Derniers Avis : Snowpiercer, Le Transperceneige - Page 29

On pouvait en attendre BEAUCOUP, et évidemment trop car une telle entreprise aujourd'hui ne peut qu'échouer, à mes yeux. La première partie du film fonctionne pas mal, on peut même être impressionné par la scène où le train défonce deux ou trois barrages de glace. Mais voilà, après ça, les scènes grossières s'enchaînent, les situations sont trop grosses (la poignée de révolutionnaires réussit à vaincre une armée de nazis brandissant des haches avec toute la haine de leurs corps...très grossier et totalement improbable...). Certains personnages sont très caricaturaux, le patriotisme coréen plus ou moins caché est risible, le côté héroïsme forcé du dernier chapitre est à vomir, et Ed Harris ne parviendra pas à redonner de la crédibilité à tout ça. Le problème n°1 du film, c'est qu'il n'a rien inventé ("Soleil vert" c'est la même chose, en mieux) et qu'il se contente de suivre son scénario sans créer de véritables ambiances et sans prendre son vrai sujet à bras le corps : le train. LE TRAIN ! c'était ça le sujet : le train qui absorbe l'humanité, et pas l'inverse ! Le train aurait dû faire partie intégrante de la mise en scène, là était l'enjeu du film. Au lieu de suivre le parcours incroyable de ce train fou, on suit le parcours des révolutionnaires à l'intérieur du train, et on se tape un nombre incalculable de clichés vus et revus mille fois, avec une absence terrible de finesse dans le traitement... Les coréens ne savent toujours pas faire des films, ils se contentent de copier la machine américaine dans ce qu'elle a de plus prévisible. D'ailleurs en parlant d'élément prévisible, la fin est vraiment très très prévisible. C'est pas très grave, mais au bout de 2h de film tu as le droit d'en avoir marre.

Pas franchement transcendant comme film. Des fois du n'importe quoi.
Un film qui se regarde, mais qui s'oublie vite.

spoiler: Et l'ours, pour survivre, il avait son propre train?

Il semblerait que la presse et certains spectateurs aient abusé de "kronol" (la drogue du train). Et le réalisateur aussi d'ailleurs - il a du faire tourner. Je ne sais pas ce qui est le plus navrant. Les incohérences peut-être, qui s’enchaînent, de plus en plus nombreuses et de plus en plus grosses. Ou bien la symbolique derrière laquelle le film se cache comme un obèse derrière un coton-tige. En fait, l'impression qui me domine, c'est celle de m'être fait [insérer ici le verbe obscène de votre de choix]. Soyons clair, du point de vue du spectateur, le film devrait s'appeler le Transperçanus.

Des longueurs interminables et très peu d'action,j'ai tenu 1 heure.18 ans passés dans le train pour comprendre des choses simples,des acteurs une bonne grosse ça pour çe

Complètement surréaliste, abracadabrant, long et indigeste. Des personnages caricaturaux, des dialogues longs et pénibles, la galère....

Snowpiercer raconte le soulèvement de passagers de dernière classe contre l'élite d'un train faisant sans interruption le tour de la terre dans un monde plongé dans la glaciation et dont les seuls survivants de l'espèce humaine se trouvent justement à bord de ce train. Derrière le film d'action musclé radical se cache une fable sociale sur la lutte des classes qui trouvera un écho particulier en ces temps de crise ou les fossés entre les pauvres et les nantis se creusent et où, les riches sont de plus en plus riches. Le film est réalisé avec maestria et le réalisateur coréen maitrise bien son sujet et entretient brillamment le suspense.

Un petit bijou d’anticipation à retenir parmi les merveilles de cette année. Malgré un propos final un poil confus, Bong Joon-Ho signe une fresque invitant le spectateur à réfléchir et nous emmène bien sûr au-delà de la parabole initiale sur la ségrégation sociale en nous montrant qu’avec le retrait d’un seule pièce de la machine, c’est tout un monde qui déraille. A la fois divertissant et intelligent, que demande le peuple !

