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jm6455
5 abonnés
408 critiques
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4,0
Publiée le 24 janvier 2008
Un nouveau film sur fond de terrorisme qui nous révèle les pratiques quelque peu paranoiaques des démocraties occidentales face à ce fléau qu'il faut éradiquer. Le fin justifie t-elle toujours les moyens employés ? Déja ce film peut apporter une certaine réponse et nous amener à nous poser des questions quant à l'utilité de la torture dans la recherche des coupables ou de la vérité. Tout cela nous donne un bon film basé sur la réalité de ce qui se passe en maière de lutte contre ce terrorisme avec une happy end très hollywoodienne. Mais globalement le résultat est positif, c'est plutôt bien fait.
Intéressant par sa dénonciation d'une politique américaine cachée du grand public et très récente. Idée un peu gâchée par les gros moyens scénaristiques utilisés pour cela. Le coup des deux histoires complémentaires mais non parallèle est un peu superficiel. Bien joué (Streep, Gylenhall en tête) et réalisé, le film reste un bon divertissement politique mais ne marquera pas les esprits.
Les États-Unis et la guerre contre le terrorisme, épisode… épisode combien, tiens ? Il est vrai que le nombre de films sur le sujet s’est tellement accru ces derniers temps qu’il en devient difficile de les compter. Mais leur présence importante augmente aussi le risque de redite. Ce que “Détention secrète” parvient à éviter, merci pour lui, en abordant un aspect encore peu vu (à part dans le “Road to Guantanamo” de Michael Winterbottom) : le programme “Rendition” instauré par Clinton (et, on s’en doute, largement repris par son successeur), permettant l’extradition de terroristes présumés (notez bien le “présumés”, c’est important) vers leurs prisons secrètes, sans passer par les formalités d’usage. Évidemment, tout ceci ouvre en grand la porte à l’abus de pouvoir, comme l’illustre le long métrage de Gavin Hood. Car quand un attentat-suicide, en Égypte, fait une victime américaine parmi les morts, la CIA ne se fait pas prier pour trouver un bouc-émissaire : Anwar El Ibrahimi, ingénieur-chimiste d’origine égyptienne et de retour d’un voyage d’affaires en Afrique du Sud. Arrêté, effacé de la liste des passager de son vol puis extradé, l’homme est emprisonné puis torturé jusqu’à ce qu’il avoue un crime dont même ses bourreaux le savent innocent, tandis que son épouse enquête sur sa disparition, et qu’il est pris de pitié par un jeune observateur de la CIA. Pas forcément le personnage le plus réussi du lot, d’autant plus que ses agissements orientent le film vers un final un peu trop hollywoodien. Avant ça, Hood nous aura quand même pris aux tripes, avec les méthodes révoltantes montrées à l’écran, tout en évitant l’amalgamme “terroristes-peuple”, au gré d’un récit entremêlant plusieurs destins sans trop de grosses ficelles et fort d’une belle astuce scénaristique en fin de parcours. Film coup de poing, le premier essai hollywoodien du réalisateur sud-africain est donc un long métrage qui aurait tout intérêt à ne pas rester secret.
il y a dans ce film tout ce dont est capable l'homme, et plus particuliérement la betise humaine. tout y est. attentats, torture...si vous voulez passer un moment agréable au ciné, ce n est pas le film à voir. toutefois, cela reste un film qui n est pas sans interet, mais assez difficile à regarder quand meme.
Scénario plat et ennuyeux, pas crédible une seconde. Franchement j'ai perdu mon temps... Un film dans le même style " The Kingdom" est quand même mieux !
Un très bon film où tous les sentiments sont très bien mélangés. Les acteurs jouent très bien et nous emportent avec eux dans leurs histoires respectives.
Un film à voir mais qui donne par certains aspects un peu trop dans la caricature. J'ai l'impression que, comme d'habitude, Hollywood veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes, à coup de bons sentiments et de raccourcis tous faits.
Scénario de politique-fiction très bien ficelé avec une chute de fin plutôt réussie qui vous prend par surprise. En évitant tout manichéisme, Gavin Hood dénonce certaines pratiques illégales dont les services secrets américains (avec le partenariat d'autres états)sont prêts à utiliser afin de lutter contre le terrorisme. Pas question de juger ici.Qu'on soit pour ou contre, ce film souligne surtout les dégats qu'engendre cette guerre d'un côté comme de l'autre. Jake Gyllenhall est impeccable et Meryl Streep dans un rôle à contre emploi de celui qu'elle tenait dans le dernier Redford est toujours aussi juste. A conseiller.
Quelle déception ! ma motivation première était Reese Withersoon (qu'on voit peu finalement) et j'aurais peut être mieux fais de m'abstenir. Un film long, des passages en trop, un scénario déja vu et bien trop prévisible. Pas forcément convaincu par les interprétations des acteurs, sauf peut être Meryl Streep, qui déçoit rarement^^. Un film bien américain dénonçant trop facilement la torture et les méthodes manipulatrices de l'état. On s'attend toujours à plus (cf Le Royaume), le film reste plat. Pas grand chose à dire de plus, déçu par ce film malgré un sujet qui aurait pu être intéressant mis en scène autrement...
Quand les dirigeants sont contrôlés par la paranoïa, les autres n'ont qu'à s'aligner..on ne peut rien faire: si celui qui tient le fusil décide de tirer, il est difficile de l'en empècher... c'est un très beau film... Chaque personnage y a son intétret, même les personnages secondaires. Pour moi, l'acteur incarnant l'ami de Fac de reese withersponn tire son épingle du jeu. Il est brillant dans ce rôle de pion qui se débat entre sa conscience et son "devoir", au même titre que le petit agent de la CIA représentant les Etats Unis. Meryl Streep est comme à son habitude totalement convaincante dans son rôle de dirigeante autoritaire et froide, dont la "mission" passe avant tout le reste.Jake Gyllenhaal,lui, nous propose ici une interpretation en dents de scie, que je pense imputable au scénario, qui ne lui donne pas la possibilité de s'exprimer aussi bien que dans Zodiac par exemple.prend réellement possession de son personnage que tardivement, bien que certaines interventions de la premières partie soient particulièrement intenses (notament quand il s'oppose à l'autorité du puissant Abassi, dont il avait semble t il si peur).Pour Reese Witherspoon, son personnage est lui très approfondi sur le côté du ressenti. On ne connaît pas son passé (d'ailleurs on n'a en fait les antécédents d'aucun protagonistes), mais comprend ce qu'elle ressent, on le ressent presque avec elle. L'émotion passe tout à fait. De même, Omar Metwally est d'une crédibilité déconcertante dans le rôle du pauvre professeur accusé de terrorisme. Ce film est un peu comme un puzzle, dont les pièces s'emboîtent parfaitement, pour nous emmener au final à un endroit qu'on devine, mais c'est le cheminement pour s'y rendre qui m'a surprise. Le couple de jeunes amoureux est crédible, nullement fleur bleue, au contraire, leur détresse dans leur amour est palpable. Cet espèce de Roméo et Juliette en toile de fond se marie bien avec l'intrigue principal, ne la dénature pas, ne la polue pas.
Tiré d'une histoire vraie (d'ailleurs ça ne doit pas être la seule), ce film fait froid dans le dos lorsque l'on se met à la place de ces gens kidnappés par la CIA et qui parfois ne reviennent jamais... Maintenant, manque plus que les américains reconnaissent leurs erreurs dans la vraie vie et non plus dans les films.