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    Family Portraits
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    3,1
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    34 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 mars 2010
    Le 1er film de ce réalisateur (regroupant en fait trois courts-métrages) est très dur autant visuellement que psychologiquement.
    Le début est une véritable boucherie, gratuite à mon avis. Le propos tenu est intéressant mais il va trop loin visuellement.
    Le plus difficile, hormis la violence graphique du début est l'ambiance si pesante. Une télévision toujours allumée sur des talk-shows américains, la vieille pendule dans l'entrée, les petits bruits (de l'équipe de tournage...?) et surtout ce silence presque permanent des protagonistes contribuent à enfermer le spectateur dans un profond malaise.
    J'aurai mieux fait de me renseigner un peu plus avant d'y aller, histoire de me préparer psychologiquement.
    Family portraits, un film dont on ne sort pas indemne et auquel on repense pendant longtemps après la projection.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 octobre 2006
    Ces portraits de famille dénotent une vision profondément déprimiste de la société banlieusarde et provinciale américaine, dont quelques-uns des protagonistes les moins nantis, matériellement et culturellement (le bas de l’échelle de la middle-class américaine) nous sont présentés frontalement, sans détour, dans leurs misères sociale et morale quotidiennes. De « banals » faits divers se muent ici en métaphore larvée d’une Amérique schizophrène et névrosée incapable de dépasser ses propres contradictions entre ambitions démiurgiques de la maîtrise de tout (et on est davantage dans le domaine de la croyance que dans celui des faits) et incapacité à la maîtrise de soi, au recul, à la clairvoyance, lorsque cette croyance s’effondre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 octobre 2006
    Les personnages sont des asphyxiées sociaux, des infirmes du cœur, des amputés du verbe, écrasés par le poids des déterminismes familiaux, impuissants à comprendre et à anticiper les dérèglements qu’ils induisent. Leur seul défense : mutisme assourdissant et aboulie forcenée, d’où naît un malaise profond, et quelques fois l’empathie du spectateur, auquel on donne à saisir d’où provient tout cela, par le truchement d’un montage souvent signifiant, amalgamant avec rigueur et finesse les temporalités (dans Home, le second segment, passé et présent se répondent et finissent par se confondre, les sourdes tragédies familiales de l’enfance étant maintenant reproduites, mais démultipliées jusqu’à l’horreur, inévitable, prévisible, annoncée).

    Lorsque tout est en place, que le spectateur a pu prendre acte des éléments contextuels disséminés dans le cadre et les silences, les personnages peuvent alors basculer de l’anonymat d’une vie pavillonnaire stérile et morne vers l’horreur absolue, mécanique, clinique ; exutoire sanglant de toutes les frustrations accumulées jusque-là. Il s’agit de malmener un corps nié, tabouisé : morale rigoriste héritée de l’enfance, affaissement du désir depuis trop longtemps, transparence de l’autre qui pour être à nouveau vu, doit précisément devenir irregardable ; ici plus qu’ailleurs, « le temps détruit tout », pour citer Gaspar Noé, qui n’aura pas manqué d’adouber Douglas Buck dont la filiation avec le réalisateur d’Irréversible est permise. Les corps n’ont d’autres alternatives que leur propre mutilation pour exister une dernière fois. On se fouette, on s’automutile, pour se punir bien sûr, pour être certain d’être encore vivant et sensible également, à la manière du pincement qu’on s’inflige pour faire fuir le mauvais rêve.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 octobre 2006
    Disons-le tout de suite, Family Portraits n’a pas le statut du film qui peut plaire à tout le monde. La noirceur du propos, le nihilisme forcené des deux premiers segments, quelques éruptions de violence, un climat permanent de dégénérescence, la sécheresse de la mise en scène (cadre serré induisant l’étrangeté, lumière grise…) peuvent rebuter. Un moment en particulier, dans le premier court métrage (Cutting Moments), s’il n’est pas supporté par les spectateurs fragiles (et on ne peut leur en vouloir) risque de fonctionner comme un repoussoir et de masquer la richesse du reste, qui mérite largement d’être vu, les excès graphique du premier quart d’heure étant par la suite très sensiblement tempérés.

