C'est classique, c'est dramatique, c'est anglais... C'est surtout l'un des films les plus ennuyeux qu'ils m'aient été permis de voir, ce qui est, au final, presque pire qu'un mauvais film. En effet, dès les premières images, on se sent plongé dans une torpeur dont on a bien du mal à sortir, un ennui qu'aucun moment nous permet de quitter. Alors certes, c'est soigné, c'est propre, mais comment s'intéresser une demi-seconde à cette histoire d'amour aussi insiginifiante, d'autant plus qu'il ne se passe absolument rien de rien de rien. ALors il y a quelques tentatives, notamment la scène de la plage, donnant un coté assez poétique, mais décidément il n'y a rien à faire, le spectateur continue d'être plongé dans son sommeil profond, aucune émotion n'apparaissant d'ailleurs à ce moment. Et là, miracle : à une demi-heure, les choses commencent (ENFIIIIIIIIIIIIIIIN) à être intéressante. En effet, Wright finit par donner le ton qu'il aurait du toujours donner à son film, un aspect un peu mélancolique à son film, permettant enfin de dégager une émotion discrète mais réelle. La dernière partie est elle aussi un beau moment, assez poétique, permettant de rappeler la grande actrice qu'est Vanessa Redgrave. Romola Garai sont eux aussi convaincants, plus que Keira Knightley, honorable mais sans réelle envergure. Bref, une belle récompense pour tous les courageux qui ont tenu le coup jusqu'à cette dernière heure alors qu'ils auraient été très tentés de partir auparavant (je suis dans ce cas.) Ceci dit, 30 minutes sur 120, ce n'est pas assez et c'est tout de même bien déçu que l'on sortira de la salle, conscient que l'on aurait pu être spectateur d'un beau spectacle émotionnel, ce qui au final n'est que très partiellement le cas. Regrettable.