Bien que la révélation de la fin soit assez inattendue, le déroulement de l'histoire n'en reste pas moins plat et prévisible. Trop rien ne se passe, quelque soit les wagons traversés, les personnes rencontrées ( spoiler: sauf peut-être l'institutrice qui tient son arme comme un balais de toilette
). Il y aurait pourtant eu bien plus à exploiter sur le sujet, qui change de tous ces films qui se déroulent dans un avion.

Snowpiercer possède des qualités indéniables à commencer par les prestations de Chris Evans en leader charismatique d'une révolte prolétaire, de Tilda Swinton en dignitaire machiavélique et détestable au possible ou encore d'Ed Harris en maître à penser de ce train de l'espoir. En somme, la pâte du réalisateur est appréciable notamment l'alternance de scènes d'une extrême violence (parfois suggérée) auxquelles fait suite un environnement calme et relaxant loin de toute forme de cruauté. De même le burlesque laisse place à la brutalité et inversement. Pour autant, je n'ai pas été réellement transporté dans cette course à la vérité en partie à cause de scènes parfois inutiles et risibles ponctuées d'incohérences.

Un film d'une nullité indescriptible. Les quinze premières minutes laissaient présager un bon film de SF, mais il n'en est rien! un ennui mortel vous attend, des dialogues insipides interrompant des scènes de combat sans intérêt, le tout porté par un casting minable.

Un film qui avait du potentiel avec un scénario original post apocalyptique sur fin du monde, mais malheureusement c'est une déception, un film ennuyant à mourir, de l'action mais peu crédible entrecoupé de longueur qui casse en permanence le rythme et des acteurs sans aucun charisme. bref un navet sans nom...

