Snowpiercer est un bon divertissement, le film remplit sa fonction et propose une idée de scénario originale, des décors assez impressionnants et du second degrés, enfin j'espère que c'est volontaire, discrètement distillé dans ce qui semble être un film au premier degrés frôlant parfois le ridicule. Pour profiter de ce spectacle, il faudra donc ne pas être trop regardant sur la vraisemblabilité technique et scénaristique, ni non plus sur les acteurs ou les les dialogues. Quelques scènes d'actions malheureusement, mais pas systématiquement, totalement annulées par une caméra soudainement prises de convulsions. Pour utiliser ces subterfuges absurdes ? Une caméra ne se secoue pas dans tout les sens, elle se pose et se fixe à un endroit intelligent. Pourquoi priver le spectateurs de certaines scènes ? Étrange pour un cinéaste !
Adapter cette BD était un vrai challenge, que j'estime seulement à moitié réussi. Passer du noir et blanc à la couleur a été fait avec intelligence, depuis les scènes des wagons de queue, tellement sombres qu'elles sont presque en noir et blanc, jusqu'aux aux wagons de tête chamarrés et clinquants. Adapter le scénario en conservant l'idée originale a été également fait avec talent. Mais le problème n'est pas là : le souvenir fort que je garde du "Transperceneige" de Lob, c'est la scène finale, pleine d'absurdité et de tristesse. Si l'absurdité et la critique sociale sont toujours présentes dans le film, l'émotion en est quasiment absente. spoiler: Depuis l'amputation dès la première scène du père auquel on arrache son fils, jusqu'au décès à la fin du film de la plupart des protagonistes , la mise en scène ne nous laisse pas le temps de nous émouvoir. Hors moi, quand je regarde une fiction, c'est surtout pour l'émotion ;-) !
Pour un film tellement encensé par la critique, il y a des incohérences et des vides scénaristiques intersidéraux, des scènes ou des justifications tellement bidons qu'on en est brutalement tiré de l'histoire.... Pourtant, c'est un univers qui vaut le détour, avec de bonnes idées, des acteurs excellents (Tilda Swinton est juste fabuleuse d'ignominie) mais même ça ne parvient pas à sauver le film. Grosse déception. Trois étoiles pour l'univers et les acteurs.
Des les premières minutes, on comprend la qualité et le sérieux du film. L'idée de base est très bonne, mais c'est mal filmé, les péripéties s'enchaînent grossièrement et il y a de nombreuses incohérences. Je suis rarement aussi tranché, mais c'est vraiment mauvais. Dommage quand on voit la super brochette d'acteurs...
Avec un postulat de départ plus qu'invraisemblable, on comprend vite que "Snowpiercer" est une grande allégorie de l'humanité contenue dans un huis-clos. Critique du capitalisme entre autre, le film joue sur deux tableaux ; celui de la science-fiction et celui de la dénonciation. En gardant toujours à l'esprit que ce train n'est qu'un symbole, l'image que veut donner Bong Joon-ho fonctionne à merveille, et la progression du train (ascension sociale) vient apporter ses doses de surprises et d'étonnement. Les personnages se construisent et se déconstruisent sous nos yeux, chacun ayant ses préjugés et ses parts d'ombre jusqu'au moment où l'avancée entêtée du train se stoppespoiler: et que cette humanité explose dans les glaces . La fin se veut optimiste mais ne peut plus fonctionner par son côté allégorique spoiler: une fois les deux survivants sorti du train . Que faut-il croire de ces regards ? Que faut-il penser et imaginer pour la suite ? Et si cette fin n'était-elle pas plutôt emplie de désespoir ? Quoiqu’il en soit, le cocktail opéré par le réalisateur coréen est tout à fait intéressant et digne d'être vu. Voilà un film de Science-Fiction à part, à mettre du côté de ceux que l'on peut considérer comme sérieux. Joon-ho surfe sur une vague qui n'a jamais été surfée, une vague de glace et de misérabilisme, d'inégalités et de remise en question. Reste l'inexplicable présence de Chris Evans, mou du genou et peu charismatique, même si on peut le féliciter d'avoir su pendant un moment se détacher de son rôle niais de Captain America, afin d'opter pour un projet plus intéressant. Disons que Tilda Swinton rattrape largement le coup.
C'est en pleine COP21 que je décide de visionner Snowpiercer, j'aime donner un sens à ma vie cinématographique... Ah ! Effectivement le concept est fort intéressant = les terriens ont enfin trouvés une solution au réchauffement climatique mais malheureusement pour eux la terre en fut bien trop refroidie et ils se retrouvent sous une période glaciaire ou les seuls à survivre sont les passagers d'un train. Mais pas n'importe quel train vous avez compris, en même temps il est bel et bien affublé du titre de nouveau refuge de l'humanité. Et là on se retrouve en pleine lutte des classes : les réfugiés de l'arrière face aux nantis de l'avant : classique donc. Bourré d'incohérences que je ne prendrais pas la peine de citer, Snowpierce déçoit dans ce que l'on pourrait décrire comme un procédé de poudre aux yeux = c'est bien beau tout ça, mais pas si profond car très surfait dans sa conclusion. Surtout trop attendu. Sinon le film est assez bien calibré comme blockbuster, une scène d'action est particulièrement violente, le reste demeure assez dense. On charge le casting de quelques célébres faciès qui finalement s'avère inutile et alourdissent superficiellement le budget de ce gros budget justement (John Hurt et Ed Harris) . On retient plutôt la figure de l'anti-héro Chris Evans. C'est loin d'être une claque mais c'est suffisamment divertissant pour se laisser regarder. Mais quand je lis Science-fiction intelligente je me dois de dire que ce n'est pas vrai, même si on comprend direct que ça en avait la prétention.
