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    Family Portraits
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    34 critiques spectateurs

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    Ghost_face
    Ghost_face

    65 abonnés 570 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2009
    FAMILY PORTRAITS dresse un portrait bien sombre de la société américaine, face à leurs pires angoisses, à travers des scènes insoutenables et une trame psychologique dérangeante via 3 moyens métrages tous troublants. Les maux d’une société ou plutôt de tout un monde qu’on exprime par l’automutilation, l’incompréhension, la barbarie, le meurtre, le mensonge… est une idée ingénieuse mais qui s’adresse à un public averti. Du cinéma trash, qui vacille entre gratuité d’images gores et étude sociologique transposée en un ’cataclysme cinématographique’ d’images écœurantes pour rendre le tout percutant et choquant. On en ressort pas indemne tant FAMILY PORTRAITS est un appel au secours évident et parfois terriblement contemplatif et prétentieux. Déroutant et/ou dégoûtant, à vous de voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 octobre 2006
    Un film extrêmement dur, et de loin le plus choquant que j'ai vu.Les scènes gores (dans les deuxième et troisième films) sont accentuées par beaucoup d'émotion et de bons acteurs.L'ambiance est lourde, pesante, étouffante.La mise en scène rappelle un peu Bergman (Cris et Chuchotements) ou Lynch (Eraserhead, pour les scènes de repas).
    Le réalisateur jette un regard froid sur la famille américaine, ses problèmes de communication, la société, les secrets ou bien encore l'évasion par la télévision.
    Le premier film est extrêment dur et gore (plusieurs personnes ont quittées la salle), sans pitié ni pour les personnages ni pour les spectateurs.Dans le deuxième le réalisateur montre le pourquoi de l'horreur et l'après, en suggérant sans montrer.
    La troisième histoire est la plus jolie et la mieux maîtrisée.Dans celle-ci l'horreur fait partie du passé mais les réponses dans le présent. Sans effets gores ni violence, elle permet de finir le film sans avoir trop mal au ventre.
    Ames sensibles s'abstenir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 juin 2009
    Une bien belle découverte que ce film à sketches (3 courts métrages), hagards et hypnotiques, sur différentes familles américaines moyennes, vivant des vies moyennes dans des banlieues moyennes.
    Ici, Buck semble donner sa vision de la famille bourgeoise : du conformisme poli et une aliénation héréditaire. Et il n'a pas son pareil pour filmer avec justesse ces effroyables moments de silence, où n'émergent que quelques cliquetis de couverts. Et même si les portraits que Buck dresse de ces familles sont extrêmes et désespérés, ils nous rappellent sans cesse nos propres souvenirs : ces repas du dimanche midi à l'atmosphère parfois pesante, toutes proportions gardées bien entendu...
    Et c'est dans cette étrange "réalité" que Buck distille le malaise, en filmant de manière contemplative, il annonce discrètement mais inexorablement le drame à venir, comme si ce calme cotonneux qui caractérise la majeure partie du métrage sous-entendait fatalement frustrations et non-dits conduisant à terme aux plus sauvages et malsaines des pulsions.
    D’ailleurs, contrairement à ce qui a pu se dire, le film est « assez peu » violent, graphiquement parlant. Seul le premier court, « Cutting Moments », montre quelques scènes de mutilation particulièrement éprouvantes. Ce premier métrage, le plus court des trois, emporte d’ailleurs ma préférence. Si les deux autres peuvent parfois traîner en longueur (même si cela semble parfaitement volontaire et assumé par Buck), le premier demeure un véritable diamant noir, lent et muet, terriblement violent, mais emprunt d’une étrange poésie macabre et d’un romantisme déviant pouvant rappeler un certain « Trouble Every Day », et dévoilant deux comédiens d’une intensité troublante.
    Voilà donc un réalisateur ricain des plus prometteurs, tant au niveau de l’univers, franchement décomplexé et singulier que de la maîtrise de la mise en scène. Car force est de constater que le bougre sait placer sa caméra et diriger ses comédiens. Ce n'est pas si banal...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 juillet 2010
    Une oeuvre choc! Ce film se compose de 3 histoires et c'est peut être ce que je regrette le plus. Ainsi, j'aurais aimé creusé un peu plus dans la psychologie des personnages. L'histoire n°1 transpose une vértitable douleur physique pour le spectateur ce qui est assez rare à mon sens. Ce film montre toute la noirceur, la haine, l'indifférence, la violence, l'ennui inhérents à tout être humain et c'est peut être cela qui dérange! Vraiment à voir mais comme deja dit ames sensibles s'abstenir.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 196 abonnés 7 501 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 avril 2024
    Family Portraits (2004) est une anthologie sous forme de triptyque, composée de 3 courts-métrages : Cutting Moments (1996), Home (1998) & Prologue (2003), tous réalisés par Douglas Buck.

