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Un visiteur
3,5
Publiée le 11 avril 2013
un bon "petit" film d'un prometteur "petit" cinéaste... ce n'est donc pas un navet mais on est encore loin du chef d'oeuvre. peut être qu'avec un peu plus d'humour et de sarcasme le film aurait été plus percutant. le prochain sera je l'espere meilleur!
"Azul Oscuro Casi Negro" relève d'avantage de la comédie dramatique que du drame, les scènes d'humour étant assez présentes. Concierge malgré lui, Jorge diplômé d'un Master de gestion, est confiné dans un immeuble où il doit en plus s'occuper de son père devenu handicapé. Face à cet amer constat, il se voit confier contre toute attente "une mission" de la part de son frère taulard : Mettre sa copine, elle aussi en prison, enceinte ! Bien que le fil conducteur du film soit basé sur cette histoire de procréation, Daniel Sanchez Arévalo développe plusieurs histoires en parallèle, des histoires qui gravitent de près où de loin autour de Jorge, ce qui amène du contenu à l'histoire.
Azul mérite bien toutes les bonnes critiques que j'ai pu lire à son sujet. Il est à la fois drôle et extrêmement déroutant,le titre même du film (bleu nuit presque noir) intrigue, et l'humour souvent présent cache en fait une réalité bien sombre (d'où le titre, ouaaaaaahhhh...) où chaque personnage ne parvient pas à échapper à son destin. A voir aussi pour l'interprétation.
Une comédie qui campe une galerie de personnages fantasques avec une verve hispanique tres crue qui fait éclater les tabous. Mais dans ce registre proche d'Almodovar, le film n'a ni sa radicalité, ni son souffle.
C'est l'histoire de jeunes adultes qui ont le désir de forcer le destin à leur sourire un peu plus. Un film qui explore des thèmes connus (l'homosexualité, la recherche d'identité, le devoir envers sa famille) avec sensibilité et humour (les dialogues sont remarquables). Daniel Sanchez Arévalo a de plus des acteurs en grande forme à sa disposition. On peut souligner en outre la bonne utilisation de la bande-son, l'intelligence du scénario (même si l'intrigue qui concerne Israel et ses parents ne surprend à aucun moment). Le dénouement de l'histoire ne vient rien gâcher. Encourageant pour un premier long-'.
Un film sympathique, qui permet de revoir son espagnol. La vie est dure pour les classes moyennes/ pauvres, il est difficile de s'échapper des préjugés sur ses compétences compte tenu du métier de ses parents. Des personnages amusants, attendrissants, mais une histoire sans originalité et un peu trop caricaturale à mon goût. Je ne suis pas du tout d'accord pour qualifier le réalisateur de Azul de "nouvel Almodovar"....
un titre qui correspond parfaitement aux émotions que l'on ressent...c'est à dire un film noir, mais pas tout à fait. Un film où perce l'espoir, un film profond qui reste au fond de vous bien lgtps aprés être sorti de la salle ! C'est la couleur de la nuit sur laquelle le film s'ouvre et se referme, la couleur du costume qui fait tant rêver Jorge. Le film nous emporte dans un univers que nous connaissons bien , celui de la famille. On est loin des familles biscornues d'Almodovar, qui vivent ds des décors chamallow, et pourtant cet étudiant qui q un frère en prison, un père handycapé à charge n'est pas forcément trés proche ne nous...il n'empêche, on s'identifie à lui sans souci ! Le réalisateur traite avec délicatesse le problème de la vieillesse, des relations fraternelles, l'opposition des classe sociales, l'homosexualité,la vie carcérale, sans jmais tomber ds la vulgarité ni le voyreurisme...une vraie prouesse !
Un film espagnol bien sympathique où l'on rit et l'on sourit de bon coeur grâce à des situations et des dialogues vraiment cocasses. La fin est cependant quelque peu baclée à mon avis, et laisse donc un goût d'inachevé. Dommage.
C'est pas mal, mais rien de franchement extraordinaire. D'une part, c'est long. D'autre part, le film a le défaut de la première réalisation : il veut aborder tous les thèmes à la fois. Enfin, j'ai trouvé ça assez maladroit. Mais surtout, surtout, tellement long ! J'ai cru à 6 reprises que ça allait être la fin. Quant à la comparaison à Almodovar, il faut arrêter : on ne retrouve franchement pas grand chose du réalisateur espagnol, si ce n'est la langue. Outre mesure, rien à voir.
Vous avez vu la bande annonce ? Tout est dit, pas besoin d'aller plus loins : aucune surprise dans la réalisation, dans le scénario,... L'histoire est cousue de fil blanc, on trouve des personnages pseudo-extravagants qui sont en fait assez grotesques et creux. Je ne retiendrais que l'interprétation de Quim Gutiérrez qui mérite à lui seul une étoile.
"Azul oscuro casi negro" incarne un bel exemple du cinéma espagnol contamporain: il aborde des thèmes sociaux d'actualité, possède sa dose habituelle (mais pas dégradante) de sexe tout en usant d'un langage familier. C'est en cela qu'on peut se sentir proche des personnages; bien que leur situation ne soit pas banale, elle pourrait arriver à n'importe qui. Le film traite de sujets comme la maladie, l'emprisonnement, l'amour, la sexualité et la quête de l'identité avec mélancolie et humour et nous amène à nous interroger... Une petite perle à découvrir.
La france devrait importer beaucoup plus souvent des films espagnols, car nos voisins savent produire de la qualité tout en abordant tous les sujet qui chez nous paraissent encore tabous. La prison, le sex, la vieilesse... tout y est traité d'une très belle justesse. Ce n'est pas censée être une histoire drôle, et pourtant, on rit, parce que les personnages savent profiter des petits instants de bonheur, font de l'humour pour mieux supporter le quotidien. C'était très beau, très agréable, encore du cinéma espagnol, encore !!!