Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Artriste
117 abonnés
2 007 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 7 juillet 2024
Film horrifique et fantastique, réalisé par Stuart Gordon, Les Poupées est un excellent long-métrage. L'histoire se déroule un soir d'orage, et nous fait suivre une famille recomposée comprenant Judy, une petite fillette, son père et sa marâtre, qui tombe en panne sur une route isolée. C'est alors qu'ils repèrent un grand manoir dans lequel ils pénètrent pour se mettre à l'abri. Là, ils tombent sur les propriétaires des lieux, un vieux couple dont l'homme est un fabricant de jouets, de poupées et de pantins. La demeure étant pleine de ces figurines en porcelaine ou de bois. Lors du repas, trois autres personnes font à leur tour irruption dans la bâtisse. C'est ainsi que ce groupe nouvellement constitué va passer la nuit entre ces murs. Mais durant celle-ci, les jouets vont se révéler comme possédés et prendre vie pour agresser et violenter les convives de passage. Ce scénario nous plonge pendant à peine une heure et quart dans une intrigue prenante. Une durée relative lui permettant de ne pas souffrir de longueurs. Le récit parvient à nous immerger dans son atmosphère macabre dès les premières secondes et cette dernière va encore s'accentuer au fil des minutes. En effet, plus le temps passe et plus l'ambiance horrifique mêlée à l'aspect fantastique nous fait vivre des moments inquiétants. Les scènes emplies de tensions sont légions et donnent lieu à des séquences aussi originales qu'efficaces dans lesquels les jouets expriment leur colère de façon réjouissante. L'ensemble est porté par des personnages intéressants car certains sont assez détestables et d'autres attachants. Des protagonistes interprétés par une distribution qualitative comportant la jeune Carrie Lorraine entourée de Ian Patrick Williams et Carolyn Purdy-Gordon qui jouent ses parents. Guy Rolfe et Hilary Mason incarnent le vieux couple et Stephen Lee, Bunty Bailey ainsi que Cassie Stuart forment le trio venant se greffer à la famille et aux hôtes. Tous ces individus entretiennent des rapports compliqués du à la nuit d'horreur traversée et à leurs situations personnelles. Des échanges procurant quelques émotions soutenus par de nombreux dialogues de bonne facture. Sur la forme, la réalisation du cinéaste américain s'avère très bonne. Sa mise en scène met superbement en avant ses multiples petites menaces qui, une fois regroupées, forment un gigantesque danger. De plus, elle évolue dans un manoir effrayant et bien exploité. Les effets spéciaux sont eux remarquables et permettent de crédibiliser cette invraisemblable menace. Ce visuel impeccable est accompagné par une excellente b.o. signée Fuzzbee Morse. Ses compositions stressantes et impactantes collent à merveille à l'atmosphère qu'elle renforce considérablement. Reste une fin satisfaisante venant mettre un terme à ce conte bien réel. En conclusion, Les Poupées est un long-métrage méritant grandement d'être découvert tant c'est une petite pépite dans son genre cinématographique.
Ce film d’horreur de poupées est très bon, niveau technique pour l’époque on est sur du très bon. L’histoire tient la route et les acteurs aussi. Il donna naissance à Chucky ou The Puppet Master par exemple.
Jamais vu dans mes années collège pendant lesquelles j'enchainais les films d'horreur avec un ami, j'ai découvert Dolls à l'instant. Et bien... ça a bien vieilli pour un petit film d'épouvante ! Histoire simple, parfois gore mais pas trop, animation des poupées bien fichue et gentiment creepy, Dolls est surtout un film d'épouvante qui ne fait pas dans le malsain, ce qui est assez inhabituel, et avec une assez bonne morale : - écoutez votre gosse au lieu de batifoler avec une mégère, - respectez les jouets de grand-père et grand-mère, - arrêtez de vous habiller comme des clochardes en écoutant de la musique de m****, - et ne laissez pas nounours seul dans les bois.
Dolls est le plus grand film de poupées ! Plus original que tout autre antagoniste du film d'horreur, ce bijou sous-côté du film d'horreur va plaire à tous les fans !