    𝗖𝘂𝘁𝘁𝗶𝗻𝗴 𝗠𝗼𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 (𝟭𝟵𝟵𝟲) ★★★☆

    Cutting Moments (1996) est un court-métrage de 23min qui nous invite dans le quotidien d’une famille américaine tout ce qu’il y a de plus normal… du moins, en apparence. Sarah & Patrick sont un couple au bord de la rupture et semblent ne plus se désirer l’un l’autre, jusqu’au jour où Sarah fait un effort envers son mari. Ce dernier reste mutique devant son geste, il l’ignore totalement, ce sera le début du point de non retour…
    Dans un excès de folie spoiler: elle va s’automutiler avec un tampon de décapage en se frottant la bouche au point de transformer ses lèvres en lambeaux, avant de finir par couper ce qu’il restera avec une paire de ciseau,
    dans le seul et unique but de déclencher chez son mari, un sursaut d’attention. La scène d’après, spoiler: on les retrouve tous les deux au lit, dans un coït SM (le mari, avec un taille haie manuel, coupe les seins de sa femme avant de s’achever en se coupant le pénis).


    𝗛𝗼𝗺𝗲 (𝟭𝟵𝟵𝟴) ★★★☆

    Comme pour son précédent court-métrage (Cutting Moments - 1996), Douglas Buck nous immisce dans le quotidien d’une famille américaine. On y découvre que le père à vécu une enfance difficile à cause d’un père violent.
    Une fois adulte, il a fondé une famille, mais lorsque le vernis commence à se craqueler, il laisse ressurgir des traumas d’enfance et cela peut malheureusement virer au drame spoiler: (son mal-être est tel qu’il finira par assassiner sa femme et sa fille).


    Une réalisation toujours sans concession et criant de réalisme.

    𝗣𝗿𝗼𝗹𝗼𝗴𝘂𝗲 (𝟮𝟬𝟬𝟯) ★☆☆☆

    Prologue (2003) est un court-métrage de 53min qui conclut un triptyque composé de Cutting Moments (1996) & Home (1998). Le film dresse le portrait d’une femme gravement handicapée et qui vient régler ses comptes avec la personne responsable de ses infirmités.
    Un court-métrage qui s’éloigne grandement des précédents films, le premier était particulièrement gore et le second assez violent graphiquement. Cette fois-ci, c’est tout autre, on est face à un drame social lancinant où il ne s’y passe pas grand chose.
    Avec sa trilogie, Douglas Buck dépeint à sa façon, une Amérique en perte de repère et nous entraîne en plein cauchemar éveillé.

    (critique rédigée en 2006, réactualisée en 2024)

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    ZOGAROK
    ZOGAROK

    14 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mars 2013
    Family Portraits permet de voir la vie comme jamais on ne veux la subir ; somme toute, tous nos efforts sont exécutés afin d'éviter exactement les états inhibés ici.

    >> Lire la chronique intégrale sur Zogarok : (à venir)
    thewall
    thewall

    13 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 octobre 2006
    Attention, ambiance terriblement désespérante au programme. Véritable concentré de mal de vivre, "Family portraits" dresse un bilan catastrophistes de nos existences médiocres. Avec une clairvoyance que beaucoup trouveront excessive, Douglas Buck filme l'absurdité de la vie et le mensonge dans lequel chacun de nous aime à se complaire : l'idée que notre vie a un sens et qu'elle peut nous apporter le bonheur. Chimère impossible à atteindre. Dès lors, le cinéaste multiplie les plans séquences muets où des personnages aux regards vides s'emmerdent avant de commettre l'irréparable : soit des automutilations, des suicides ou des meurtres d'une rare violence. Bercé par une musique nonchalante, le cinéaste filme le calme pour mieux faire exploser une violence qui sera insupportable pour de nombreux spectateurs. Un choc dont on n'est pas prêt de se remettre. A ne pas voir avec un flingue à portée de main.
    jamesluctor
    jamesluctor

