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🎬 RENGER 📼
7 209 abonnés
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2,5
Publiée le 19 avril 2009
En 2008, nous avions déjà eu droit à un même genre de drame familiale (une mère de famille décédée, le père et ses enfants tentent de continuer à vivre malgré le chagrin) avec Grace is Gone, un mélodramatique décevant et inintéressant. Cette fois-ci, Michael Winterbottom tente sa chance mais ne parvient pas à convaincre sur toute la durée du film. Après avoir perdu sa femme, un père de famille et ses filles décident de reprendre à zéro en s’installant à Gênes, en Italie. Entre la petite qui culpabilise (brillante Perla Haney-Jardine) et son aînée qui se distraie en sortant tous les soirs, leur père (Colin Firth) tente lui aussi de mener un semblant de vie normale. Des magnifiques paysages Italiens sous un soleil de plomb avec les grillons en fond sonore aux ruelles sombres et inquiétantes de Gênes, Michael Winterbottom insuffle une ambiance très réussie à son film, mais hélas, celui-ci tourne en rond au bout d’un certain temps et on est bien content que cela se termine enfin.
Michael Winterbottom,cinéaste de l'évasion,et adepte des tournages minimalistes,voudrait nous faire croire à cette histoire sur le travail de deuil d'une mère,d'une épouse.Pour cela,il propose le déracinement complet.Soit un père anglais et ses 2 filles américaines,qui pour oublier cette perte atroce,partent vivre à Gênes en Italie.Vision italienne emplie de clichés,avec le sacro-saint scooter,les ruelles sombres et l'étranger quelque peu perdu.Proposer le rôle du père aimant et taiseux à Colin Firth était une très bonne idée.On ressent son chagrin,sa confusion.Autre réussite:Willa Holland,la grande soeur.En plus d'être captivante(quel regard),elle traduit bien le mal-être d'ados en découverte de sexualité.En revanche,la petite soeur,qui voit des fantômes de sa mère partout,est tête à baffes,et on ne croit pas une seconde à la véracité de ce personnage.L'autre problème,c'est qu'à force de vouloir faire dans le subtil,Winterbottom verse dans la chronique anecdotique,redondante et au final platement ennuyeuse.Le deuil n'a rien d'une expérience linéaire,et pourtant ici c'est ce que l'on ressent."Un été italien",mélodrame en bémol,manque d'ambitions formelles,et ne pénètre pas le cercle auteuriste qu'il semble vouloir convoiter.Une cuisante déception.
Un film sur le deuil très doux mais au final d'une platitude totale. Le cinéaste aligne les clichés psychologiques et les poncifs sur l'Italie. Le filmage est caméra à l'épaule, et très haché, ce qui me semble ne pas convenir au sujet, d'autant qu'il confère à certains moments une angoisse mal venue, comme dans les balades en vespa ou dans les dédales de ruelles de la ville de Gènes (la peur irrationnelle du touriste légèrement xénophobe?). Colin Firth est très bien, comme d'habitude, mais il ne se départit pas de ses rôles de gentils papas.
Un drame qui nous permet de nous refaire le tour des routes italiennes. De l ombre vers la lumière, ce film nous permet de ressentir plusieurs émotions à la fois. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
"Un été italien" est une belle histoire d'une famille réduite après l'accident qui a coûté la vie d'une mère/épouse. Suite à cette tragédie, un père et ses deux filles partent en Italie où chacune d'elles se découvriront et essaieront de surmonter (à leurs manières) le manque de leur mère. Un très beau film mais qui manque d'originalité.
Michael Winterbottom s’était intéressé à Marianne Pearl et à la découverte de son mari, tué par des terroristes à la fin du film. On peut voir dans UN ETE ITALIEN, comme une suite d’UN CŒUR INVAINCU où le synopsis commence à la mort d’une mère de famille et comment son époux et ses deux filles vont faire leur deuil. Comment le père va endosser le rôle des deux parents, comment la plus jeune fille se sent responsable de la mort de sa mère, et comment l’aînée préfère s’amuser avec les garçons. Winterbottom a bien su traduire ses sentiments d’abandon, et le chemin à prendre pour retrouver goût à la vie quand cette dernière n’a plus de sens. Les acteurs donnent le meilleur d’eux-mêmes, et on se laisse envahir malgré peu d’actions. Dommage que le film tourne vite en rond, un souffle de plus pour nous laisser envahir totalement n’aurait pas été de trop. Malheureusement, on reste un peu sur le bas-côté de la route, simplement spectateur d’une histoire que l’on aurait aimé vivre auprès des personnages. On comprend leur douleur mais on ne la ressent pas dans nos tripes.
Je n'ai vraiment pas aimé ce film qui manque trop d'intérêt. Il est assez plat,ennuyant,terne avec des dialogues creux et une fin qui verse dans le n'importe quoi. Ce qui se passe avec la fillette qui croit vraiment revoir sa mère défunte n'est pas crédible au point que ça peut en arriver à ne pas mettre mais à retirer de l'émotion.
Pas terrible du tout, c'est lent et plat, sans aucun élément original. Si l'interprétation de Colin Firth est excellente, elle ne rattrape pas la mollesse du film et sa banalité. Le deuil est très mal exploité, et l'évolution des personnages n'est pas frappante. Même les paysages d'Italie ne nous sont pas si méconnus. Niveau originalité, donc, on repassera.
De la part de Michael Winterbottom, j'attendais un peu mieux que ce film lent et bizarrement sans émotion . Parce que la lecture du synopsis laissait imaginer que les larmes couleraient à flots et que Kleenex allait faire des affaires. Au lieu de ça, on assiste avec un détachement très poussé à ce drame familial où un américain, veuf après le décès accidentel de sa femme, s'installe avec ses deux filles en Italie. Ah, la dolce vita, les ruelles étroites, les machos dragueurs, les pâtes et la plage... A part ça, pas grand chose, Colin Firth est tellement dans la retenue qu'il est limite absent. En plus, il est horriblement mal doublé en français, ce qui n'arrange pas les choses. Un certain charme perce par moments notamment avec la fille cadette, touchante. Sinon, ce voyage en Italie ne restera pas dans les annales.
Michael Winterbottom nous propose un énième film sur le travail de deuil, avec Colin Firth en jeune veuf qui s’expatrie avec ses deux filles. Sensible, bien filmé et réalisé, son film évite d’extrême justesse le mélo sirupeux mais souffre d’un scénario plutôt creux qui fait ressortir les longueurs du discours. Intéressant sans plus.
Mitigé sur l'avis à donner. Une histoire touchante, l'incapacité de communiquer, des attitudes avec des regards, l'évitement, la culpabilité, des fuites en avant, l'accusation, se reconstruire, entendre les "je suis désolé(e), le changement, l'amour, l'éveil sexuel, la schizophrénie, le déni, l'environnement peu propice ... énormément de messages. Mais il y a l'incompréhension du spectateur sur la non réactivité, les alertes, l'écoute, la prise en charge. On reste sur sa fin ! Un goût d'inachevé. 3/5 !!!
Film touchant et pudique sur le thème du deuil ! Colin Firth excelle comme à son habitude (même si la VF m'a un peu gâché le plaisir je dois l'avouer !) et malgré un scénario assez faiblard et des longueurs indéniables, j'ai quand même apprécié ce film. Mais pas de là à le regarder une seconde fois non plus !!