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    La Vallée de la peur
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    Topaze87
    Topaze87

    8 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2024
    Un très bon western de Raoul Walsh qui de par son atmosphère pesante flirte avec le film noir. Robert Mitchum est parfait dans son rôle.
    chrisbal
    chrisbal

    15 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2023
    Un western sombre et grave (la photographie en noir et blanc accentuant l'effet) mettant en scène Robert Mitchum et Teresa Wright, tous 2 excellents, au service d'un scénario intéressant (même si relativement prévisible) et d'une narration originale, puisqu'il s'agit de flashbacks (peut être un des tous premiers westerns utilisant ce style, en tout cas bien avant "L'homme qui tua Liberty Valance").
    On suit le récit de Jeb Rand depuis son plus jeune âge sans jamais s'ennuyer, Raoul Walsh mettant en avant la psychologie de ses personnages et multipliant les moments forts, que ce soit dans la relation amoureuse ou dans les différents affrontements.
    Relativement peu connu, "La vallée de la peur" fait cependant parti des "100 chefs-d'oeuvre du western", ce qui est largement mérité...
    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 991 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 juillet 2023
    Dès le début la narration en flash back fait craindre le pire avec la voix off. La suite n'arrange rien : lenteur de la mise en scène, mauvais jeu des acteurs. On a même droit à Mitchum qui pousse la chansonnette...Raoul Walsh ou pas, un western très mineur et oubliable.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 594 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2022
    Un western qui se démarque de tous les classiques tournés pendant « l’âge d’or » du genre. Point de grandes chevauchées, point d’héroïsme, pas de référence à la moindre conquête. Par l’ambiance et le style, il tend vers le film noir et par l’histoire, les personnages et le poids du destin, vers la tragédie. Mais son originalité principale réside dans les liens qu’il établit avec la psychanalyse, qui fait à l’époque son apparition dans le cinéma Américain. Cette dimension est constamment présente : le personnage de Jed est marqué par un traumatisme d’enfance, qu’il faudra mettre à jour. Ses comportements sont déterminés par ses tourments et ses interrogations sur son histoire et sur sa nature. Les dangers ne proviennent pas que d’un « ennemi » extérieur, comme traditionnellement dans le genre, ils sont aussi et surtout intérieurs. La plus grande partie du film est constitué d’une narration par Jed des évènements marquants de sa vie ; mais cette narration s’adresse à Thor, sa sœur « adoptive » (encore qu’un certain flou subsiste jusqu’à imaginer un inceste), qui a vécu la plupart des dits évènements ; cette narration est alors plutôt une revisitation de son existence, un exercice cathartique. La mise en scène de Walsh est efficace et parfaitement adaptée au propos, ce qui fait de « Pursued » (« Poursuivi », le titre original) une œuvre marquante.
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    6 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2022
    Dans le genre western, nous avons ici un film psychologique. Avec le personnage de Robert Mitchum qui a vécu des scènes traumatisantes dans son enfance, qui reviennent par flashs, sans qu'il comprenne d'où elles viennent. Puis cela reviendra progressivement bien sûr. Il apparaîtra que sa famille a été massacrée et qu'il a été recueilli par une autre famille lier ou massacreur.
    Robert Mitchum incarne ce personnage dont le parcours est sinueux, personnage principal, car ses soucis psychologiques n'en font pas un personnage très sympathique, mais le spectateur comprend qu'il a vécu quelque chose de traumatisant.
    Ce western psychologique est très bien écrit et rondement mené. Un élément important est la photographie du film, en noir et blanc des images où plutôt le noir domine, mais aussi le blanc, sans trop de gris. Que ce soit en extérieur de jour ou en intérieur. Et avec d'ailleurs beaucoup de scènes qui donnent l'impression de se dérouler ni de nuit ni le jour dans un entre-deux comme si nous étions dans l'esprit du personnage de Robert Mitchum en permanence entre deux navires entre son cerveau enfant et son cerveau d'adulte qui n'a pas encore compris ce qui s'est passé où il se trouve où il va aller.
    Estonius
    Estonius

    3 338 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 novembre 2021
    On ne s'en aperçoit évidemment pas de suite mais le film monté en flash-back contient dès le début une belle erreur de narration, puisque la scène d'intro retire tout suspense à la scène de la chambre nuptiale. Le film est long à démarrer et ne s'active qu'après que Mitchum soit revenu de la guerre, Toute la fin est absurde, le retournement de veste de Teresa, l'explication psychanalytique, et le final abracadabrantesque. Le pari affirmé des auteurs de vouloir faire un western psychanalytique ne m'a pas paru réussi, reste quelques scènes mémorables comme la scène du bal et ce qui s'en suivit, une magnifique photographie, l'interprétation habité de Robert Mitchum ou la présence de Teresa Wright dont la beauté crève l'écran.
    Cineseba
    Cineseba

