Le réalisateur évoque l'origine de ce projet pour le moins singulier : "En tant qu'auteur, j'ai toujours été intrigué par ce mot, car on peut l'utiliser à tout moment et de différentes manières. C'est vraiment mon point de départ : c'est un verbe, un nom et un adjectif. J'ai toujours aimé les mots et été amusé par le fait que le mot en F ("The F-Word") puisse être utilisé de façons si variées, dans des contextes si différents. Et en y réfléchissant, il m'est apparu évident que ce mot était au coeur du débat sur la liberté d'expression et le Premier amendement [dans lequel on mentionne la liberté de parole absolue des citoyens]. J'ai donc pensé que ce serait très intéressant d'aborder ce mot sous tous les aspects de la culture populaire. C'est un mot qui a du pouvoir : certaines personnes sont offensées par ce mot, d'autres intriguées... “Fuck” est vraiment un mot qui frappe l'opinion publique."
Pour en savoir plus sur l'emploi du mot "fuck", le réalisateur a recueilli les témoignages de personnalités issus de divers horizons. Parmi elles, citons le créateur de séries Steven Bochco, le pape du gonzo-journalisme Hunter S. Thompson, le rappeur Chuck D, le réalisateur Kevin Smith (auteur de Clerks, film-culte célèbre entre autres pour ses dialogues truffés de grossièretés), l'actrice de films X Tera Patrick ou encore le linguiste Reinhold Albert Aman.
Le film comporte des séquences d'animation signées Bill Plympton, le roi du dessin animé politically incorrect, à qui on doit entre The Tune ou L'Impitoyable Lune de miel.