Un univers vraiment atypique et original, qui sort de l'ordinaire en ce qui concerne le genre du post-apocalyptique, et quand bien même le scénario ne soit que adaptation d'une oeuvre graphique plutôt méconnue, le film à non seulement le mérite de coloré ce qui est illustré en noir et blanc dans la bande dessinée mais en plus de donné une vision bien plus spectaculaire à l'ensemble des décors et différents événements par un rythme bien plus charger d'adrénaline à travers le film. En effet l’adaptation cinématographique semble totalement évidente, tout d'abord par l'ambiance générale du film qui poste tout de même son décor à bord d'un train donc qui semble être un endroit très limité pour y installer de une histoire assez active, mettant en scène l'expression du ras le bol de la couche la plus basse de cette nouvelle ordre humanitaire et qui nécessite donc un espace suffisant pour que cela ne soit pas trop tassé à l'image et là dessus on ne peut être qu'impressionner par le résultat à ce niveau là, qui se trouve sublimé tout du long du film par un rendu visuel incroyable de la face post apocalyptique que rencontre notre planète ici, non seulement très esthétique par l'utilisation du blanc de la neige très bien utilisé pour nuancer avec l'ambiance très sombre qui règne dans la plupart des wagons mais aussi par le développement très intelligent de la mythologie de l'ensemble de l'oeuvre via des véritables plans spectaculaires et des décors à couper le souffle, et leur furtivité à l'écran les rendent encore plus appréciables. Lié à cela, on ne peut que rester sans voix pendant les deux heures de films puisque immédiatement on est emporté par la singularité de cette vision de l'apocalypse et des nouveaux rapports et hiérarchie qui s'est établie entre les êtres humains, et la manière donc chaque engrenage qui compose cette civilisation "mécanique" est présenté permet d'avoir une vision totale de ce qu'entraîne ce type de situation sur le long terme, et là dessus le scénario fait un sans faute puisqu'il intègre parfaitement les éléments qui établissent la mythologie de ce nouvel ordre, on y trouve une description très précise de ce qui forge cette nouvelle civilisation à l'image de couche de population puisque chaque avancée vers le wagon de tête dévoile une forme vision de la population assez incroyable, toujours très bien rendu que ce soit par des personnages atypiques ou encore des événements qui entraînent immédiatement l'attention. Cela passe également par les personnages qui sont tout de même au cœur du scénario puisque se sont eux qui portent l'ensemble du message transmit et de la dénonciation des fractures sociales actuelles présente à travers le monde, et que se soit à travers le grand maître du train élevé au rang de dieu salvateur de l'Humanité, du chef de la révolution populaire, touché par le temps et estropié à souhait pour rendre au mieux la précarité extrême dont souffre ses gens, la porte parole excentrique et insupportable du wagon de tête, incarnée à merveille ou tout simplement les différentes couches sociales représentées à bord de ce train qui transmettent au mieux l'intégralité du message sociologique et humanitaire par la manière dont ils prennent place dans l'intrigue, et le plus impressionnant réside dans le fait que le film soit une production coréenne et que les éléments qui constituent ce genre de cinéma ne sont absolument pas présents et même le duo de coréen qui s'insère très bien dans ce casting très occidental qui se tient parfaitement en la personne de C. Evans et J. Bell qui offrent ici des personnages basiques par leur style et leur personnalité, mais qui donnent des héros auxquels on s'accroche très rapidement, sans non plus crier au génie d'acteur. Après la mis en scène n'est pas toujours aussi réussie que le rendue visuelle de l'oeuvre graphique et l'ensemble du message et de la critique véhiculées par le scénario est déjà vu sous d'autres formes, d'autres discours et même d'autres genres, néanmoins, la manière dont cela est transmis dans ce film et surtout l'atmosphère qui règne tout du long embarque sans aucunes conditions dans un univers pas si inenvisageable que cela et qui a surtout le mérite d'établir une vision très détaillé d'un futur apocalyptique, et même si l'on ne peut pas attribuer l'originalité de ce monde n'existant qu'à travers un train faisant le tour du monde, aspect aussi très intéressant du scénario par sa façon de se justifier, on ne peut qu’apprécier le rythme que prend le film ainsi que la curiosité que cela suscite jusqu'à la dernière minutes, bien que le dénouement soit assez moyen et qu'en général, la fin est un peu moins convaincante dans sa manière de régler le destin de l'Humanité, pourtant certains éléments la constituants restent tout de même intéressants et fidèles à l'idée de base, et donnant ainsi un rendu d'un éventuel apocalypse à la fois intelligent, esthétique, critique et spectaculaire, et cela ne peut que donner envie de savoir si la bande dessinée est aussi exhaustive en ce qui concerne l'univers établie et si le côté très particulier de cette aventure est de mise.

Ames sensibles, s'abstenir ! Histoire intéressante mais scènes assez violentes.

De prime abord, "Snowpiercer" ne paye pas de mine. Assez classique voir caricatural dans son résumé, premier film en anglais de Bong Joon Ho ou il s'est sans doute fait bouffer par des requins en costards cravate, il n'en n'est rien de tout cela. Sa co-production internationale et son choc des cultures le rend cohérent avec son sujet. Si le film commence tranquillement sans rien d'excitant, quand ça démarre ça ne lâche rien. D'une radicalité rare aujourd'hui, "Snowpiercer" ose, changer de ton, faire du nawak, jouer avec les incohérences de son monde, en bref se réinventer à chaque wagon. Et qu'importe si il ne cherche pas le réalisme et la logique de son monde, son écriture thématique est inattaquable. Je parlais d'histoire classique, si le pitch l'est, le déroulement ne l'est pas du tout. En se réinventant à chaque wagon tel un jeu video ou un wagon égale un niveau, le film s'avère être au final une odyssée humaine, une autopsie des mythes. Attention ce n'est jamais froid ou chiant, comme chez un Kubrick, c'est une oeuvre viscéral, déroutante et émotionnel, du vrai cinéma quoi.

Un film très très très décevant. Idéalisé par la critique, et par les spectateurs, on s'attend à un chef-d’œuvre, et on tombe sur... ça. 2H très décevantes.