    43 abonnés 623 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2021
    « On est habitué de voir des cow-boys se rivaliser, des bandits, des indiens et des shérifs dans des westerns, ce qui n’est pas le cas pour le film « La vallée de la peur » ... Ce fabuleux film est, pour moi un western vraiment ex-cep-ti-on-nel ! Wouah ! Vraiment original, là où s’en mêle la psychanalyse ! C’est une triste histoire d’un jeune cow-boy Jed Rand, traumatisé par les souvenirs des bottes où étaient accrochés des éperons, allant et venant sur un paquet de bois quand il était un petit garçon caché pour éviter le massacre qui a décimé sa famille ... Il est recueilli par sa mère d’adoption de deux enfants, qui est en réalité, une sœur d’un tueur. Ce traumatisme sera refoulé mais resurgit à chaque fois dans ses cauchemars ... Il se reconstruit mais il est obsédé par son passé obscure. Il voudra fouiller pour comprendre comment il en est arrivé à souffrir à cause de ses souvenirs inexplicables. L’intrigue est exaltante, passionnante ! Des secrets familiaux, des non-dits peuvent peser dans la vie de tout le monde. Ouh, le film est plein de mystères et de suspenses que j’ai parfois l’impression de vivre dans une atmosphère hitchcockienne avec des protagonistes tellement imprévisibles, là où règne la haine palpable et la vengeance ! Totalement intriguant ! Le cow-boy Jeb Rand est joué par l’acteur magistral Robert Mitchum, l’inoubliable pasteur dans « la nuit du chasseur » de Charles Laughton ! Il est époustouflant, il ne surjoue pas pour se montrer comme un héros fort ... C’est juste un simple cow-boy qui ne comprend pas pourquoi des malheurs s’acharnent contre lui ! Des personnages sont bien exploités dans le film pour comprendre chaque de leur vision. Ils nous frappent par leurs rapports qui s’affrontent ... il faut absolument voir ce film !

    Le film « la vallée de la peur » est aussi une magnifique photographie en noir et blanc. J’adore voir la caméra prendre le temps de filmer sans bouger devant les personnages qui prennent le temps d’observer, de réagir et de s’exprimer ... Et, le noir et le blanc renforce la beauté du film et l’intensité des jeux d’acteur ! A absolument voir ! J’ai adoré ce film »
    HibouDesNeiges
    HibouDesNeiges

    7 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2020
    Je découvre ainsi Walsh avec l'un de ses films majeurs des années 40 et je dois bien reconnaître que mon avis est très partagé. J'ai, d'une part, apprécié le travail sur la lumière, le jeu maîtrisé des acteurs (Mitchum est d'une classe inégalée), quelques musiques entraînantes et quelques scènes réellement troublantes : certains passages sont parfaits, comme celui de l'enrôlement pour la guerre contre les Espagnols, où le prévôt Callum, introduit par une musique angoissante, un habile jeu de caméra et un habit noir qui assombrit l'écran incarne à la perfection le pouvoir en temps de guerre. D'autre part, cependant, je dois reconnaître que le film a plusieurs scènes superflues, une omniprésence musicale malséante (certaines scènes tout à fait ordinaires, comme une course de carriole sont secondées par des musiques épiques, presque conçues pour de grandes batailles, c'est risible), une grandiloquence hollywoodienne indécrottable, des failles scénaristiques graves, notamment dans le comportement binaire et d'une extrémité qui confine à la bêtise de Teresa Wright, dont l'attitude n'est jamais rationnellement explicable... Je suis donc partagé. C'est un western à découvrir, et c'est une belle histoire, mais son dénouement n'est pas crédible (en plus d'être ridicule) et certaines scènes ennuient plus qu'elles n'intriguent...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2017
    Un western atypique qui fait la part belle à la psychanalyse au détriment de l'action. C'est parfois presque du Hitchcock dans l'ambiance, la caméra et les secrets. Vraiment intriguant.
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 avril 2017
    Dans ce western psychanalytique signé Raoul Walsh, ce qui pose problème est moins le western que la psychanalyse, représentée à gros traits et finalement inutile dans l'évolution des personnages. Tout ce qui se rattache aux souvenirs confus de Jeb Rand et au refoulement, mis en scène par une construction scolaire en flashbacks, ne donne jamais d'épaisseur au film mais le rend au contraire lourd, de même que les nombreux dialogues où les personnages ne sont que que dans le commentaire de leurs sentiments et de leurs doutes, constamment explicités. Cette dimension psychanalytique, qui demeure le fil rouge de l'histoire, est parfois mise à l'écart au profit d'une pure histoire de vengeance qui donne lieu à quelques très bonnes scènes, celles où le montage se fait plus concis et plus nerveux, où le cinéma de Walsh se résume à une simple affaire de composition du cadre, de suspense, d'accélérations et de ruptures. Il ne s'agit plus alors que de rivalités, d'un homme qui veut en tuer un autre, et dans un rôle de protagoniste dépassé et persécuté, Robert Mitchum est remarquable dans la mesure où il joue de son charisme pour mieux appuyer le contraste avec les limites de son personnage. Outre les scènes de pure action, les personnages sont l'autre point intéressant du film, passionnants dans leur évolution, notamment cette mère aimante au début qui s'apparente presque à une sorcière couchée au fond de son lit des années plus tard. "Pursued" est un film ambitieux, foisonnant sur le plan narratif, qui rate sa proposition tragique mais qui garde le cap en s'accrochant au point de vue de son personnage principal, assez proche d'une figure de film noir.
    peter W.
    peter W.

