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    Un homme est passé
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    3,9
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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 375 abonnés 4 414 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2016
    Film court, direct et percutant, Un homme est passé ressemble à pas mal de séries B actuelles sur le même thème, mais avec moins d’action et plus de classe. De très bons numéros d’acteurs, et une belle modernité.
    Le casting est réussi quand même. Face à un Spencer Tracy tout en sobriété et en détermination, on trouve une belle galerie de « gueules » du cinéma. Lee Marvin, Ernest Borgnine, et même Robert Ryan qui joue les durs élégants entre ses comparses. Les acteurs sont solides, et les personnages bien qu’assez basiques, n’évoluant pas énormément et n’ayant pas un relief de fou sont malgré tout plutôt attrayants. Franchement je ne sais pas si Tracy méritait vraiment son prix d’interprétation à Cannes pour ce film, mais on s’amuse bien de voir ces acteurs cultes dans des rôles musclés.
    Le scénario est simple et efficace. Le film distille de bons moments d’action mais sans trop en faire, l’enquête au début est intrigante, il y a de la tension, une petite note d’humour, de l’émotion, et le métrage est assez réjouissant. Son sujet, la façon dont il est traité en fait un film très moderne, qui répond à beaucoup de DTV d’action notamment ou même de films d’horreur qui se sont inspirés de ce registre. Assez réaliste, Un homme est passé se démarque du tout-venant par la maitrise de John Sturges.
    Formellement le film dispose d’un cadre forcément attrayant. Désert, trou paumé, endroit miteux, Un homme est passé c’est l’Amérique profonde et inquiétante, filmé par un spécialiste des westerns et qui met ici ses compétences au service d’un western moderne en fait ! En plus c’est bien que la photographie soit en couleurs, pour profiter du spectacle je pense que là, pour le coup, c’était une relative nécessité. La bande son reste trop légère, mais enfin c’est un détail.
    En conclusion Un homme est passé est un film aux allures de série B mais qu’une convergence de talents investis ont réussi à vraiment tirer vers le haut. Je ne suis pas trop d’accord avec ceux qui disent que c’est un grand film d’auteur, un chef-d’œuvre, ça tient quand même beaucoup plus du divertissement classieux, mais ce n’est pas honteux. 4.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    584 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2016
    Tout cinéphile doit avoir vu ce film tellement son ambiance est prenante. En plus, elle se ressent dès que le générique commence. Le train immense parcourant l’Arizona sur son unique rail et qui stoppe en face d’une petite cabane, inondée de lumière naturelle, faisant office de gare pour laisser descendre un manchot habillé d’un costume de ville sombre, c’est inoubliable. Des cet instant, les extérieurs arides du film comme les pauvres intérieurs nous saisissent jusqu’au dénouement. Rarement Sturges n’aura été aussi rigoureux dans sa mise en scène et sa direction d’acteurs. Les deux thèmes du scénario : le mystère que porte en lui Macreedy et l’origine de la peur du groupe des quatre sont constamment présents, jamais rien ne détourne notre attention. Deux autres éléments méritent d’être signalés, un qui saute aux yeux : une admirable bagarre entre Macreedy et Colley qui a du demander un gros travail de préparation tant elle est marquante et un autre plus caché : le traitement du personnage féminin interprétée par Anne Francis, la vedette de planète interdite. John Sturges donne rarement de l’importance aux femmes, parfois il les ignore mais ici il les accable à travers Liz Wirth qui est plus que maltraitée, quasiment absente du film elle n’y apparait que intéressée, peureuse puis stupide à un point ultime. On peut se demander si ce grand réalisateur, spécialiste de films pour le moins virils ne serait pas profondément misogyne. Un film ne peut être noté qu'à l'intérieur de son scénario, ici ce scénario est si restreint que ''Bad day at back rock'' ne peut prétendre au même niveau que ''les enfants du paradis'' par exemple. Cependant, compte tenu de ses maigres possibilités d'expressions, il me semble parfait et les 5 étoiles lui sont dues aussi.
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    116 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2015
    Tourné en pleine "chasse aux sorcières" à Hollywood, ce film est un violent réquisitoire contre la lâcheté collective. La petite ville de Black Rock perdue en plein désert a tout du patelin paisible aux habitants accueillants, avec son brave shérif, son vieux toubib et sa jeune garagiste, mais derrière cette façade apparente de respectabilité, se cache une communauté coupable qui par haine, par racisme ou par peur, est responsable collectivement d'un meurtre, et face à cette collectivité soudée par le crime, l'étranger manchot qui descend un jour du train, devient le gêneur qu'il faut éliminer. Le film bénéficie d'une structure dramatique très resserrée (l'action se passe en 24 h, entre 2 passages de train). John Sturges place ses personnages comme les pièces d'un échiquier, utilisant les possibilités du cinémascope et le jeu monolithique d'un Spencer Tracy inhabituel qui devient le héros d'un combat tragique. Lee Marvin et Ernest Borgnine qui tenaient souvent des rôles de brutes à cette époque, sont excellents dans une séquence surréaliste où ils se font rosser par Tracy. Un film magistral, qui est ressorti en 1970 sous le titre Coup dur à Black Rock, plus conforme au titre original.
    Shaka666
    Shaka666

