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I'm A Rocket Man
296 abonnés
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2,5
Publiée le 25 novembre 2018
Ce film aurait pu être excellent car l'histoire est originale et aurait pu être prenante mais le côté un peu comique et décalé m'a trop gêné et je n'ai pas réussi à être transporté. Ca part dans tous les sens, certaines personnages sont exaspérants et au final on est plus agacé qu'autre chose. Dommage...
Beaucoup de bons points (l'histoire et les dialogues, les acteurs, le montage du film...) pour ce film espagnol qui dégage une source de vérités. Et chapeau pour un premier film au style Almodovar !
Premier film, Premier bel essai. Le réalisateur nous ballade de l'émotion à l'humour noir, de rire caustique à une désillusion d'une vie sociale, pour finir sur un constat de bonheur de simplicité des rapports humains. En outre la mise en scène s'appuie encore une fois (de plus en plus fréquent dans les films "sociaux" récemment mis en scène) sur des cadres appuyés et une élégance des mouvements de caméra, toujours de manière discrète avec un sens précis de montrer mais de ne jamais être voyeur de ces morceaux de vie. Les histoires parallèles se mêlent très bien au récit principal et les dialogues sont au diapason de ce que le metteur en scène veut nous faire resentir, rires et larmes oscillant de manières régulières. A voir et à suivre...
Cest certainement la plus belle surprise de ce début dannée, et elle nous vient tout droit dEspagne. Azul, comédie dramatique drôle et touchante au titre original poétique (Azul Oscuro Casi Negro, soit Bleu nuit presque noir) révèle le talent de Daniel Sànchez Arévalo, que certains nhésitent déjà pas à comparer à Almodovar. Ce qui en dit long sur la réussite de son premier film, qui suit litinéraire professionnel et sentimental de Jorge (Quim Gutiérez), et brasse des thèmes tels que la jeunesse, le chômage, lemprisonnement, lamour, la maternité ou lhomosexualité, avec beaucoup dhumour et de finesse. Servi par des comédiens attachants, Azul fait donc incontestablement partie des films à ne pas rater ce mois-ci.
Le cinéma espagnol reste le seul au monde à avoir toujours eu le don et cela grâce à laudace de Pedro Almodovar danalyser les maux de la société contemporaine en mettant en parallèle, les différentes évolutions de la sexualité chez les hommes. A savoir en gommant les tabous, à en parler dune manière très crue, très drôle et jamais vulgaire. Du coup prendre lessentiel de ce sujet et den tirer la plus claire vérité résulte à voir que le sexe est présent dans nimporte quelle sujet (même le plus inattendu). Cest pour ça quAzul de Daniel Sanchez Arevalo est une délicieuse comédie douce-amère parfaitement lucide et juste sur les comportements humains de plus en plus complexes. Ici, un homme est chargé par son frère aîné sortant de prison de mettre enceinte la femme dont il est tombé amoureux et qui est resté en prison. Autour de cet homme, gravitent des personnages, en pleine interrogation sur leur vie, leur avenir et leur identité sexuelle (découverte de son homosexualité, vices cachés ). Ces accumulations de situations tordues et ambigus pouvaient au départ lasser et laisser place à du voyeurisme indécent, mais la justesse mélangée à lhumour, la gravité, lémotion, la mélancolie et la poésie avec laquelle Sanchez Arevalo dépeint la situation de cette jeunesse dans le flou fait d « Azul » un film en état de grâce, interprété par une brochette de jeunes comédiens espagnols épatants. «Azul » est peut-être lun des films les plus en phase avec létat actuel de la jeunesse sur ses questionnements sur la recherche de sa place dans une société ou tout change de jour en jour.
Une jolie réussite. A l’image de son héros Jorge, Daniel Sanchez Arevalo ramasse les poubelles de ses personnages et farfouille pour voir ce qu’il y a dedans. Rapport complexe à la figure du père – grabataire ou homosexuel non assumé –, difficulté à tourner la page d’une passion d’enfance condamnée par la différence de positions sociales, soif d’amour dans un univers carcéral impitoyable... Pas mal d’humour aussi, des situations rigolotes bien menées, des dialogues piquants, des personnages sympathiques à l’image d’Antonio, le grand frère taulard et immature. De ce kaléidoscope de tranches de vie émerge petit à petit le portrait d’individus qui se cherchent et tentent de scier les barreaux plus ou moins visibles de la prison où ils sont enfermés. Par des montages astucieux, le réalisateur entremêle habilement les scènes, crée des effets de miroir et des télescopages souvent efficaces, parfois un peu forcés. Jusqu’à ce que Jorge et Paula finissent par trouver la sortie du labyrinthe. Pas nécessairement un film de grande envergure – l’écriture scénaristique sent un peu l’effort, l’émotion n’est pas toujours là – mais une première œuvre attachante et prometteuse.