    134 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 février 2010
    Une oeuvre choc ! Un uppercut complet dans la face du spectateur, d'une noirceur rarement atteinte à l'écran (toutes les grandes valeurs de la vie passent un sale quart d'heure), avec des figures icôniques de la société, et des messages... Qui a dit que le pessimisme et le nihilisme étaient gratuits ?
    dragon_ryu
    dragon_ryu

    14 abonnés 487 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 janvier 2009
    "Cutting moments" : La seule réussite sur les trois segments qui composent ce film, une expérience éprouvante qui se termine sur une pointe d'émotion brute. L'auteur fait passer son point de vue grâce à une mise en scène vraiment travaillée faisant sens.
    "Home" : Sur ce coup le réalisateur n'avait pas grand chose à dire, son propos est vraiment limité et puis c'est interminable.
    "Prologue" : Une vieille bicoque au milieu d'une campagne enneigée, un couple de vieux qui vaque à leurs occupations. Dès les premières images, on sait qu'on va se faire chier pendant près de 40 minutes. Une histoire forte réalisée à la manière d'un téléfilm Allemand. Du gâchis.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 6 janvier 2010
    Un film d'auteur que certains apprécieront, mais auquel je reproche personnellement d'être trop distant de ses personnages et de son propos complexe pour capter l'attention du spectateur... il semble que le réalisateur est limité les dialogues pour mieux laisser opérer le choc des images, choc qui ne m'a pas hélas sorti de mon ennui.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 novembre 2006
    Un film à la mis en scène rêche qui aborde les névroses de la middle class blanche américaine.C'est unexercice très rigoureux, cadre très travaillé, photo en clair obscur, direction de comédiens qui exige un certain temps d'observation, ce film appuie là ou ça fait mal, au plus prôche de l'humain et des sensations.
    Youmna C
    Youmna C

    41 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 novembre 2006
    Je veux bien qu'on veuille faire un film indépendant, hors norme, mais bon, faut
    savoir qu'on s'adresse à des spectateurs humains. Le début est bien trop écoeurant. On a du mal à rester assis dans son siège. Cet excès de sang de
    violence… est gratuit et dérange plus qu'autre chose. Puis vient la suite du film qui elle garde le spectateur inerte, sans émotion, ni ressenti. Family Portraits se veut innovateur, rebelle et provocateur, mais s'avère être gratuit, linéaire et
    inutile. Dommage, y avait matière à faire grand!
    robert_ginty
    robert_ginty

    12 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2006
    Trois portraits au vitriol d'une Amérique déglinguée. L'ordonnancement des sketches est assez audacieux : le premier de ceux-ci, où une femme tente désespérément d'attirer l'attention de son mari, pousse assez loin dans le malsain et l'atrocité graphique pour faire littéralement fuir le public (au bas mot, la moitié de l'assistance est partie au bout de vingt minutes, certains se cachant derrière leurs vêtements pour ne plus croiser l'écran du regard). Les deux suivants, tout en brassant des thèmes tout aussi inconfortables (auto-mutilation, dégradation à l'extrême de la cellule familiale) et distillant une ambiance à couper au couteau, sont carrément moins insoutenables en délaissant la boucherie plein cadre au profit du hors-champ. Ceci dit, ça n'est pas parce que vous aurez réussi à garder les yeux ouverts et la blanquette de veau de midi dans votre estomac passé le premier segment que vous serez au bout de vos peines, car Family portrait, tout en ayant une forte personnalité, est incroyablement lent et contemplatif (et hop, la moitié des survivants, morts d'ennui, quitte la salle au compte-goutte) et est plutôt mal foutu (cadrages hésitants, son pourri, mise en scène réduite à peau de chagrin). L'auteur a des choses intéressantes à dire, mais peine à happer l'attention quand il n'a pas recours à une imagerie traumatisante qui lui aliène la majorité du public. A réserver donc aux amateurs de cinéma austère ayant l'estomac bien accroché.
    lucile75
    lucile75