    Au moyen métrage final, mélodrame poignant et finalement positif, qui humanise in extremis la trilogie (c’est le seul des trois volets enclin à proposer une possible rédemption à ses personnages), on sera en droit de préférer les deux éclats minimalistes et suffocants qui ouvrent le métrage. La comparaison avec Bergman n’est pas usurpée. L’essentiel se tapi dans les silences et les non-dits. Ce qu’il faut entendre n’est jamais énoncé, ce qu’il faut vraiment voir n’est que peu montré. Il faut se raccrocher à ce que l’on peut, aux arrière-plans par exemple, à la description méticuleuse des intérieurs, pourvoyeurs de sens et moteurs de récits par ailleurs volontairement carencés.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 octobre 2006
    D’aucun regrette la thématique surannée des trois métrages, plus évocatrice, paraît-il, d’une Amérique post-Vietnam ou post-Watergate, que des souffrances contemporaines. On est aussi en droit d’appréhender Family Portraits comme une nouvelle métastase apparue dans le paysage cinématographique de l’Amérique post-11 septembre, et voir dans le processus de reproduction de modèles et de valeurs préexistants (familiaux en l’occurrence) mis à l’œuvre dans les deux premiers segments du film, précisément un écho à cette propension de l’Amérique à reproduire les même réflexes et tentations hégémonistes, aveugles et sourdes aux conséquences que des choix et comportements politiques similaires ont eu par le passé (beaucoup de ponts à jeter entre la guerre du Viet-nam et la guerre en Irak, entre le Watergate et l’IrakGate qu’auraient du provoquer les mensonges avérés mais déjà acceptés, et sans conséquence immédiate, prononcés par l’administration Bush à propos des soi-disant projets belliqueux du régime de Saddam Hussein). L’Américan way of life, attaqué en premier lieu lors des événement su 11 septembre, n’en est que plus menacé, fissuré, plus encore aujourd’hui peut-être, puisqu’il s’est pérennisé et renforcé depuis toutes ces années. Et le fait que la réalisation des deux premiers segments soit antérieure à 2001 n’y change rien. Nous y observons métonymiquement une société américaine autocentrée, repliée sur elle-même, trop assise sur ses principes et ses valeurs à courte vue, et que guette la catastrophe. Le troisième segment, plus récent, réalisé après 2001, dans lequel Douglas Buck ne nous montre rien, à l’inverse des deux premier courts métrages, de l’horreur vécue, faisant démarrer son récit un an après le drame), s’humanise ; où le pire acte de barbarie donne malgré tout droit au pardon de l’une des victimes, à condition de faire acte de contrition et de gagner en humilité. Vœux pieux de Douglas Buck, sans doute, mais qui relève la trilogie d’une touche d’optimism
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 janvier 2009
    A ne pas mettre à la portée de tous!!!!!!
    Douglas Buck nous livre ici une oeuvre sombre, désespérante et violente, une véritable descente aux enfers mais néamoins fortement interessante!
    Les acteurs ne sont pas connus mais jouent très bien leur rôle, la qualité de l'image fait un peu "telefim britannique" genre "inspecteur Barnaby" mais cela n'affecte en rien la qualité du film.
    Enfin film, c'est vite dit car en fait il se compose de trois petites histoires différentes (en dehors du fait qu'elles finissent toutes mal) traitant l'inceste, le viol, le meurtre, .....mais sans pour autant nous inspirer uniquement du dégout.
    Notamment dans le 3 qui est moins hard, on a l'impression de se retrouver à la place du criminel et d'être envahit de remords en voyant la pauvre Billy rentrer chez elle en fauteuil roulant avec deux prothèses à la place des mains.
    Douglas Buck est à suivre de prêt!
    Et je le répète, âmes sensibles S'ABSTENIR!!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 novembre 2007
    Un premier portrait bien gore , mais hélas trop court et pas suffisamment approndi. les deux suivants long et ennuyeux....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 août 2019
    Long-métrage visuellement époustouflant et psychologiquement mis en avant !!!