Une excellente comédie dramatique, telle que savent nous donner les Espagnols, avec des tabous qui tombent en miettes et des personnages exubérants ou fermés, mais profondément humains. L'influence d'Almodovar est plus superficielle qu'on ne le dit, limitée à quelques scènes et à la présence d'Antonio de la Torres, aperçu dans Volver, dans le rôle du mari de Penélope Cruz. Ce dernier est d'ailleurs sans doute le meilleur comédien d'une troupe d'interprètes inconnus mais tous formidables d'authenticité. Rien de neuf au final, mais une jolie leçon de vie sur l'acceptation de soi et la volonté de s'en sortir. Dommage que le film dans son dernier quart sombre dans quelques conventions/
Ce fil raconte tout simplement la vie, sa complexité, à la fois sa beauté mais aussi sa laideur à travers des histoires aussi bien peu conventionnelles que simples. Des personnages touchants et drôles et des acteurs très surprenants, mention spéciale à Quim Gutiérrez (le nouveau Gael Garcial Bernal ? en tout cas aussi beau et aussi talentueux) qui incarne magnifiquement la force de caractère, la ténacité mais également la vulnérabilité.
Le cinéaste apparaît ici comme un Almodovar en mode mineur, sur le fond comme sur la forme. L'oeuvre se laisse voir avec intérêt mais on aurait aimé davantage d'audace narrative et visuelle. Les acteurs sont impeccables.
C'est une histoire de vie, de famille Une histoire aux apparences toutes simples, mais pourtant si intenses. Le scénario est superbement bien écrit,et les personnages assez intéressants et pointus. Les acteurs sont fabuleux, les images sont travaillées, la mise en scène est moderne, et les émotions diverses sont ressenties! C'est un très bon film, original et si commun à la fois!
Un premier film touchant et drôle, truffé de qualités à commencer par le talent de ses interprètes, la réussite de la mise en scène et l'esthétisme des plans, qui viennent nous faire oublier ses petites imperfections. Encourageant pour la suite !
Les personnages et les situations font évidemment penser à Almodovar, mais à limage du titre espagnol, Azul oscuro casi negro (Bleu très sombre, presque noir), on est bien loin du rouge flamboyant, la tonalité générale tire nettement vers la mélancolie, voire le désespoir. Quelques aspects du scénario sont même tout à fait tragiques. La mise en scène, forte, ambitieuse, étonnamment maîtrisée pour un premier film, met autant en valeur les personnages que le récit lui-même, qui évoque lamour, la mort possible, le vieillissement, la vie, les choix qui la déterminent. Si quelques scènes sont submergées démotion et de grave douceur, comme des instants de grâce, le film souffre de passages moins denses un peu répétitifs. Mais lensemble laisse tout de même une impression forte, comme si Almodovar sétait trouvé un petit frère, plus sombre et moins ludique mais avec lui aussi un sacré talent.
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 22 mars 2021
J'ai tendance à regarder des films espagnols ces temps-ci. Cependant Azul reste trop austère et grave pour moi même s'il s'efforce d'atténuer un peu cette histoire avec quelques rires. Un jeune adulte timide mais capable qui doit s'occuper de son père infirme avec pratiquement pas d'argent pendant que son frère est en prison. Il y a juste un peu trop de misère entassée dans ce petit coin du monde. Daniel Sánchez Arévalo a pris les choses beaucoup trop au sérieux faisant passer le film du bleu foncé au noir et il ne va certainement pas illuminer mes journées...
Je n'ai malheureusement pas réussi à accrocher à cette chronique sociale. Nous voyons les difficultés d'un jeune diplômé "concierge provisoire" pour trouver un emploi à la hauteur de ses compétences. Il se dévoue à son père handicapé et un frère en prison. Ce film aborde des sujets sensibles mais ne m'a pas convaincu malgré des seconds rôles attachants.
Avant de voir le film, j'ai lu une critique qui disait que Daniel SanchezArévalo était le cinéaste le plus prometteur depuis Almodovar. Malgré le fait que je ne connaisse pas beaucoup de cinéastes espanols à part Almodovar, Aménabar et Inarittu, je suis tout de même assez d'accord car il est rare de voir de si bons films espagnols mis à part ceux de Almodovar. Alors même si certains passages sont un peu trop longs, Arévalo sait mettre en valeur le reste. Les acteurs excellent, le scénario est réfléchi, l'action n'ets pas mécanique, les personnages sont recherchés, l'ensemble ne dégouline pas de pathos et ne trempe pas dedans. le bilan est excellent, et le film mérite bien ses quatre étoiles.