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    Le Coup de l'escalier
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    noodles2
    noodles2

    90 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2024
    Chef d'oeuvre du genre, au même titre que l'Ultime Razzia et Quand la ville dort !
    Robert Wise est un cinéaste très éclectique, injustement oublié des critiques de cinéma, et a touché à peu près à tous les genres (tout comme William Wyler ou Richard Fleischer). C'était un grand cinéaste populaire qui a un certain nombre de chef d’œuvre a son actif : la comédie Musicale avec "West Side Story", les drames de boxe avec "nous avons gagné ce soir" et "marqué par la haine" , le film de guerre "La canonnière du Yang Tsé", le drame criminel avec "je veux vivre", la science fiction avec 'le jour ou la terre s'arrêta" ..
    Le coup de l'escalier, drame de Braquages ET Film Noir, n'a pas prit une ride en 65ans. La photo noir et blanc est magnifique (on imagine bien qu'il puisse faire parti des références de Melville) et on suit la lente descente aux enfers de ces braqueurs aux abois abimés par la vie, chacun dans son genre. Ils ne sont pas binaires. Le personnage joué par Robert Ryan n'est pas présenté uniquement comme un raciste violent mais il a au fond une certaine humanité. Les dialogues sont très pertinents ("je me fou de connaitre le sentiment de ton grand père d'Alabama sur les noirs" dira Ed Begley à Robert Ryan avant le Hold Up). Le message anti raciste du film est claire et c'est ce sentiment qui conduira les protagonistes à leur perte. On est loin des Happy-end Hollywoodiens.
    A noter aussi l'interprétation de Ed Begley, un grand second rôle de l'époque, habitué aux salauds, qui montre un autre visage ici.
    Noir.. très noir..
    selenie
    selenie

    6 256 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2023
    Ce n'est pas le braquage lui-même qui est au centre du récit, mais le cheminement de chacun. Robert Wise prend le temps de nous montrer qui sont vraiment ces hommes, afin qu'on comprenne ou pas leur motivation, allant jusqu'à certains passages qui semblent plus ou moins intéressants. On peut pourtant penser que cette première heure est un peu longue, et qu'elle vampirise la partie braquage qui semble alors un peu vite expédiée. Mais le réalisateur soigne sa mise en scène, prend son temps, il met en place une bascule du cadrage, les plans larges sont au début plus nombreux avant de se raréfier, les gros plans se font plus importants au fil du récit accentuant du même coup le côté anxiogène. Niveau acting, Belafonte est un peu trop stoïque, notamment avec sa famille dont l'émotion manque un peu, par contre Robert Ryan est une fois de plus impeccable, Ed Begley n'est pas en reste, à la fois piteux et touchant. On aurait aimé aussi que les femmes soient moins oubliées, deux sublimes actrices qui sont un peu sous-exploitées. Sur la notion de racisme, on pense un peu à une anti-thèse du film "La Chaîne" (1958) qui était plus optimiste et teinté d'espoir.
    Site : Selenie.fr
    Yves G.
    Yves G.

    1 464 abonnés 3 489 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mai 2023
    Dave Burke (Ed Bigley), un ancien policier corrompu, cherche deux acolytes pour braquer une banque dans le nord de l’Etat de New York. Il convainc Earle Slater (Robert Ryan), un ancien soldat, et Johnny Ingram (Harry Belafonte), un chanteur noir criblé de dettes. Mais la rivalité entre les deux hommes compromet vite la réussite du hold-up.

    "Le Coup de l’escalier" est l’œuvre de Robert Wise, un des réalisateurs les plus étonnants de Hollywood. Il tourne d’abord des films de série B, d’horreur, de science-fiction, un western et même un péplum (avec Brigitte Bardot !) avant d’accéder tardivement à la célébrité avec "West Side Story" en 1961 et "La Mélodie du bonheur" en 1965 qui seront l’un et l’autre couverts d’Oscars. Il n’avait guère joué de rôle dans "Le Coup de l’escalier", sorti quelques années plus tôt, un film de studio dont l’initiative revenait à Harry Belafonte alors au sommet de sa gloire.

    Dans son "Dictionnaire du cinéma", Jacques Lourcelles a consacré quelques lignes à ce film noir méconnu, dont le sujet est moins l’organisation d’un hold-up ("Quand la ville dort" est son modèle indépassable) que le racisme viscéral de l’un de ses protagonistes. Il parle d’un film sur l’échec, d’une « élégie glaciale », d’une « pavane pour l’agonie de trois losers, de trois has-been saisis dans un univers urbain qui les encercle et les asphyxie ».
    C’est l’inconvénient de lire d’autres critiques avant d’écrire la sienne : que peut-on rajouter à celles qui ont déjà tout dit ?
    Redzing
    Redzing

