Avis : Burn After Reading - Page 7

on connaissait les frères coen à court d'inspiration, à l image du héros de Barton Fink , obligé de couper avec la réalité pour produire de l'écriture. C'était, en fin de compte, leur marque de fabrique, ne nous demander pas d'écrire un film , nous ne savons pas , blood simple les avaient vidé de leur veine créatrice.
on fera du décalé systématique, du faux film de genre, du "faucon maltais" façon burlesque, comme le trés brillant (et trés drole) Big Lebowski.
ce ne sont pas des films mais bien une série que font les coen: esprit identique, memes acteurs, un état et une époque diffèrente à chaque fois, avec le style musical qui s'y rapporte.
Bref des recettes de cuisine , avec quelques éclairs ( the barber, magistral) et une rémission (la première heure de no country, exceptionnelle course poursuite , réalisée avec brio).
Burn machin est sans doute leur plus mauvais film : d'abord parce qu il leur ressemble trop, et rien n'est pire que de se pasticher soi meme, ensuite et surtout, il est plus que sommairement réalisé et ça on n'était pas habitué avec eux.
enfin clooney , pitt et la rousse russe dt le nom m échappe sont pathétiques de mimiques. les films à distribution pléthorique de stars confirmés sont toujours mauvais.
il n y avait pas l ombre d'une chance que le western des coen soit bon, le western est un genre tragique et grandiose , porteurs de grandeurs auxquels les coen ne sont pas sensibles.

L'un des plus mauvais film que j'ai vu de ma vie! Pourtant quand on voie le casting ça donne envie! Mais dès les premières minutes du film le ton est donner: Des personnage grotesques, pathétiques et sans aucun charisme! Point d'orge de la nullité absolue de ce film, la mort de Brad Pitt, ridicule! Je me suis vraiment em***dé pendant 1h30. Ce film, censé être une comédie, a vraiment eu du mal a me faire esquissé le moindre rictus... Bref, regardez un match de curling, c'est tout autant intéressant.

Quelle déception, l'histoire est sans interet et la comédie est rarement drole. Ce film n'apporte rien. Pourtant les réalisateurs comme les acteurs sont excellents, mais pour aboutir à quoi ? Je n'ai pas de réponses en sortant de la séance.

Burn after reading ou l'histoire peu captivant d'un professer d'aérobic écervelé retrouvant les mémoires d'un ancien agent de la CIA. L'intrigue est donc réellement inconsistante et initéressante. La part purement visuelle et esthétique de cette réalisation est bâclée, expédiée sans aucun travail. Heureusement, le film est sauvé par quelques bonnes interprétations à l'exemple de celle de George Clooney qui, même s'il endosse le rôe le plus minable et le plus bulgaire qu'on puisse imaginer, parvient à nous arracher quelques sourires par sa présence appréciable. John malkovitch également fait preuve d'un talent rare et s'implique beaucoup dans son rôle de névrosé. Mais si je met de côté la performance des acteurs, il s'agit là du film le plus gras et le moins profond sur lequel mes yeux ont pu se poser. Néanmoins quelques passages sont assez jubilatoires et je ne peux donc pas le vouer totalement aux gémonies bien que ce ne soit pas l'envie qui me fasse défaut.

It's all gooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooood

Un très bon scénario plombé par une réalisation vraiment trop conventionnelle voire basique. J’attendais mieux des réalisateurs du cultissime « No country for Old Men ».

Casting génial pour un super film. J'aime beaucoup Brad Pitt dans se role d'idiot.

Prenez tout plein de bons acteurs et actrices, proposez leur des rôle de tarés à tous et mixez le tout dans un seul et même film d'espionnage qui sera assez drôle. Vous obtenez Burn after Reading.
Zut, vous avez oublié d'ajouter un scénario cohérent dans la recette... Tant pis, ça se consomme quand même sans trop d'aigreur d'estomac si on évite de chercher un sens profond au plat final.

le moins bon film des frères cohen à mon avis, mais très bon quand même. excellente prestation de pittL la mise en place n'est pas aussi grandiose que dans les autres metrage des deux réalisateurs. voilà pour le bémol.

Ce film m'a fait repenser à un vieux film, le bucher des vanités... pourtant l'un et l'autre n'ont rien à voir, mais je leur ai trouvé un point commun ! Le fait qu'ils soient tout les deux sans queue ni tête, y a un corps qui se ballade mais on ne sait pas d'ou il vient, ou il va, et surtout pourquoi il y va ! -_- La seule chose que j'ai appréciée durant le film, c'est quand ma copine a posée sa tête sur mon épaule, mais vous me direz ça aurait pu se passer pour n'importe quel autre film ça ! -_- Nan franchement frères cohen ou pas, ce film est à chier, et il ne m'a fait rire aux éclats qu'une seule fois, avant de me plomber l'ambiance avec leurs scènes sanglantes... C'est pour moi une comédie qui se mêle à l'injustice, et dans mon esprit ça fait pas bon ménage.

