré: scénario faible, image détestable, description de l'Italie passablement méprisante, rebondissements convenus, répétitions sans objet, coïncidences improbables,et même apparition d'un fantôme! Rien ne nous est épargné. On peut se passer d'aller voir ce téléfilm longuet et lachrymogène (au moins chez les petites filles de 12 ans qui viennent de perdre leur maman).
Un film intimiste, d’une pudeur exemplaire, autour d'une histoire de famille qui bascule suite à une tragédie stupide. Dans le rôle écrasant d’un père qui doit faire face au décès subit de sa femme et assumer tout seul l’éducation de ses deux filles, Colin Firth est bouleversant de justesse et d’émotion rentrée. Pendant que l’aînée des filles va découvrir la sensualité et s’ouvrir sur sa vie d’adulte, la plus jeune devra affronter le fantôme de sa mère, disparue par sa faute dans un jeu d’enfant. Le récit procède par ellipses en suggérant sans jamais s’imposer. La mise en scène de Michael Winterbottom est d’une discrétion exemplaire, choisissant toujours la meilleure place pour sa caméra, se promenant dans une ville de Gênes à la beauté secrète et au charme inouï, véritable cœur de l’histoire. Au niveau de la construction dramatique, les dix dernières minutes sont fascinantes avec une montée progressive de la tension avant un dénouement d’une simplicité magnifique.
Quelque chose comme 17 films en 15 ans : Michael Winterbottom est un stakhanoviste, qui plus est protéiforme, puisqu'il n'a de cesse de changer de genre et de style à chaque réalisation. Un été italien, oeuvre sur le deuil, est à première vue le plus atone de ses films, paresseusement illustré de vues de la belle cité de Gênes, sa plage, ses vieux quartiers, ses restaurants... Une carte postale désincarnée, voici à quoi ressemblerait le dernier Winterbottom, si on n'entrevoyait pas de temps à autre le fantôme de la mère défunte. Le mélodrame n'est pas sur l'écran, il est dans les coeurs, et la pudeur d'Un été italien est appréciable même si l'on aimerait parfois que davantage de vie irrigue cet oeuvre trop banalisée par des scènes sans relief. Mi figue, mi raisin, on quitte les protagonistes de cette histoire lesté d'un léger vague à l'âme, comme après une ballade à Gênes, sans plaisir. Avec un fort goût d'amertume au fond de la gorge.
Je ne connaissais pas ce film avec Colin Firth et c'est d'ailleurs la présence de ce dernier dans la distribution qui m'a fait me décidé à regarder ce film. Malheureusement un grand acteur dans un film ne présage pas forcément d'un grand film comme le prouve "Un été italien". Pour tout dire j'ai trouvé le film insipide pour ne pas dire ennuyeux et je n'ai pas compris ce que le réalisateur voulait dire avec ce drame atone. On suit un père et ces deux filles qui partent pour Gêne après le décès de leur femme et mère. Le problème c'est que l'histoire n'a pas vraiment de problématique et que les petites péripéties qui nourrissent (et c'est un bien grand mot) l'intrigue sont répétitives et peu intéressantes. La fille aînée fuit sa famille et sa sœur contre qui elle a de la rancœur pour aller s'amuser avec son petit-ami italien, la plus jeune entre deux crises de larme parle avec le fantôme de sa mère et le père flirt avec une des étudiantes de son cours d'été tout en faisant semblant de ne pas voir les avances d'une vieille amie d'université et en essayant de maintenir la cohésion de sa famille. Sur 1h30 de film c'est trop itératif et ennuyeux. De plus le film, déjà sans réel enjeu, avec si peu de progression de l'histoire et des personnages finit de façon très fade et en laissant les personnages à peine plus apaisés dans leur deuil. Franchement un film pas désagréable à regarder, mais dont le manque de vigueur, la répétitivité des scènes et l'absence de réel enjeu laisse le spectateur dubitatif devant un long-métrage somme toute insignifiant. Pas franchement indispensable, hormis peut-être pour les inconditionnels de Colin Firth; reste une visite de Gêne qui donne envie d'y aller.
Un film qui promettait d'être beau et subtil sur la reconstruction d'un père et de ses 2 filles après la mort de la maman... Au final il s'agit ni plus ni moins qu'un mélo avec tous les poncifs du genre : 1 fillette évidemment fragile, 1 ado évidemment en proie avec sa sexualité et l'autorité du père, évasion en pays étranger... Le tout construit sans un bon scénario, pendant 1 heure le film passe des cauchemars de la petite aux flirts de l'ado en passant par le job de papa... Ennuyeux à mourir. Le cinéaste tente de faire croire à un grand film avec un semblant de film indépendant et en insistant sur les clins d'oeil à François Truffaut, comme s'il voulait se placer en successeur... Pourtant il y a encore du boulot ! Beaucoup de promesses mais surtout beaucoup de trompe l'oeil.
Un beau film sur le travail de deuil des enfants vis-à-vis de la perte d’un parent et sur le rôle du parent restant. En plus, l’une des deux filles étant adolescente, la période n’en est que plus compliquée à gérer pour le père, interprété avec beaucoup de sensibilité par Colin Firth. Malheureusement, la réalisation manque souvent de rythme et le côté caméra à l’épaule fait davantage penser à un documentaire sur la vie à Gènes qu’à une comédie dramatique. En somme, un sujet intéressant qui laisse un sentiment partagé au spectateur : on aurait aimé poursuivre, à la fin du film, l’histoire des protagonistes mais, avec un tout autre traitement, tant la mise en images de l’histoire est approximative.
Un film plus dramatique qu'il n'y paraît. Présenté comme une comédie romantique, ce long métrage n'en est pas une. Romantique dans les décors mais pas dans le scénario qui tarde à démarrer et qui se compose principalement de bavardages. Heureusement que Colin Firth nous gratifie une nouvelle fois d'une interprétation impeccable sinon ce film ne vaudrait pas grand-chose!!
L'histoire est belle et intéressante mais les deux actrices sont plutôt insupportables et ont gâché le film. Quant à la fin, je m'attendais à autre chose qu'une banale rentrée scolaire sans détail.