    11 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 mai 2008
    Pourquoi autant de violence? J'ai réussi à regarder les dix premières minutes, après j'écoutais seulement, et à vrai dire, ça m'a suffit!! J'ai quitté la salle à la fin du deuxième court métrage (le film en compte trois)parce ce que je pense que sionon j'aurais vomi!! A bon entendeur...je le conseille uniquement à ceux qui aiment le sang et les mutilations et qui supportent de les regader!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 mai 2011
    Que les choses soit claire dès le début, Family Portraits est le premier film depuis très longtemps qui m’ai fais détourner les yeux tant la violence est insupportable. Si cela peux faire sourire certains d’entre vous, sachez que j’ai vu Massacre a la tronçonneuse à l’âge de 11 ans et que je me suis, depuis, employer à regarder des films plus hardcore les uns que les autres. C’est peux dire que je suis arrivé à un point où je désespérai de voir un film d’horreur me faisant un tel effet. Cette intro à de quoi faire réfléchir et on peut donc facilement constater que cette œuvre est à déconseiller voir même interdire à certain spectateur. Bon soyons honnête cette réaction n’est du qu’au premier volet, le film étant en faite une succession de 3 courts métrages ayant pour thèmes la mise en abyme de la société ricaine et de l’être humain dans tout ce qu’il a de plus abject. Cutting moment, le numéro 1 est donc une véritable expérience viscéral où l’on assiste, impuissant, aux mutilations d’une femme délaisser par son mari. Un film choque et sans concession, véritable décharge électrique, que les sfx de Tom Savigni rendent encore plus insupportable. Home, le deuxième, est déjà beaucoup plus tolérable ; ne serais ce qu’en terme graphique. L’histoire est celle d’un homme qui, broyait par la pression social, va littéralement péter un plomb et tuer toute sa famille. Un film qui donne a réfléchir, sachant qu’on nous bassine à longueur de journée sur le faite de rentrer bien sagement dans le rang tel des moutons débiles, prétextant une certaine « normalité » et en nous montrant des personnes péter un câble à cause d’une vie merdique, sans nous dire qu’à coté de ça, chaque jour , des centaines de personne se suide ou partent en dépression même si ils ont la femme, les gosses, le chien et un boulot stable, uniquement parce que cette vie il ne l’ont pas choisit et qu’ils y ont été forcé par cette fameuse pression social (d’où une certaine utilité de se battre contre). C’est ce qui arrive précisément à cet homme et c’est justement cette critique acerbe de l’humanité et de la société qui fait froid dans le dos. Apres libre à chacun de penser se qu’il veut. Pas une goute de sang par contre dans Prologue ; le film qui clôt cette trilogie. Mais il ne faut pas croire que c’est une comédie pour autant bien au contraire. Peut être le plus terrifiant des 3 de par sa nature psychologique qui nous montre au final que le pire des monstres peut être non seulement notre amis et voisin mais aussi nous même. Un film d’une justesse rare où l’émotion nous submerge à chaque scène. Et si on pousse l’analyse encore plus loin, disons que c’est avant tout un film de serial killer, qui, de par son coter beaucoup plus humain, profond et naturaliste, en fait instantanément le film le plus original et déroutant sur le sujet.
    Au final Family Portrait et une œuvre brillante maitriser de A a Z par un réalisateur qui a décidément tout compris au cinéma de genre (ce qui sera confirmé avec son premier vrai long métrages l’excellent sister). Une œuvre qui n’est pas accessible à tout le monde, pas seulement a cause de sa violence, mais aussi de par sa facture technique (l’image ressemble à celle d’un vieux téléfilm allemand des 70’s, les acteurs sont excellent certes mais reste de parfait inconnus et le rythme est quand même très très lents) mais ses réserve que les spectateurs lambda et même certains cinéphiles pourront emmètre ne doit pas faire oublier que Family Portrait est un pur chef d’œuvre, un uppercut en pleine gueule qu’il faut vraiment prendre le temps d’analyser pour en comprendre toutes les subtilités et sa richesse thématique. Une œuvre aussi complexe dans le cinéma d’horreur est assez rare pour être souligné et surtout vu.
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