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    L'Avenir est ailleurs
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "L'Avenir est ailleurs" et de son tournage !

    Premiers pas au cinéma

    Habitué aux séries documentaires pour la télévision, L'Avenir est ailleurs est le premier long métrage qu'Antoine Léonard Maestrati réalise pour le cinéma.

    BUMIDOM

    Le terme BUMIDOM signifie : BUreau pour le développement des MIgrations dans les Départements d'Outre-Mer. Ce bureau était chargé de l'émigration des habitants d'outre-mer (notamment la Réunion, la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane) vers la métropole. Créée en 1962 par Michel Debré, alors Premier ministre, cette Société d'Etat avait pour mission officielle de prévenir la surpopulation qui menaçait le marché de l'emploi, d'améliorer la situation économique ainsi que le pouvoir d'achat dans les départements d'outre-mer. La raison officieuse était que la France avait besoin de main d'oeuvre en métrople dans certains secteurs spécifiques. La principale critique qui lui a été fait est d'avoir organisé une déportation, et certains parlent même de génocide par substitution. Le BUMIDOM a été remplacé en 1983 par l'Agence Nationale pour l'insertion et la promotion des Travailleurs d'outre-mer (ANT), qui ne gère plus le phénomène migratoire.

    Une page de l'Histoire méconnue

    Le réalisateur a été très surpris de constater que peu de gens connaissaient l'existence du BUMIDOM. Il raconte : "Dès le début de nos rencontres, nous avons été frappés par la méconnaissance apparente de ce phénomène migratoire. Le "Bumidom" est d'emblée rejeté comme un phénomène marginal. Les milliers d‘âmes qui ont voyagé par l'intermédiaire de cet organisme le reconnaissent du bout des lèvres. Et encore, s'ils consentent à s'en souvenir. Quant à leurs enfants et petits enfants, ils ignorent pourquoi et comment leurs parents ont quitté leur terre natale.".

    Le choix des intervenants

    Antoine Léonard Maestrati a choisi les personnages selon "leur vécu, leurs espoirs, leurs rêves ou leurs déceptions".

    Un film miroir

    A travers ce documentaire, parsemé d'images d'archives et retraçant plusieurs générations, le cinéaste a souhaité "réaliser un film miroir sur les Antillais d'hier et d'aujourd'hui, sur les Antillais d'Amérique et de Paris.".

    Titre alternatif

    Le réalisateur a été frappé par une phrase prononcée par l'un des intervenants : "De la traite négrière à la traite migratoire, comment se retrouver, comment exister ?". Antoine Léonard Maestrati précise : ""De la traite négrière à la traite migratoire". Nous aurions pu choisir cette citation comme titre de notre film mais nous n'avons pas souhaité porter de jugement sur les évènements que nous évoquons. A ceux qui entendront nos témoins de le faire, s'ils le veulent."

    Une communauté particulière

    Le réalisateur explique pourquoi la communauté antillaise parisienne est particulière : "Cette communauté jouit d'une très forte identité. Le sentiment d'appartenance à un peuple spécifique est unanimement ressenti. Poètes, écrivains ou artistes, ont donné, et donnent encore, à l'histoire de ces hommes une portée universelle et pourtant... en particulier depuis 1962, des centaines de milliers d'entre eux se sont arrachés de leur terre ou de leur île natale et plus de 600 000 vivent aujourd'hui dans la région parisienne."

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