Un film qui n'a ni queue ni tête, bourré de défauts et avec des effets spéciaux assez laids. Une belle déception au vue des critiques générales plutôt positives. Et en plus le film n'est pas aidé par des acteurs qui sonnent creux et qui ne nous émeuvent pas le moins du monde. Snowpiercer : classé Série Z.
Snowpiercer, Le Transperceneige réalisé par Joon-Ho-Boon réalisateur sud-coréen se passe 17 ans après que le CW7 un remède contre le réchauffement climatique à provoqué une grande ère glacière. Les survivants se sont réfugiés dans le Snowpiercer un train parcourant indéfiniment la planète. Tout d'abord, je tiens à préciser qu'il s'agit de l'adaptation de la BD du même nom "Snowpiercer". La décision de mettre en scène le projet par Joon-Ho-Boon est un excellent choix notamment sa fascination pour la violence ainsi que la mise en scène de celle-ci. En un mot ce film est une réelle surprise et frôle le Chef-d'oeuvre en nous proposant une esthétique et une mise en scène en parfaite symbiose avec l'univers dépeint. Cet univers qui par ailleurs correspond totalement à la mise en scène du réalisateur (quand je dis que le choix était évident). De plus, les scènes de violences sont absolument renversantes, notamment avec l'utilisation de zooms très vifs qui renforcent la brutalité des combats et la violence des hommes. Ensuite, nous arrivons au point le plus fascinant de cette oeuvre: son scénario. En effet, le scénario est d'une profondeur extrême en proposant une symbolique très évocatrice poussant ainsi à des réflexions sur différents thèmes tels que: l'espoir ou plutôt le désespoir, les différentes classes sociales, la rébellion ou encore la manipulation... Le film est une métaphore sur notre société actuelle mais surtout la facilité de la détruire démontrant sa fragilité. Enfin, je pourrai débattre pendant de longues heures sur cette oeuvre riche et unique. En conclusion, Snowpiercer est une oeuvre dotée d'une complexité, richesse fascinante et qui n'a pas fini d'être questionnée tant son propos est fort et percutant. Accentué par une mise en scène en totale maîtrise et d'une BO composée par Marco Beltrami étonnant (pour une fois qu'il compose quelque chose d’intéressant). Un excellent film que je conseil absolument ruez-vous dessus ! PS: le film est à prendre dans un sens complètement métaphorique ce qui peut en dérouté certains
"Snowpiercer" suit la percée coréenne à travers le cinéma hollywoodiens, précédé par Kim Jee-Won et son décevant "The Last Stand" ou encore par Chan-Wook Park et son bon "Stoker". Il se révèle être de bonne qualité. Non seulement Joon-Ho Bong apporte un souffle nouveau sur le blockbuster américain mais il permet aussi de développer des idées qui lui sont propre. Pour commencer, le film est bien moins pro-américain que ne le sont ses concurrents. De plus, il y a une mélange de culture et de langues dans le film qui est vraiment agréable et qui souligne le fait que toute l'humanité est représentée dans ce train contrairement à d'autres films qui réduissent l'Être humain à un seul pays. Finalement, il y a beaucoup moins d'actions inutiles. Chaque combat aura sa signification pour ensuite s'interroger sur la psychologie humaine et les raisons de cet ordre inégalitaire. Une sorte de critique de ce capitalisme qui rejete les minorités et les moins riches. Par contre le héros principale reste un homme hétérosexuel blanc américain. Quoique la fin ferait penser différemment. Cependant, le film pêche sur le pathos qui est abondant et franchement inutile et surtout désagréable. Malheureusement, certains personnages ou situations sont risibles et ridicules au possible. On retrouve la touche d'Hollywood sur cet aspect. Mais finalement, le film reste bon et intéressant.
Le concept est pas mal, de gagner cette révolution wagons par wagon, le film est joli, et les acteurs sont plutôt bien. Or, j'ai rarement vu un film avec tant d'incohérences : Pourquoi les rails ne sont pas sous la neige, pourquoi le bras du gars au début est entièrement gelé alors que la température est devenue soutenable, pourquoi quand les personnages passent 3 wagons à l'intérieur on les voit vu de dehors en avoir passer plus de 10, pourquoi les riches en on rien à faire de voir passer les pauvres dans leurs wagons, pourquoi les combats s'arrêtent tout à coup pour la nouvelle année, je pourrait continuer, c'est affreux.
Adapté d’une BD française qui n’a pas vraiment connu le succès, Snowpiercer est un beau morceau de SF métaphorique où le train peut être considéré comme l’image de notre monde et de ses scandaleuses inégalités. Si la métaphore n’est pas forcément légère, elle s’avère plus intéressante lorsque l’on découvre que la petite révolution menée par le peuple est en réalité contrôlée depuis la tête. Dès lors, l’opposition de classe basique fait place à une réflexion assez intelligente sur la manipulation des masses par un nombre restreint d’initiés. Le tout est réalisé avec talent et efficacité par l’excellent Bong Joon-ho. Si certains effets visuels sont moins aboutis et quelques séquences humoristiques sont moins pertinentes, on reste tout de même scotché à son fauteuil et globalement convaincu par cet essai de SF sociologique.
Ce film de SF moderne est une grande surprise pour moi, le scénario est original et plein de rebondissements, la réalisation est bien faite et même si l'étroitesse d'un wagon pourrait laisser penser qu'on va s'ennuyer c est pas le cas. A voir pour son origininalté