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chrischambers86
13 955 abonnés
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2,0
Publiée le 5 janvier 2017
Quand on a un concept pareil, on ne peut pas se permettre de faire dans la demie-mesure! il faut y aller à fond! On passe de wagon en wagon, et quand on voit le concept de "Snowpiercer", dans quoi le film (principalement corèen) de Bong Joon-Ho se lance, on comprend complètement pourquoi il y a cette esthètisme de jeu vidèo, bien que les effets spèciaux n'ont rien de catastrophique! 2031! Une nouvelle ère glaciaire! Un train converti en Arche de Noè transporte les derniers survivants d'une humanitèe dècimèe, avec à son bord un casting dètonnant! Tirèe d'une BD française et à la limite du huis-clos, "Snowpiercer" n'est pas dènuè d'intèrêt même si le rebondissement scènaristique dans le final est assez grotesque! Ce n'est ni plus ni moins une histoire sans queue ni tête qui dèrape par un sacrè mèlange de genre avec des scènes inattendues, de l'ultra-violence et des anicroches par ci par là! Chris Evans est bien dirigè mais Tilda Swinton en fait un peu trop dans le dèjantè spoiler: (le dentier) . Quant à Ed Harris, il nous refait la même chose (et en beaucoup moins bien) que dans "The Truman Show". Oeuvre futuriste totalement irrèaliste mais parabole politique avant tout, Bong Joon-Ho signe un film d'anticipation qui se doit d'être vu pour ses bastons et ses scènes d'action spectaculaires...
Snowpiercer est un film d'action qui a certains passages d'intéressant comme il en a des moins intéressant. Le contexte est bien trouver, les décors sont fade (mais c'est fait exprès). Il y a pas mal de personnages différents mais pour ma part il y en a aucun à qui je me suis attacher ce qui est regrettable. Je note quand même la présence d'Ed Harris qui fait plaisir. Donc ce film est à voir si on a rien d'autre à voir sinon regarder un meilleur film
La vie en société est elle si monotone et prévisible que le parcours qu’emprunte ce train chaque année ?
Snowpiercer – Le Transperceneige décrit une nouvelle ère glaciaire qui apparaît en 2031. Les derniers survivants ont pu se réfugier à bord d’un train condamné à tourner autour de la Terre sans s’arrêter. Un nouvel OVNI (oeuvre visuelle non identifiée) est mis sur les rails par Joon-ho Bong et ça roule plutôt bien. A peine le temps d’une courte introduction textuelle et on embarque directement pour un voyage de 2h06 qui se promet quelque peu mouvementé.
Il y a 2 sens de lecture à ce film :
Le premier est un film d’action peu banal. Un groupe de personnes démunies à l’arrière d’un train (surnommés les queutards) veut mener une révolte afin d’arriver à l’avant et avoir les mêmes privilèges que les autres classes.
Ce point de vue nous livre quelques clins d’œils à l’univers vidéo-ludique. En effet, c’est à la manière d’un FPS, que se déroule par exemple une des batailles « nocturnes » du train. Le spectateur accompagne le protagoniste niveau par niveau (illustrés par les wagons) jusqu’à la fin du jeu. Une fin qui ne vous apporte pas forcément satisfaction car on vous apprend que vous pouvez recommencer la partie avec un niveau de difficulté plus relevé, mais qu’il n’y aura aucune nouveauté. Reste tout de même une fin alternative si vous avez fait les choses dans l’ordre…
Le second semble nous peindre un tableau beaucoup plus sombre et inquiétant : Comment résumer à échelle réduite, ce qu’il se passe dans le monde actuel ?
Cette fois ci, ce point de vue peut simplement se résumer à sa couleur… je m’explique. Si on observe bien, on peut remarquer que le jaune est très présent dans tout le film. C’est d’ailleurs la toute première couleur que l’on peut découvrir dans l’environnement très sombre et gris des « queutards ». Elle symbolise la puissance teintée de traîtrise via la femme de l’avant du train (secrétaire du grand patron) qui vient enlever son enfant à la pauvre Tanya.
Mason (apparenté à une 1 ère ministre) porte également le jaune, mais sous son manteau « royal », on peut voir qu’elle dévoile une tenue violette qui symbolise une mélancolie, une solitude. Contraste d’un personnage qui se sent piégé dans sa propre caricature.
Mais on retrouve également le jaune dans les différents wagons, comme si cette société artificielle n’était que mensonge, un mensonge assumé. Cela cache quelque chose, le maître du train n’a certainement pas les « pleins pouvoirs », il est dépendant d’une chose bien supérieure.
En Corée (nationalité du réalisateur), cette couleur a pour signification la Terre. Volonté du réalisateur de l’associer à son oeuvre et d’induire que le train est le nouveau monde.
L’ascension du héros Curtis ne se soldera de toute façon pas par une victoire, on nous y prépare tout le long de son chemin. Après tout, qu’y a t-il au bout ? La vérité ? Le pouvoir ? Le bonheur ? Ce n’est pas ce que nous laisse penser tous ces indices.
Alors tout est donc désespoir ? Pas tout à fait, il existe peut être une alternative à cette société bricolée. Le train se veut symbole d’éternité mais aussi celui d’un tombeau d’acier …
La représentation des classes sociales et de la société à bord d'un train à la dérive. A prendre évidemment au second ou 3 eme degré. C'est une représentation de la dictature et du cule du chef. Mais on ne voit pas la finalité au bout du compte.