    Scénario qui s'avère être réaliste et par moments poétiquement développé !!
    Je tiens tout de même à préciser que certaines scènes pourraient parfois marquer les esprits les plus sensibles !!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 octobre 2006
    Je me permets d'écrire une critique sans avoir vu ce flim. Ou plutôt si, les 25 premières minutes. C'est à dire même pas le premier court-métrage en entier. Je tenais à vous avertir de la VIOLENCE EXTREME des images et du propos et j'aurais peut-être préféré tomber sur une petite mise en garde de la sorte. Je me trouvais là plutôt par hasard. J'aime bien prendre des horaires de ciné et mater juste le synopsis vite-fait avant de me décider. Et bien je n'ai pas été déçu ! J'ai pourtant visionné de très nombreux flims glauques et/ou gore sans jamais prendre une telle baffe. C'est la première fois que je sors d'une salle pendant la projection. Alors je n'ai pas vraiment la légitimité pour attribuer une note et si j'opte pour 4 étoiles c'est que je reconnais tout de même un réel talent à ce réalisateur. En effet, le bout de latex qui fait office de chair sanguinolente n'est pas par lui-même choquant, et nous en sommes tellement blasés, mais parvenir à susciter un malaise si profond en un quart d'heure d'images très sobres, je dis quand même "chapeau". Doit-on pousser l'exercice de style de manière si extrême ? C'est peut-être pas à moi de répondre. En tout cas, je pense vraiment que si vous avez envie de vous infliger ça jusqu'au bout c'est, comme on dit, une "expérience cinématographique" qui sort du lot.
    mx13
    mx13

    242 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 septembre 2024
    Film de psychopathes ou le calme regne du debut à la fin, avec quelques sequences d'interruptions bruyantes et violentes. Je le déconseille aux moins de 16 ans. 2/5
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 octobre 2006
    Ce film devrait être interdit tant les images sont violentes et gratuites. Quelle est l'intérêt d'un tel film ?
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 août 2008
    Ce film est un vrai nanar. Mal joué, mal filmé, et le rythme pourrait endormir un insomniaque. Un faux bon film indépendant.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 541 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 mars 2021
    Si David Lynch et Quentin Tarantino avait eu un enfant, cet enfant aurait été enfermé dans un sous-sol sombre, sans air et étouffant et régulièrement maltraité, physiquement et sexuellement puis libéré à l'âge de 20 ans et confié à une équipe de tournage et à quelques mauvais acteurs de Family Portraits. Sérieusement cette histoire a toute la subtilité d'une brique au visage. Et pourtant ils essaient toujours de nous le faire comme un film d'art sur la famille américaine. Je vous mets au défi de chercher dans d'autres films qui montre une histoire sur un mari et une femme qui se sont mutilés dans leur chambre à coucher jusqu'à la mort pendant que leur fils jouait dans le jardin. Et pourtant l'atmosphère, les performances médiocres et les corps déchirés sont des métaphores qui donnent à réfléchir sur la vie dans les banlieues américaines...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 septembre 2007
    Le seul film qui m'ait jamais fait vomir. Malheureusement au sens propre et au bout de 30 minutes.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 octobre 2006
    Mouais............ CONTRIBUTION NON INDISPENSABLE AU CINEMA

    filmé à la manière ultraréaliste genre on entend les bruits de fond et l'air capté lors de la prise de son.... il parait que ça fait cinéma d'auteur. Des tranches de vie de familles ordinaires qui basculent subitement et gratuitement dans l'horreur ne sont elles pas un pretexte à heurter le spectateur en les eclaboussant de sang ? En tout cas c'est gratuit, facile et sans intérêt. De plus pour les amateurs de gore c'est pas un must dans le genre.
    J'ai toujours du mal avec l'idée de la mutilation et de l'automutilation à l'écran : c'est souvent révélateur d'un manque d'imagination du réalisateur, ça a été vu , revu et rerevu mais ça fait toujours aussi un peu cinéma d'auteur....
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