L'humour des frères Coen est spécial, loufoque donc quand on le sait, c'est plaisant à aller voir, et on ne voit pas passer le temps, surtout avec une bonne fourchette d'acteurs qui jouent à merveilles leur rôle de déjantés

Cynique, cruel, fin et tout à la fois déjanté, "Burn after reading" porte bien la patte des frères Cohen. Sa distribution 5 étoiles y contribue pour beaucoup ! On pourra regretter une photographie un peu terne. Un très bon moment de cinéma !

« Burn after reading » ou littéralement « Détruire après avoir lu » (clin d'œil au générique de "Mission impossible"), clôt provisoirement la trilogie des idiots que les frères Coen avaient initiée en 2003 avec George Clooney qui il faut le reconnaître a merveilleusement servi leur initiative. À tel point que les trois hommes en remettront une couche en 2016 avec l’excellent « Ave Cesar ! ». Le tournage se déroule alors que les deux frères viennent d’accéder à la consécration définitive avec « No country for old men » qui leur a apporté quatre oscars dont trois les récompensant nommément (film, réalisateur et scénario).
Ils peuvent donc de se consacrer sereinement à ce qui sera leur première création originale depuis « The Barber » en 2001. On connaît le goût des deux hommes pour plonger leurs intrigues dans un genre classique du cinéma hollywoodien pour ensuite mieux le déstructurer de l’intérieur. Cette fois-ci, ce sera le film d’espionnage qu’ils vont sans cesse effleurer sans jamais se saisir pleinement de ses codes traditionnels qui sont pourtant nombreux. Certes, Osbourne Cox (John Malkovich) est un agent de la CIA qui se fait virer pour alcoolisme. Mais c’est l’idiotie de Chad (Brad Pitt) additionnée à celle de Linda (Frances McDormand), deux employés d’une salle de remise en forme qui va déclencher une série de catastrophes amenant les services secrets à s’intéresser à une affaire qui n’aurait jamais dû en être une.
En effet, obsédée par son physique, Linda s’est convaincue de devoir effectuer quatre opérations de chirurgie esthétique pour lesquelles elle n’a pas les fonds. Chad, de son côté, met par hasard la main sur un DVD appartenant à l’agent de la CIA viré dont il se persuade que les données qu’il contient sont ultra confidentielles. Les deux décident de concert qu’ils peuvent faire chanter son propriétaire. À partir de ce postulat de départ, il faut le reconnaître assez alambiqué, se met en place une intrigue dont la complexité des ressorts est quant à elle parfaitement digne de celle des films d’espionnage dont le charme consiste à promener le spectateur intrigué dans un entrelacs dont il ressort ébloui mais un peu hagard.
Mais une fois n’est pas coutume, ce sont les personnages eux-mêmes qui sont perdus. Pirouette scénaristique génialement efficace. Même à l’envers, les deux frères d’humeur taquine ont parfaitement respecté le cahier des charges. Mais s’il y a une chose que l’on comprend très rapidement, c’est que ce dernier segment de la fameuse trilogie des idiots va aligner les spécimens de l'espèce sans discontinuer jusqu’à la dernière image. À ce petit jeu, chacun des acteurs peut y aller de sa performance. George Clooney cette fois-ci accroc à son apparence, se prend à l’envie de faire du jogging dès qu’il baisse les yeux sur son ventre (les Coen en profitent au passage pour glisser un plan explicite dans Central Park en hommage au « Marathon Man » de John Schlesinger. Brad Pitt lui emboîte le pas, complètement décérébré sous son brushing blond platine. Frances McDormand ne s’en sort pas mal non plus en femme d’âge mûr voulant à toute force se refaire une jeunesse. J.K Simmons décidemment excellent, conclut brillamment cette pochade, en chef des services secrets éberlué qui referme un dossier qui n’avait vraiment rien pour être ouvert.
Excellent cru des deux frères parfaitement en confiance après le succès de « No country for old men » qui ne sont jamais aussi acerbes sur la société américaine que lorsqu’ils décident de présenter aux spectateurs la face goguenarde de leur créativité.

Quel délire encore des frères Coen ! Cette comédie parodique d’espionnage loufoque met en scène une tripotée de losers et d’idiots qui vont se croiser dans un fatras insensé fait de quiproquos tordants. Les dialogues sont un régal du genre et le génial casting s’éclate avec en tête les timbrés que sont John Malkovich et Frances McDormand sans oublier un Brad Pitt imbécile irrésistible et un George Clooney à contre emploi bien attaqué aussi. C’est complètement décalé tout en étant finalement assez plausible par les concours de circonstances présents. En tout cas on rigole beaucoup et le scénario est bien plus intelligent qu’il n’y paraît, la réalisation étant comme toujours avec les frangins Coen aux petits oignons. Ce n’est pas le plus grand métrage des frères mais Burn After Reading reste très réussi.

On reconnaitrait entre mille les films des frères Coen. Ils ont cette magie, cette folie particulière avec des personnages hors du commun et tout ça campé par des acteurs de renom (Brad Pitt excellent finissant dans un placard, Clooney en raté coureur de Jupons, Malkovitch en déprimé de la CIA, Frances Mac Dormand en femme quelconque pris dans la tourmente)
Un bon moment de cinéma .... décalé pour notre pur bonheur