    1 120 abonnés 4 471 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 novembre 2022
    Un ancien policier anéanti. Un ex-taulard violent et raciste. Et un musicien noir criblé de dettes de jeu. Ces trois hommes n’ont pas grand-chose en commun, si ce n’est qu’ils sont au bout du rouleau, qu’ils ont quelque chose à se prouver à eux-mêmes, et qu’ils vont participer à un braquage en apparence facile…
    Davantage un drame qu’un polar, « Odds Against Tomorrow » met beaucoup de temps à démarrer. Le scénario insiste lourdement sur la déliquescence de nos protagonistes, et leur tentatives ratées de s’en sortir par leurs propres moyens. Se permettant aussi quelques digressions sur le jazz ! Les choses ne bougent réellement que dans le dernier quart d’heure, présentant le casse, dont l’issue est prévisible, s’agissant d’un film noir.
    Néanmoins, malgré des personnages antipathiques, le film est porté par trois excellents acteurs qui y apportent beaucoup d’humanité. Tandis que la mise en scène de Robert Wise n’a rien d’anecdotique. Le réalisateur étant particulièrement à l’aise dans les scènes de rue, les choix de contre-plongées et de contraste noir & blanc donnant un aspect à la fois réaliste et légèrement baroque au récit.
    Pour l’anecdote, la légende raconte qu’il s’agit de l’un des films préférés de Jean-Pierre Melville. Peu étonnant quand on voit les similitudes avec ses films, en particulier « Le Cercle Rouge » !
    Loïck G.
    Loïck G.

    337 abonnés 1 671 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2022
    Il n’y a rien de transcendant dans la mise en scène de Robert Wise qui privilégie ici la psychologie des personnages à leurs mouvements de mauvais garçons. On a parlé de film noir, dans l’esprit social et humaniste de l’époque, le racisme étant la pierre angulaire des rapports entre ces trois malfrats, l’un ne supportant pas la négritude de son partenaire. Il est joué par Harry Belafonte très impliqué dans le projet. L’ambiance dans la bande n’est donc pas au beau fixe et Robert Wise ne fait rien pour endiguer ce flot de haine qui ressurgit à plusieurs moments. Au plus fort de l’action, il sera fatal. L’empreinte de ce film aujourd’hui réside peut-être dans son final , avant que le braquage n’ait lieu. L’attente du trio autour de la banque est quasiment filmé en temps réel . La mise en scène cette fois se distingue par ses apartés. Robert Wise les observe les uns après les autres, et laisse filer le temps à travers les artères de la ville où les habitants regagnent tranquillement leurs pénates. Entre chien et loup . Un tableau de peintre… AVIS BONUS Deux spécialistes se penchent sur l'œuvre et son auteur, instructif !
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    konika0
    konika0

    27 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2022
    L’ascension et la chute
    L’Iris de Questembert a eu la formidable idée de proposer à la programmation (en 35 mm s’il vous plaît) ce petit bijou de noirceur de Robert Wise. Un requiem pour le film noir, avant de passer à autre chose, West Side Story par exemple.
    Dehors il fait froid et les rues de New York sont venteuses. Dans le cœur de nos protagonistes, c’est un peu pareil vu qu’ils sont déjà morts. Un ancien flic viré, un crooner de cabaret fauché et un bandit vétéran d’on ne sait quelle guerre s’associent dans l’organisation du casse d’une banque. Bien sûr, c’est l’histoire d‘une fois, un one shot pour résoudre tous les problèmes des uns et des autres. Et bien sûr, ça ne va pas bien se passer.
    Le principe du bon film de braquage n’est pas tant de montrer le casse lui-même que les problèmes qui l’ont causé ou qu’il va entraîner. Le principe du polar noir, c’est qu’on n’échappe pas à son destin, surtout si celui-ci mène au cimetière. Ainsi, ce qui compte, c’est moins l’action que la psychologie des protagonistes. Nous tenons là une histoire d’hommes. Voici trois types qui se démènent à vouloir compter. L’un vit avec son chien dans son hôtel miteux. L’autre, abonné aux dettes de jeux, regrette l’absence de son ex-femme qui le méprise. Le troisième n’admet pas que sa nana rapporte l’argent du foyer quand lui ne réussi jamais rien. Or on le sait, la frustration rend con, surtout si on est un homme. Le désir d’ascension sociale de chacun des trois va les mener dans le mur car le crime ne paie pas et surtout car c’était écrit. On ne peut pas réussir quand on s’en croit pas capable. Autour de ces mâles, des femmes émancipées, souvent victimes des névroses de ces messieurs et pourtant compatissantes. Ce vide en eux est à l’image de tous ces plans figés d’une ville creuse, d’un ciel menaçant et d’une eau qui ne sait pas où elle va. C’est sûrement la plus grande force visuelle de ce film de Wise. Il utilise une pellicule infrarouge qui relève tous les contrastes et donne aux plans nocturnes un relief nouveau. A de multiples égards, on pense au meilleur de Michael Mann (Heat et Le Solitaire entre autres), tant à l’image qu’au procédé narratif. Bref, c’est beau. A l’interprétation, c’est nickel. On aimera en particulier la partition d’un Harry Bellafonte qu’on ne savait pas si bon. A ce titre, les scènes chantées au bar sont proprement sublimes (la lumière, le dialogue en champ-contrechamp, l’intervention déglinguée …). Si le suspens final n’est pas forcément à la hauteur, ça compte peu au regard de ces magnifiques portrait d’hommes … et de femmes. A voir et revoir, cette scène de séduction fiévreuse entre le personnage de Slater et la voisine. Électrisant. Pour un chant du cygne, le film noir sème les graines qui feront renaître le genre encore et encore dans les décennies à venir.
    soulman
    soulman