L'affiche se regarde mieux que le film. Dans les années 80 les affiches de films d'horreurs étaient toutes des oeuvres excellentes, bien souvent mieux que les films. Je suis très amateurs de films 80's car j'ai grandi avec eux et malheureusement je n'avais pas vu celui là à sa sortie, je pense que c'est pour cela que je le trouve moyen puisque je l'ai vu en 2022 et que le côté nostalgie n'est pas au rendez-vous...mais n'empêche que l'ambiance est bien, "Ralph" excellent, ainsi que la petite et le couple âgé. Par contre les autres personnages, je ne sais pas si ce sont les perso ou les acteurs qui m'insupportent mais rien de crédible. Il est quand même sorti en 1987, et franchement niveau réalisation y'a bien mieux à cette époque. Bon, il reste à voir pour les amateurs de films 80's.
« Dolls » est le troisième long métrage dirigé par Stuart Gordon qui a rejoint en 1985 Charles Band et Brian Yuzna au sein d'Empire Pictures, société de production fondée par Band en 1983. Durant ses huit ans d'activité et une cinquantaine de films, Empire Pictures se consacrera presque exclusivement à la science-fiction et à l'horreur de série B . « Re-Animator » inspiré de l'oeuvre de HP Lovecraft dont Gordon et Yuzna sont des adeptes, remporte un succès critique et commercial inespéré pour la petite société. Juste après « From Beyond » encore inspiré de Lovecraft, Charles Band entend profiter du séjour de Gordon à Rome où se tourne le film pour mettre en chantier dans les mêmes décors, un conte horrifique né de l'imagination d'Ed Naha qui vient d'écrire pour Band le scénario de « Troll », film très rentable. Ed Naha est attaché à l'aspect gothique de l'intrigue alors que Charles Band entend en développer l'aspect gore. Stuart Gordon saura magnifiquement assurer la synthèse des deux ambiances en misant sur un humour très noir du meilleur effet qui n'empêche pas cette histoire de poupées tueuses d'être parfaitement angoissante. Une famille recomposée en vacances, un peu baroque avec une belle-mère véritable marâtre particulièrement délectable, interprétée par Carolyn Pudy-Gordon (l'épouse de Stuart Gordon) trouve refuge après une panne de voiture dans un manoir où semble les attendre un couple de vieillards doucereux entourés de leurs multiples poupées qui meublent toutes les pièces. Ils seront rapidement rejoints par deux punkettes et l'automobiliste qui les a prises en auto-stop. spoiler: La nuit va être très agitée quand chacun des hôtes avec plus ou moins de bonheur va constater que les poupées ne sont pas inertes et loin d'être inoffensives . Malgré des moyens limités notamment pour l'animation des poupées, Stuart Gordon et son chef opérateur suédois Mac Ahlberg livrent un film qui plus de trente ans après sa réalisation tient encore parfaitement. Le bon dosage entre humour noir et angoisse on l'a dit, des effets spéciaux parfaitement efficients mais aussi un casting particulièrement opérant. Le couple de propriétaires interprété par Hilary Mason et Guy Rolfe, deux acteurs anglais expérimentés, délivre tout le mélange d'onctuosité et de perversité requis. Carolyn Pudy-Gordon quant à elle crève l'écran, spoiler: notamment dans la scène de sa torture par les gentilles poupées . Carrie Lorraine dans le rôle de la petite fille et Stephen Lee le seul adulte ayant conservé son âme d'enfant, sont eux aussi parfaits. En somme, un petit bijou de film horrifique qui fait preuve d'une originalité rafraîchissante alors que les émules sans âme de « Halloween » (John Carpenter en 1978) envahissent les écrans. Il n'y aura pas de suite à "Dolls",, Charles Band préférant prolonger le concept sous l'égide d'une nouvelle société de production (Full Moon Features) en créant la saga « Puppet Master » beaucoup moins réussie. Objet unique « Dolls » avait donc tout pour devenir un film culte dans son genre. C'est fait et parfaitement mérité.
