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    Masculin Féminin
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    45 critiques spectateurs

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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2024
    Sous-titré "15 faits précis", le film de Godard annonce qu'il n'est pas une histoire structurée et chronologique, bien que la liaison entre Paul et Madeleine ait un début et une fin.
    Le film est une agglomération de scènes dûment numérotées qui proposent le visage de la jeunesse française -masculine et féminine- des années 60, jeunesse attachée à Karl Marx et à Coca Cola. Bien sûr, le style délié de Godard nous oblige à une attention soutenue, avec ses incrustes, ses citations et ce bruit de rue qui, toujours, couvre les dialogues. Si bien qu'une partie du propos de Godard, parfois incertain sinon ésotérique, nous échappe par moments. Peut-être est-ce une façon de dire le peu d'intérêt que lui inspirent ses propres dialogues.

    "Masculin-féminin" est un témoignage sociologique étonnant et exhaustif sur une jeunesse dont Godard expose la conduite face à la politique, à l'amour et à la sexualité, à la vie active...L'incompréhension qui caractérise la relation conflictuelle entre Jean-Pierre Léaud et Chantal Goya stigmatise un contraste entre garçons et filles, une disparité aux accents mysoginiques
    Paul est un sentimental cultivé, un gauchiste attaché aux valeurs humaines et capable de s'engager. Tout l'oppose à Madeleine, égocentrique ignorante et starlette du hit-parade dont le succès est le seul souci. La jeune femmes et ses amies sont incapables d'aimer et de réfléchir sur leur époque.
    "Masculin-féminin", malgré sa complexité et son caractère élitiste, reste un film attachant et original.
    OSC4R _
    OSC4R _

    76 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 septembre 2022
    Je vais arrêter de m’acharner avec Jean-Luc Godard, parce qu’à part Le Mépris c’est super nul.

    On s’ennuie grave, c’est ridicule et prétentieux.

    On a quand même quelques points positifs :
    - Le visage de Jean-Pierre Léaud
    - La coupe de Chantal Goya
    - La voix de Chantal Goya
    - Les passages musicaux
    - Quand y’a écrit "FIN" au milieu de l’écran

    Je vais quand même regarder Le livre d’image pour être sûr de ne rien manquer.
    mat-you
    mat-you

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juillet 2022
    Un témoignage pas seulement d'une époque, pas seulement d'une jeunesse, mais aussi un témoignage d'une identité et d'un mode de vie à la Française. Masculin Féminin se présente à première vue comme une romance tragique et plutôt classique, mais en réalité le film ne cherche absolument pas à montrer une histoire, elle cherche à montrer le monde d'une jeunesse parisienne, sa vision du monde, ses craintes, ses faiblesses, ses incohérences. Ce film est un chef d'œuvre parce qu'il est unique!
    Sandy06
    Sandy06

    6 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 avril 2022
    A part le plaisir de retrouver Jean-Pierre Léaud à peine sorti de l'adolescence et de découvrir la toute jeune Chantal Goya actrice, ce film n'a aucun intérêt. Pas de scénario, aucune direction d'acteurs, pas de mise en scène. Les acteurs récitent leur texte sans conviction. On arrive pas à s'attacher à ses personnages superficiels. Aucune émotion ne passe. Certaines scènes sont interminables, les dialogues répétitifs. Décevant
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 janvier 2021
    Une oeuvre à la fois bancale et fascinante, sortant des sentiers battus en terme de narration et d'histoire, celle-ci se montrant assez élusive, mais qui a dans tous les cas le grand mérite de nous immerger dans le Paris mutant des années 60: Jean-Luc Godard cherche à cerner la nouvelle génération, à cheval entre deux époques. Une saynète résume bien ce portrait : "les fils de Karl Marx et de Coca-Cola". L'originalité et la profondeur de "Masculin Féminin" ne sont en tout cas plus à démontrer, et à titre personnel j'ai été assez hypnotisé par cette plongée dans le passé.
    Hal9000
    Hal9000

    2 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 août 2020
    Deux mecs s'embrassent dans les WC (on est en 1965 !), JP Léaud écrit sur la porte "à bas la république". Déjanté, inclassable, drôle. Plein d'idées, l'air de rien.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 356 abonnés 7 544 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 juillet 2020
    Masculin, Féminin (1966) est typiquement, tout ce que j’exècre de la Nouvelle Vague.

    Jean-Luc Godard (À bout de souffle - 1960) réalise ici le portrait d’une génération chiante à mourir, qui palabre indéfiniment pour ne rien dire, leurs conversations gauchistes et leurs interrogations sur le monde ne font que brasser du vent pendant que nous, pauvres spectateurs, restons-là bouches-bées à les entendre discourir.

    La mise en scène est ce qu’elle est, néanmoins, on regrettera amèrement que la prise de son soit aussi catastrophique. Clairement, le son est dégueulasse et sur 110 minutes, on a largement le temps de saigner des tympans à défaut de ne pas parvenir à pleinement comprendre l’entièreté des dialogues (ayant privilégié la version d’origine, peut-être que la version restaurée s’avère moins agressive ?).