    87 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2021
    Un chef d'oeuvre du genre, vif, sans temps mort, où Robert Ryan trouve un de ses plus rôles, partagé entre Shelley Winters et Gloria Grahame (excusez du peu !). Il campe un personnage de malfrat sur le retour, dont le racisme aveugle et la brutalité feront échouer toute l'affaire (la scène dans le bar où il est provoqué par un jeune militaire est hallucinante). Face à lui, le jeune Harry Belafonte est étonnant de maturité, particulièrement convaincant (et pour cause) dans la très belle scène du night-club où il chante et joue du vibraphone. La B.O. est d'ailleurs épatante, tout comme le générique et la mise en scène au cordeau du sous-estimé Robert Wise.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    276 abonnés 2 880 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2021
    Policier psychologique classique signé Robert Wise, qui aborde de manière frontale la question du racisme et ses conséquences sur un trio de personnages en butte avec leurs convictions et leur désir de revanche. L’atmosphère sombre qui émane du film perdure d'un bout à l'autre, après une longue mise en place le crescendo de la dernière demi-heure s'avère très efficace. Il faut dire que le film bénéficie d'un trio d'acteurs très à la pointe, notamment Harry Belafonte parfait en musicien torturé par ses échecs. Très symbolique et (heureusement ) assez court, le Coup de l'Escalier est un polar solide à l'ambition maîtrisée, typique des années 50 finissantes.
    Oblomov
    Oblomov

    2 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2020
    Cela ressemble énormément au film de JOHN HUSTON "quand la ville dort"... mais cela n'atteint malheuresement pas le niveau de ce dernier classique cité. Pourtant le film avait énormément de potentiel. Un casting de premier choix, une description du racisme, la vie difficile des petit gens...mais c'est tout. LE film est assez mal raconté, on se perd dans des scènes dont on se demande qu'est ce qu'elle vienne faire là. On se demande a quoi sert le role de SHELLEY WINTERS.
    ROBERT WISE connait très bien son métier de réalisateur, il nous fait de joli cadre originale avec une belle lumière.
    Dommage...
    Hotinhere
    Hotinhere

    555 abonnés 4 963 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 novembre 2020
    Trois personnes que tout oppose décident de braquer une banque. Un film noir nerveux, doté d'une belle mise en scène, qui s'intéresse plus à la psychologie des personnages qu'au braquage en lui même, desservi par quelques longueurs.
    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 991 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 octobre 2020
    Ou comment la haine raciale au sein de braqueurs fait foirer leur casse. Lent à démarrer et peu crédible dans le casse avec une fin trop symbolique. Mineur, avec New York en 1959.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 153 abonnés 5 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2020
    Le film est d'abord le portrait de trois protagonistes. Une description lente et psychologique.
    C'est aussi une attente et un suspense autour d'une ambiance noire très réussie.
    Puis c'est un dénouement tragique et sans appel.
    Bon film
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Le propos anti raciste prend le pas sur le film qui en devient presque chiant. Le racisme c'est comme la nudité , dès qu'on veut rallier le public à son art il suffit d'en parler.
    peter W.
    peter W.

    43 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2017
    Le genre de petit policier qui prend de la valeur les années passants. La réalisation a pris une belle patine et les acteurs présents sont des légendes. Certes c'est loin d'être parfait surtout avec le besoin de l'époque d'insister parfois lourdement sur les caractères des personnages. Le réalisateur réussi tout de même à faire une pierre deux coups en réalisant un policier et un film anti raciste avec une chute finale imparable et pleine d'humour noir ou plutôt anthracite.
    Romain Z
    Romain Z

    13 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2016
    2 ans avant West side Story , Robert WISE revient au Film Noir dans son mode d'expression originale .On y retrouve d'ailleurs 2 comédiens emblématiques : le fabuleux Robert Ryan et la trop rare Gloria Grahame. Curieux film en vérité dont la 1ere partie (anti) scénarise par le génial (et black-listé) Abraham Polonsky n'est rien d'autre qu'un ultime hommage au genre ou dans un époustouflant grain Noir et blanc gravitent tout en tension, les figures iconiques du Film Noir . La dernière partie, anecdotique et bâclée démontre encore une fois que le genre est avant tout une proposition de mise en scène et une manière de composition,assez éloigné des enjeux du récit.
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