Un film sans prétention tout droit issu des glorieuses années 80 où tous les scénarios étaient possibles. Plus drôle et potache qu'autre chose, mais les poupées sont vraiment horribles à voir. J'ai hâte d'avoir des mouflets pour les traumatiser avec ça.
Kitsch ? Serte ! Le père des poupées tueuse ! Que ce soit kitsch, mal foutue, ou juste pitoyable. Ça ne m’aliène absolument pas ! Je dirais que c'est ça qui dote cette oeuvre cinématographique de charme des années 80. Même par sa réalisation, c'est super. On sent un vraie travaille derrière la caméra. Un vraie film comme on en trouve pas des masse !
Certes, le scénario tient dans une ligne et pourtant son originalité et la qualité de la mise en scène suffisent à faire fonctionner le film. J'ai beaucoup aimé le fait qu'il prenne la défense des gens ayant conserver leur âme d'enfant ainsi que sa dimension de conte de fées horrifique. La fin est également parfaite et spoiler: l'idée de suggérer que Ralph va épouser la mère de Judy et devenir un nouveau père pour la petite est excellente. Dolls parvient à distiller une certaine angoisse et les effets spéciaux concernant les poupées sont très réussis. Aujourd'hui, si on faisait le film, je suis sûr que les poupées seraient réalisés en 3D et qu'on leur ferait faire toutes sortes de cascades exagérées. Preuve que des fois, les vieux trucages ont du bon et ne sont pas forcément inférieurs aux images de synthèses. Tout ce que je pourrais reprocher au film est que spoiler: la scène du rêve de Judy avec l'ours en peluche qui devient géant puis un monstre attaquant ses parents n'apporte rien au récit. Bref, Dolls demeure un véritable bijou, mon film préféré de Stuart Gordon et l'un des meilleurs films d'horreur sur le thème de la poupée.
Manoir hanté où les monstres ne sont finalement pas ceux que l’on croit, joujoux par millier en manque d’amour et propriétaires délicieusement surannés, voilà le programme de Dolls : Les Poupées dont l’originalité scénaristique consistant à renverser – du moins à complexifier – la polarité bon / méchant rend l’ensemble palpitant. On aime chaque grincement de parquet, chaque éclair, chaque coup de vent venu entrouvrir une porte ; la petite fille, véritable héroïne, s’avère très attachante et confirme, avec son confrère et grand enfant, l’importance du divertissement et de l’émerveillement, peu importent les âges. Périront ceux qui blessent, offensent et fuient leurs responsabilités ; la demeure se mue aussitôt en purgatoire cathartique, les poupées en instruments du châtiment divin le temps d’une nuit sans fin. Quelques plans superbes au service d’une atmosphère maudite dans laquelle on adore se plonger, un refus de l’horreur facile au bénéfice d’un climat malsain qui nous accompagne à la sortie du visionnage : Dolls est un très bon film, intelligent et bien réalisé, une œuvre douée de ce goût d’artisanat et de travail bien fait qui fait tant défaut aux productions actuelles.
Vous imagineriez un jour tomber sur un film d’horreur qui défend notre âme d’enfant ? Ce film a plutôt mal vieilli étant donné les effets spéciaux dépassés qui gardent quand même un charme rétro et fait maison plaisant et le jeu d’acteur qui fait sortir du film, mais l’histoire nous retourne l’esprit en nous attendrissant avec la petite fille qui prend partie avec les poupées...en bref c’est à la fois glauque, cocasse et tendre, réalisé par Stuart Gordon (réalisteur du chef-d’œuvre Re-Animator) !
Film d'horreur mais surtout conte de fée à l'envers étonnamment réussi. Si l'interprétation est correcte mais sans plus, (quoi que le rôle de la belle-mère ne soit pas si mal), mais il faut signaler le rôle plutôt juste de la petite fille (et c'est assez rare pour qu'on puisse le souligner). La progression dramatique est plutôt prévisible mais elle est bien menée et réalisée. On a le droit de trouver la fin un peu sucrée, mais ce n'est pas bien grave. Un bon moment