Film post-apocalyptique à la limite de la claustro, cette production narre la survie des dernières humains cloisonnés dans un train forcé de tourner inlassablement autour du globe. Tiré d’une BD française et mis en scène par le sud-coréen Bong Joon-ho, « Snowpiercer » se veut une subtile critique peu flatteuse d’une société socialement hiérarchisée. Artistiquement, c’est du lourd mais on peut pas en dire autant de sa construction narrative trop linéaire.
Le début de ce film post-apocalyptique ne m'a pas emballé. La faute à une photographie assez laide et des personnages sans relief. Mais en quittant le wagon de queue le film gagne en qualité. La touche de folie typiquement asiatique donne des couleurs à l'ensemble (les méchants déjantés, la violence exacerbée, les ralentis, etc.). Les bonnes idées se succèdent (spoiler: le wagon-aquarium, l'institutrice et sa classe fanatisées ...) jusqu'à la dernière image très belle.
La seule petite chose qui m'a fait hésiter à hisser ce Snowpiercer à la mention "Très bien", c'est le sentiment de longueur du film qui m'a habité tout au long du voyage et le manque de profondeur de la psychologie des personnages. Sinon pour le reste, c'est toute une originalité que cette histoire d’arche de Noé nouvelle génération. C'est nouveau, divertissant à souhait et les effets visuels sont très convaincants. Avec ces airs de science-fiction, la violence du film ne parait pas si improbable que cela. Le spectateur se surprend même, je pense, à se projeter assez facilement à bord de ce train sans fin. Ne restez pas sur le quai, embarquez!
Imaginez un peu le tableau: Après un dérèglement climatique ayant éradiqué la quasi-totalité de l'humanité, c'est désormais la SNCF qui dirige le monde et force les survivants à vivre (ou survivre c'est selon) dans un train qui ne s'arrête jamais (pas de risque de retard donc, ça change...) tout en classant, comme dans la vraie vie, ses passagers selon leurs moyens, allant du grand luxe à la misère la plus profonde. Une poignée de miséreux vivant en troisième classe entame une mutinerie contre les dirigeants injustes du train, aidés en cela par un coréen toxicomane, ingénieur de la fabrication du véhicule. Une fois passée la digestion de cette incroyable histoire, on suit notre bande de mutins remontant les wagons avec une soif de vengeance, allant de découvertes en aberrations pour le spectateur. Anticipation oui, mais jusqu'à un certain point de crédibilité. De plus un tel scénario aurait mérité un peu moins de sérieux, et nettement plus de fun et un zeste d'humour afin de rendre le métrage un chouilla plus sympathique et crédible. J'invite les gens à lire ou relire la BD originale, laissant plus de place à l'imagination, que de se taper ce huis clos linéaire peu digeste.
Tiré de la BD du même nom, l’histoire se passe sur une Terre glacée post-apocalyptique, dans un train de plusieurs de dizaines de wagons, assurant sa propre énergie en ne s’arrêtant jamais, sur un parcours perpétuel et multi-continental. Y sont refugiés les survivants de l’humanité, repartis hiérarchiquement selon les compartiments. Du créateur déifié qui réside en tête dans le luxe le plus insolent, aux fourgons à bestiaux de queue où vit la lie de l’humanité, dans une insalubrité, une misère et une maltraitance des plus abjectes. C’est de cette fange que surgira un groupe de révoltés qui tentera de monter vers l’avant afin de renverser le pouvoir. Le début le film s’apparente à un jeu vidéo vu cent fois basé sur la baston, l’action, avec augmentation du niveau, des pertes et des victoires à chaque wagon conquis. Mais la progression nous glace bientôt par la compréhension organisationnelle d’un système dont la monstrueuse tyrannie s’avère inhérente à l’esprit humain et nécessaire à maintenir l’écosystème, économique, social et démographique de cet effroyable radeau de la méduse. Mieux qu’une métaphore du train en tube digestif, on y découvre l’illustration de l’organisation humaine dans toute son horreur. Impressionnant film de science-fiction, d’action, et de philosophie mené par les excellents John Hurt, Ed Harris, Song Kang-Ho, Tilda Swinton, Jamie Bell, et un surprenant Chris Evans enfin dans un rôle d’antihéros crasse, perturbé et déchiré entre l’ignominie et l’héroïsme.
Film oubliable, personnages pas très intéressants, l'intrigue assez plate, le côté lutte des classes "pour les nuls" exaspérant; Néanmoins, les décors sont assez réussis, installant une atmosphère oppressante, donc jouissive.
Tiré d’une bande dessinée française (« Le transperceneige » de Lob, Rochette et Legrand), le film est une belle réussite visuelle et narrative. Suite au réchauffement de la planète, les hommes ont voulu refroidir la Terre en 2014 en pulvérisant un gaz dans l’atmosphère. Résultat : une glaciation ! Des hommes, des animaux et des plantes ont pu prendre place dans une version moderne de l’Arche de Noé, un train qui fait le tour de la Terre en un an depuis 17 ans. A l’arrière, les prolétaires (on y trouve Octavia Spencer et John Hurt, en vieux sage unijambiste) et au fur et à mesure que l’on progresse dans le train, se trouvent des classes dont le bien être s’améliore. Ed Harris est le conducteur du train. Belle reconstitution d’un microcosme avec une thématique environnementale. .
On ne peut pas passer à côté de ce TGV futuriste. Une claque visuelle, de l'action à gogo, des personnages taillés sur mesure. Un bijou d'action ferroviaire.
Un film surprenant, avec un scénario original, une première moitié prenante, et un soufflé qui retombe à la fin, dommage car le film était parti sur de bon rails, si je puis dire; les acteurs sont assez moyens, et les scènes d'action sont too much, ce qui parfois les rend grotesque. Dommage, ça faillit être un bon film.