    58 abonnés 504 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2014
    Filmé un peu à la manière d'un western, mais se déroulant fin 1945, ce film dont le scénario est au final assez simpl(ist)e est très prenant et pesant. A noter qu'on retrouve dans les seconds rôles Lee Marvin et Ernest Borgnine et que Spencer Tracy campe ici un personnage qui réussit (presque) à garder son calme envers et contre tous.
    Hotinhere
    Hotinhere

    545 abonnés 4 943 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 septembre 2020
    Un thriller tendu, dirigé de main de maître et remarquablement interprété par un superbe et oscarisé Spencer Tracy, qui prône un message de tolérance raciale.
    TheDarkKnight74
    TheDarkKnight74

    30 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2013
    Le western est sur le déclin lorsque Sturges tourne Bad day at Black Rock. Le générique nous expédie pourtant directement dans un paysage typique du Far West : vastes étendues arides couvertes de cactus, le tout défilant à la vitesse d’un train rouge. Le personnage principal débarque alors dans un petit village au milieu de nulle part, filmé comme un patelin classique de western, avec ses habitants aux trognes pas commode et aux dégaines de cowboys. Toute la galerie est là, du médecin au lèche-botte en passant par la fille ambigüe. Sauf qu’on se rend rapidement compte que la période est beaucoup plus avancée, et que comme le maugrée Spencer Tracy en descendant de son train, ce hameau est une des rares ruines de « western-way-of-life » des USA. Alors cela va être similaire à un western, mais sur une tonalité différente. Sturges a malignement choisit le fil le plus équilibré pour offrir un film se démarquant suffisamment pour offrir une expérience capable de susciter encore l’enthousiasme du public. Le cadre ressemble fortement à celui qu’emploiera plus tard Spielberg dans Duel, l’âpreté de la situation y est tout aussi acérée, et le suspense silencieux atteint ici des sommets lors d’un final où la tension explose lors de ce qui semble être alors un paroxysme de violence mais qui pris à part n’a rien d’insoutenable. C’est là tout l’effort érigé par la trame narrative pour en aboutir à cet instant si palpitant, en se basant sur une structure de huis clos anoxygène où la brutalité sourde ébranle de plus en plus fort les protagonistes. Un modèle que reprendra bon nombre de cinéastes cultes, à commencer par John Carpenter (Bad day at Black Rock n’est pas si loin que ça de The Thing ou de Prince des ténèbres), ici servi par un niveau d’interprétation démesuré qui à mes yeux n’a aucune chance d’être dépassé par ses héritiers. Spencer Tracy qui m’avait déjà impressionné dans Dr Jeykill et Mr Hyde de Victor Flemming et dans Fury de Fritz Lang, prouve qu’il peut changer de registre avec une facilité étonnante sans perdre une once de talent, Lee Marvin souvent en rôle secondaire chez Sergio Leone gagne en efficacité grâce à un temps de présence bien plus importants que dans les films de Leone, et Robert Ryan confectionne avec un soin méticuleux un méchant menaçant et agressif. Des thèmes bien étranger au western seront abordés dans ce film qui se révèle de plus en plus surprenant au fur et à mesure que l’on progresse vers la clef du mystère, plus riche qu’il n’y paraît, ce qui donne de bonnes raison de le revoir en plus du redoutable divertissement qu’il propose. Une pépite qui a l’acabit d’un Délivrance, des Dents de la Mer ou d’Assault on Preccint 13, à ceci près qu’il les précède tous. Un grand moment de cinéma râpeux et intense.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2013
    Un bon film sur le racisme ordinaire, la bêtise collective, la lâcheté. Il n'est pas inintéressant de savoir que le tournage a eu lieu en pleine chasse aux sorcières... Sturges a su créer un climat lourd de suspicion, de violence latente, autour d'un homme qui vient réveiller un passé peu glorieux. Spencer Tracy, tout en puissance retenue, est parfait. Il a obtenu le Grand Prix d'interprétation à Cannes en 1955. On peut juste regretter que le film soit si court (1 h 20)...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 juillet 2012
    Un film très intéressant. Toute une ville est montée contre un homme. Un film qui montre du doigt ce que les Américains ont fait subir aux Américains d'origine japonaise durant la Seconde Guerre Mondiale. Une histoire peu connue mais bien réelle. Même après la guerre, on voit la haine que les Américains ont envers les Japonais. A cela s'ajoute un très bon casting.
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2012
    Un nid de vipères sévit la ou il n’y presque rien. Quelques embusqués scénarisent méfiance et racisme en traquant le parachuté et le Japonais local. La noirceur du site est révélée par les investigations d’un reconnaissant surgit de nulle part chapeau et costume sombre débarqué d’un train ne contemplant en temps ordinaires ces lieux désolés qu’à grande vitesse.

