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Sylvain P
336 abonnés
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3,0
Publiée le 11 juillet 2016
De petites saynètes sans conséquence avec de jolis acteurs et actrices prennent l'air du temps de cette époque révolue. C'est mignon, informatif mais franchement Godard est bien un cinéaste sur-évalué.
Dans Masculin féminin, Jean-Luc Godard radiographie la jeunesse française du milieu des années 60. Le portrait sociologique dressé n'élude pas les sujets tabous, ce qui valut au film une interdiction aux moins de 18 ans. Ce film-enquête surprend par les choix narratifs et formels audacieux faits par son réalisateur. Il en découle un remarquable exercice de collage-montage qui nous permet de classer ce long métrage parmi les essais filmiques. L'interprétation naturelle des acteurs participe également au vérisme et à la tonalité de cette œuvre de cinéma vérité. Cinquante ans après sa réalisation, Masculin féminin demeure toujours aussi moderne. Plus de détails sur notre blog ciné :
J'ai eu l'occasion de voir le film lors du 69 ème festival de Cannes dans la salle Bunel. Je ne l'ai pas vraiment apprécié mais c'est un classique. Il m'a parut long car il n'y avait pas d'action, j'ai eu du mal à comprendre l'histoire et de plus le son dans la salle étant assez fort on avait l'impression que les acteurs criaient. Néanmoins il est intéressant car il relate bien les inégalités hommes femmes lors des années 60.
Ah ça faisait longtemps que je m'étais pas fait un petit Godard et ça m'avait manqué... euh en fait non, ça m'avait pas du tout manqué... Alors "Masculin Féminin" ou comment filmer pendant 110 minutes, qui en paraissent 110 heures, des acteurs en train de déblatérer une prose syndicalo-marxo-gauchiste pompeuse avec une soi-disante narration à laquelle il n'y a rien à comprendre ??? En plus, il y a Jean-Pierre Léaud dans le rôle d'un personnage agaçant, et Jean-Pierre Léaud dans le rôle d'un personnage agaçant c'est naturellement agaçant puissance 10000. Allez des gouttes de positif dans un océan d'ennui, les dialogues chiantissimes reflètent assez bien le climat politique de l'époque et même, allons plus loin, préfigurait Mai 68, les actrices sont belles (même la future chanteuse de "Pandi-Panda" était charmante !!!) en particulier la suédoise Eva-Britt Strandberg qui arrive par sa beauté lumineuse et sa fraîcheur a donner le seul moment intéressant du film. "Masculin Féminin" ou l'ennui à la sauce syndicalo-marxo-gauchiste...
Un film pour le moins provocateur qui dresse un portrait peu réjouissant de la société parisienne en 1965. Des échanges remarquablement écrits filmés en champs/contre-champs novateurs, comme le fameux "Dialogue avec un produit de consommation", une vision radicale des politiques et une belle réflexion sur l'amour sont les points forts de ce long-métrage à la fois drôle, sensible et marqué par les géniales interprétations de Jean-Pierre Léaud et de Chantal Goya. Mais "Masculin, féminin" comporte aussi un bon nombre des défauts de son cinéaste, comme l'inscription de mots et de phrases (pas toujours très parlants d'ailleurs) qui coupent le film plus qu'ils ne le servent, des discussions parfois très sérieuses à la limite de l’élitisme et une utilisation frustrante de la musique avec des variations de volume inattendues et vaines. On aura au moins échapper aux jeux de mots légendaires de Godard, insupportables en général. "Masculin, féminin" reste un beau film, charmant et émouvant par instants.
Uniquement pertinente pour sa façon de décrire les mœurs de la jeunesse pré-mai 68, cette étude sociologique de cette génération que Godard a surnommé les "enfants de Marx et Coca-cola" marque une rupture dans la filmographie de son auteur puisqu’il enchaine le très coloré Pierrot le fou à cette réalisation à la mise en scène naturaliste et au scénario politiquement engagé. Masculin, féminin est loin d’être une fiction passionnante, tant son histoire d’amour est convenue et que les interprétations et que les dialogues littéraires la rendent terriblement invraisemblables (en particulier à cause de la mièvrerie que dégage le jeu de Chantal Goya). En revanche, c’est donc bien dans son système de chapitrage et sa peinture illustrée à la façon d’un documentaire d’une période meurtrie par la guerre au Viêt-Nam en pleine remise en question, sur des plans aussi bien politiques qu’artistiques, que le long-métrage a réussi à s’inscrire parmi les œuvres favorites des amateurs de Jean-Luc Godard mais surtout à s'offrir un discours que l’on se surprend à trouver toujours d’actualité un demi-siècle plus tard.
"Dans masculin il y masque et cul "- "Et dans Féminin il y a quoi ?" -" Il y a rien justement" .
Godard offre ici une vision sociologique et politique d'une époque rongée par la guerre du Vietnam et la liberté sexuel . Godard semble obnubilé par la guerre et ceci en devient rapidement un film qui la dénonce, il ne dénonce pas que ça, car il dénonce aussi la société de consommation avec par exemple une scène ou une femme sera interrogée sur la société mais elle ne saura jamais répondre et donner son point de vue .
Au contraire de son film "Deux ou trois choses que je sais d'elle" qui était identique dans le fond ici sur la forme il y a un brin de scénario . On suit une histoire d'amour entre Paul et Madeleine . Une histoire d'amour rempli d'une vision de la société selon Godard, il faut donc adhérer au truc mais même si l'on n'aime pas les propos que le réalisateur peut tenir ici son film ne sombre pas dans la lourdeur grâce aux divers dialogues finement ciselés et bien écrits ou encore grâce aux acteurs .