    Cette pseudo réflexion marxiste devrait ravir les gauchistes de la première heure et tous les pseudos philosophes à la mords-moi-le-nœud. Véritable branlette intellectuelle où dans le même style mais en beaucoup moins pompeux, on vous recommandera plutôt le diptyque suédois Je suis curieuse - édition jaune (1967) & bleue (1968) de Vilgot Sjöman.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    65 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2018
    Quelques petits moments de bravoure, un, bon petit moment vintage quoi. Léaud comme Goya sont agréables à voir évoluer avec leurs jeunes tronches. Les qualités et les défauts d'un Godard ici, lers défauts l'emporte un peu, Toujours original mais Godard ne devrait jamais dépasser 1H30 de film, bon là ça fait 1H39 mais ça en parait 2 tellement Godard est bavard et a de messages a placer ici et là. Léaud et Goya au top, Godard un peu moins 3/5
    Nicolas S
    Nicolas S

    46 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2017
    'Masculin Féminin' se donne avant tout comme le portrait nécessairement biaisé et parcellaire d'une certaine jeunesse parisienne des années 60. Tantôt léger et drôle, tantôt grave et déroutant, il charme et intrigue. Ses personnages, bien que vains et un peu ridicules, sont attachants et traités sans mépris. Les effets et autres pancartes à la Godard sont quant à eux un peu voyants, et ne semblent pas toujours justifiés par l'histoire (ou plutôt, l'absence d'histoire). Néanmoins, quelques citations restent hautement réemployables, et la bande-son yéyé qui émaille le film est très entraînante.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 189 abonnés 5 200 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 août 2017
    Godard filme la jeunesse sans fards ni retenue. C'est franchement très ennuyeux mais cela a le mérite d'être brut et sans détours.. Il suffit de voir les cartons pour comprendre: Il assène des vérités comme des coups de fusil. Mais c'est d'une longueur insupportable.
    Hugo S
    Hugo S

    9 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 septembre 2017
    Du subjectif pour du Jean-Luc Godard.
    Un film aussi beau que triste, bobo que riche.
    J'ai aimé ce film et son histoire ainsi que ses enjeux avec la guerre du Vietnam, une guerre conflictuelle qui fut longtemps critiqué.
    Eselce
    Eselce

    1 421 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 octobre 2016
    Aucun intérêt pour notre génération. L'interrogation et les réflexions de quelques personnages avec la voix irritante du personnage principal, des dialogues récités, aucune mise en scène, des plans fixes, des interviews qui semblent improvisées mais dont les réponses semblent toute faite et pas de scénario. Perte de temps assurée.
    overlook2
    overlook2

    26 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2016
    Godard s’entiche de la sociologie et l’intègre avec un esprit aussi ludique que critique dans sa cosmogonie cinématographique. Elle ne tardera pas à la faire chavirer sous les coups de butoir du politique qui s’affirme ici plus prégnant que jamais. Après l’immense « Pierrot le fou », feu d’artifice poétique et dernière grande oeuvre romanesque, le cinéaste passe au noir et blanc (magnifique photo de Willy Kurant) et à un style documentaire qui sied à cette « narration IFOP » où il s’agit avant tout de pousser dans ses retranchements la jeunesse de 1965, en la soumettant à une batterie de questions : durant de savoureuses (et parfois édifiantes) joutes verbales, chacun devient tout à tour le sondeur d’opinion de l’autre (Godard dictait les questions à ses comédiens par oreillette d’où la raideur un peu maladroite et émouvante de certains passages). Le constat est plutôt cruel : les jeunes femmes, toutes plus charmantes les unes que les autres, ont d’avantage une conscience cométique que politique. Quant aux jeunes hommes, ils sont engagés dans un combat contre le patronat et la guerre du Vietnam, mais restent aliénés à leurs pulsions sexuelles. Godard fait ainsi le portait d’une génération travaillée par le sexe et déchirée entre contestation et consommation, respectivement et grossièrement assimilés (en apparence) au masculin (l’engagement) et au féminin (la futilité), forcément inconciliables. Seul la dernière réplique de Chantal Goya apportera une densité et une complexité saisissante à son personnage d’adorable cruche – et on se dit que, comme toutes les autres filles, elle mène en fait une lutte plus secrète mais aussi plus courageuse que l’engagement masculin : la lutte pour l’émancipation sociale du joug patriarcal (que le film lui fait subir à travers son incessant et très masculin questionnement intellectuel). Si ouverture au monde et à la société il y a, c’est sous la forme d’une rupture permanente, d’un éclatement qui se répercute sur la forme – pour nuancer les jugements à l’emporte-pièce (la méthode des sondages auquel le film semble soumettre ses personnages est elle-même remise en question à la fin). Bref, pour maintenir la conscience éveillée. « Masculin Féminin » est une œuvre bien plus ambivalente et vibrante qu’on ne pourrait penser au premier abord et si Godard livre une formidable radiographie de la jeunesse de 1965, elle est autant critique que poétique, déprimante (le suicide hante le film) qu’enchantée ; finalement complètement équivoque. Il prouve, après la flamboyance de « Pierrot », que l’interrogation politique passe par une interrogation artistique (qui, aujourd’hui aurait une telle audace et une telle pertinence ?). Et il s’affirme, plus que jamais, comme un immense créateur de formes.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    139 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juillet 2016
    Photographie d'une époque, cet habile, drôle et nostalgique « film-essai » nous montre un cinéaste et un personnage (interprété par Jean-Pierre Léaud) qui cherchent et se cherchent dans une société en pleine mutation.
    Daniel C.
    Daniel C.

    150 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2016
    Quel bonheur de découvrir Jean-Pierre Léaud chez Godard ! Quelle liberté de ton, quelle audace dans le questionnement, quel engagement politique affirmé ! C'est drôle comme aujourd'hui la nudité, la crudité des propos ont envahi l'espace public, mais combien la défaite de la pensée est consommée. Peut-être est-ce le sens du dernier film de JLG intitulé "Adieu au langage". Aujourd'hui, il n'est plus possible de parler avec une telle fraicheur. Le dialogue hommes/femmes a, me semble-t-il, régressé...
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