    « Bad day At Black Rock» décrit les désastres d’un isolement permettant à des reclus de se réaliser par la dominance et la soumission. Cette parcelle de sol Martien à peine distinguée d’une lorgnette civilisée indifférente trop éloignée entretient par la lâcheté et la peur quelques petites frappes bannies d’un conflit mondial.

    Black Rock au fond du trou à l’immense chance de pouvoir renaître en vingt quatre heures grâce à une pierre angulaire de passage. Le challenge consiste à reconstruire les valeurs morales d’un site entre le passage de deux trains. Les remords de quelques pénitents remontent en surfaces en retrouvant le marché d’un courage enseveli.

    Sous un cinémascope profond luminosité d’un non évolutif de pierre John J. Macreedy manchot équilibré, serein et intuitif sert de parcours rédempteur à quelques entités redevenues lucides grâce à la prise de conscience d’un état délabré.

    John Sturges préfère valoriser par un paysage désolé la perception pour un moraliste d’une autre planète ou rien de bon ne pousse. John J. Macreedy cosmonaute fragilisé sur un sol hostile contemple le négatif d’une contrée presque à évangéliser managée par des Aliens locaux particulièrement dangereux.

    La victoire s’obtient grâce à une confrontation soutenue appuyée d’un désir de retrouver une identité même au bout du monde.

    La scène de la pompe à essence ou Robert Ryan tout en restant obtus livre quelques révélations sur un comportement raciste percu en interne comme indispensable et salutaire est exemplaire en monstruosité.
    LucienLaurent
    LucienLaurent

    4 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2012
    Voici un long-métrage tel qu'on imaginerait difficilement voir aujourd'hui. Une histoire minimaliste, celle d'un homme qui arrive dans un village on ne sait pourquoi, et qui doit faire face à l'hostilité générale. L'intrigue se met lentement en place, mais ca fait parfois du bien de voir un film qui prend son temps.
    NeoLain
    NeoLain

    4 915 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2011
    Un homme est passé et je suis passé aussi avec Spencer Tracy dans cette petite ville perdu, tous vous allez vous posez comme question mais que vient-il y faire ? Déjà l'intrigue s'installe efficacement sans compter les gueules des protagonistes que l'on va rencontrer au fur et à mesure comme Ernest Borgnine ou bien encore Lee Marvin. Tracy joue un personnage manchot ayant fait la guerre et je vous prie de croire qu'il ne manque pas de jugeote et c'est se défendre face au danger. Je m'attendais de voir un sujet plus intense encore mais le tout est fort acceptable afin de vous procurer l'envie de rester jusqu'au bout d'une histoire de rendre justice.
    fritzlang1971
    fritzlang1971

    26 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2011
    Un manchot (John Mcready) débarque à Black Rock pour enquéter sur la disparition d'un fermier japonais nommé Komoko. Il réalise que les habitants des lieux sont sous la coupe d'un certain Smith et qu'il n'est pas le bienvenu. Après avoir découvert ce qui se passe, Mcready se retrouve en danger de mort....
    Drame tourné dans une ambiance western sauf que l'histoire se passe en 1945 et que les personnages n'ont pas de colts à la hanche. Un film court mais très réussi avec une prestigieuse distribution : Spencer Tracy, Robert Ryan, Ernest Borgnine, Walter Brennan et Lee Marvin.
    Spencer Tracy pour son rôle eut le prix d'interprétation masculine au festival de Cannes en 1955.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 janvier 2011
    du bon cinéma. Une parfaite utilisation du cadre en scope (format cope), des scnènes fortes, tout en gradation dans la tension, la violence. de bons acteurs pour un film politique qui condamne le racisme et la lâcheté collective. 3 étoiles méritées
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 août 2010
    je suis fan de cet acteur et pour moi celui-là est son meilleur film avec dans un rôle tout à fait différent "ceux de la zone" vu récemment sur ARTE, quant à John STURGES grand réalisateur devantl'éternel rendons lui hommage aussi pour "les 7 mercenaires"
    TCovert
    TCovert

    78 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2010
    Je viens de voir Un Homme est passé est c'était plutôt une déception... Le film fait preuve d'une beauté formelle qui pour moi est quasiment son unique intérêt. Le scénario est bon mais bien trop prévisible et aujourd'hui me semble un peu mince sauf si on arrive à remplir son film de tensions à défauts de rebondissements. C'est là que Sturges me déçoit, ou est-ce les acteurs ? Toutes les scène de confrontations entre Tracy est la bande de Black Rock sont molles, on ne ressent pas "l'électricité dans l'air" et c'est bien dommage car ça aurait fait de ce film un petit bijou.
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