Jean-Pierre Léaud l'acteur fétiche du cinéma de Truffaut se trouve a merveille dans ce film plaçant même quelques clin d'oeil a son personnage Antoine Doinel incarné chez François Truffaut . Le jeu de Jean Pierre Léaud colle au style de Godard dans un pur style "nouvelle vague", il se fond dans le paysage et la réalisation avec un certain tact et colle bien avec Chantal Goyat . A eux deux ils forment un beau couple .
Parfois cruel et barré, parfois déjanté et drôle, parfois intelligent et fascinant . Malgré ses qualités on retrouve cette réalisation pas toujours maitrisée qui nous balance un klaxon pour masquer un nom, des bruits de conversations qui arrivent au premier plan et qui font que l'on entend plus le dialogues initial, des musiques ou le son augmente et baisse enfin des trucs habituels chez Godard qui sont assez agaçants mais on s'y fait . Menton spécial pour l'apparition de Brigitte Bardot .
Masculin Féminin est un film jeune aux allures contemporaines qui reste encore aujourd'hui dans l'air du temps et ceci en fait un film qui n'a que très peu vieilli .
Le film est entièrement gâché par un message politique préhistorique...... c'est dommage car Paris est sublime et les actrices convaincantes..... mais avec le recul on s'aperçoit qu'ils ont tous eu tort et pourtant ils continuent de croire qu'ils avaient raison........dictature de la pensée, encore une vague nauséabonde......
S’il vise l’autorité (notamment parentale, jamais montrée) Godard lui-même ne se fait pas d’illusion sur son statut de cinéaste confortablement installé à la tête d’un mouvement déjà vieux, la Nouvelle Vague : Masculin, féminin marque ainsi une distance critique avec les œuvres précédentes du cinéaste . Masculin, féminin exige une nécessaire contextualisation historique pour en saisir pleinement tous les tenants et aboutissants. Pour la postérité, la seule dernière réplique du film, prononcée par une Chantal Goya bouleversante d’innocence, mais soudain terriblement grave, suffira.
Godard adapte (très vaguement) une nouvelle de Maupassant (La Femme de Paul) et exploite une étude sociologique sur la jeunesse des années 1960, dans une coproduction franco-suédoise, avec Jean-Pierre Léaud et Chantal Goya incarnant des "enfants de Marx et de Coca-Cola"... La bizarrerie de cette équation est assez tentante, même si l'on craint d'abord un mélange conceptuel, hermétique, dont le réalisateur a le secret. Celui-ci fait parler ses jeunes personnages de tout, de rien, et en profite pour disserter sur la politique, la guerre, l'amour, le sexe, l'américanisation de la société de consommation, le cinéma... Bien sûr, on ne voit pas toujours où il veut en venir, mais la sauce dramatique prend et le film est tout à fait "regardable". Entre banalité quotidienne, considérations sociales et saillies philosophiques, le romanesque affleure, douloureux et pessimiste sur la fin. Ce qui n'exclut pas quelques moments de grâce. Jean-Pierre Léaud est comme souvent épatant avec son sérieux irrésistible, son désespoir léger, sa drôlerie involontaire. Et Chantal Goya, sobre dans un rôle peu sympathique.
Quelques chianteurs de réalisation mais ce choix de filmer la personne qui est interrogée aurait méritée d'être suivie : trop de choses se passent et s'entremêlent avec les champs/contre-champs, et on s'en rend compte dans ce film, qui repose les yeux et permet aux personnages de bien plus se dévoiler au spectateur : on entre en lui et on voit les choses telles qu'elles sont, c'est plus fort que le cinéma actuel qui fiante du sentimentalisme cacahuète. Quelques mecs en usent encore un peu comme Larry Clark mais c'est rare.
Avec ce film, Godard dresse le portrait de la jeunesse du milieu des années 60, partagé entre les garçon, politique et engagé, et les filles, yéyé et discutant du sexe sans tabou. En cela, le film se fait presque étude sociologique, montrant à qui veut le voir la façon dont vivait les jeunes de l’époque, sans détour ni censure. La mise en scène de Godard y est toujours aussi unique, transformant un petit film en film d'auteurs intemporel.
Incontestablement, la plus belle œuvre cinématographique de l'humanité. Ce-çi, est le film totale, que chacun parmi nous portent en soit, le film qu'on aurais voulut faire, ou plus secrètement sans doute qu'on aurais voulut vivre. Rien n'est laisser au hasard dans la mis en scène pourtant JL Godard nous fait oublier qu'elle existe, tout parait d'un naturelle exaltant. Les acteurs jouent avec simplicité ou plutôt, ne joue pas, ils font vivre les personnage. Jean Pierre Léaud le plus grand acteur de cinema, et à l'apogée de son art. Les dialogue sont sublime et les image à leurs hauteur. Est-il encore possible de faire mieux?
Avec "Masculin, féminin", Godard dresse un portrait d'ensemble de la jeunesse de 1965, et ce avec seulement une poignée de personnages. Il aborde pourtant un éventail très large de questions de société : la guerre (via le Vietnam), sexualité, engagement politique, société de consommation, instituts de sondage, jeunesse confrontée à un avenir incertain... Forcément, presqu'un demi-siècle plus tard, le film de Godard garde une certaine actualité, à un tel point qu'il est non seulement observateur, mais aussi un chouïa visionnaire : Coca-Cola a pris un peu le dessus sur Marx, et l'on nous abreuve de sondages à longueur de journée. Faussement objectif, Godard a capté l'air du temps sur pellicule, dans un style qui lui est propre (l'image, le son, les intertitres), où se mêle ironie et romantisme.