    42 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 octobre 2016
    Une histoire de vengeance au long cours et de secrets familiaux refoulés proposés sous l'aspect d'un western. Le réalisateur ne montre pas son efficacité habituelle, sa réalisation poussive ne soulève pas l'enthousiasme. Le film sort juste un peu du lot avec la présence de Mitchum qui commence à prendre une vrai dimension.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juillet 2016
    Certes la restauration de La vallée de la peur est d'une grande qualité, tout comme sa photographie et sa mise en lumière, pour autant Raoul Walsh ne propose rien de nouveau. C'est un western dont l'histoire nous a été maintes fois racontée : une revanche mûrie depuis l'enfance et devenue objectif quasi unique du héros central incarné par Robert Mitchum, dans un de ses premiers grands rôles. Un récit agrémenté de la traditionnelle idylle amoureuse qui ici cependant a des reflets psychanalytiques qui viennent densifier le propos. Ainsi, les obsessions passées rejoignent les obsessions présentes des personnages, entre revanche et amour.
    Fernando P
    Fernando P

    6 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2015
    Des personnages complexes et tourmentés évoluant dans un récit limpide piloté par un metteur en scène surdoué qui s'est dit comme ça : et si je faisait un psycho- western ,rien que pour enquiquiner Hitchcock...et bien, il a parfaitement réussi et je ne suis pas loin de penser que peut être,effectivement,le cinéma c'était mieux avant.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 064 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2014
    Je n'ai pas vu beaucoup de films de Walsh, mais celui-là est assez exceptionnel. En fait ça a tout de la grande tragédie grecque (sauf la fin, mais j'y reviendrai), on a un personnage hanté par son passé, un amour fou, de la haine, de la vengeance, une "fratrie" qui vole en éclat et surtout le fatum de ce héros ! Le tout donne un western franchement grandiose, parce que ça en jette !

    Le film est plein de scènes assez intenses, le départ de Mitchum (charismatique comme toujours) pour la guerre, les aveux des sentiments entre les deux, le frère qui commence à s'emporter contre Mitchum, les fusillades, la fin ! Walsh sait créer des moments forts dans son film et ils sont forts car inévitables et tragiques. Tout est inscrit dès le départ, on a toutes les cartes en main, il n'y a de réel suspens sur l'amour entre les deux personnages, on sait que tout le reste du film qui se déroule en flash back va nous expliquer comment on en est arrivé là, comme dans la tragédie antique, on connaît la fin par avance, il nous manque de voir le destin à l'oeuvre manipuler nos héros pour faire en sorte que les étoiles s'alignent et parviennent à cette conjoncture inévitable. Et ça je trouve ça fort, on est d'autant plus impliqué que l'on sait l'histoire sans issue, on sent le carnage venir.

    Comme quoi il n'y a pas que le western spaghetti qui parvient à transformer ses héros en héros grecs.

    Après, comme c'est un western et pas une tragédie grecque et comme le disait Walsh lui-même les mangeurs de popcorn ne le toléreraient pas, on a droit à une fin de western, néanmoins elle est vraiment réussie et très belle, même si on ne m'ôtera pas l'idée que ça aurait dû finir autrement.

    Du coup il me tarde de voir d'autres films de Walsh (dont c'est le premier western que je vois) histoire de voir si on retrouve cette forte influence mythologique, parce que l'ouest sauvage est réellement milieu propice à l'adaptation de récits mythologiques. C'est le genre de réadaptation (bien que ça ne soit réellement adapté d'un récit quelconque (enfin pas que je connaisse)) que j'aime voir, on a quelqu'un qui sans recopier un schéma d'un mythe connu a malgré tout compris à l'essence du récit tragique. Et ça c'est fort. D'ailleurs ils l'ont bien plus compris que tous les gommeux tape à l'oeil qui réalisent leur pseudo peplum prétendant raconter l'histoire antique. La simplicité d'un western est beaucoup plus éloquente.

    De plus, entre un décor de western, désertique… on n'est pas si loin des ruines de Médée ou d'Oedipe Roi de Pasolini.
    Caine78
    Caine78

    6 695 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Car même le western est touché par la psychanalyse, « La Vallée de la peur » présente un héros hanté par ses démons et un passé dont il a beaucoup de mal à se défaire, et ce bien qu'il n'y soit pas pour grand-chose. Ce n'est pas aussi captivant ni magistral que l'on aurait pu s'attendre de la part de Raoul Walsh, mais le bonhomme s'y connaît toutefois pour nous offrir des personnages ayant de l'épaisseur et de l'intérêt, le tout porté par des enjeux dramatiques de bonne facture et une interprétation de qualité. Et s'il manque parfois un peu de densité, le scénario propose suffisamment d'éléments pour que l'on suive l'évolution de ce drame familial jusqu'à la dernière minute : du bon cinéma.
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