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Un visiteur
4,0
Publiée le 10 octobre 2008
Musique originale bien retravaillée (inspirée d'un thème classique mais réarrangée et orchestrée), les décors ultra contemporain et très bourgeois d'Andrew Wyke sont extrêmement bien filmés. il faut voir ce film comme s'il s'agissait d'une pièce de théâtre. Jude Law n'est peut-être pas à son mieux mais son duo avec Michael Caine est très troublant. On sent une force innée chez les 2 acteurs, presque un duel de comédiens qui tous 2 sont des grandes stars. On sent la rencontre artistique électrique comme celle de l'histoire qu'ils jouent. un film assez hors norme finalement, mais qui vaut le plaisir d'être vu car on ne l'oublie pas.
j'ai trouvé les 30 mn vraiment laborieuses, c'est long à se mettre en place, ce qui est dommage, même si mickael caine et jude law jouent très bien. ce huis clos est un peu lent pour moi. beaucoup trop de dialogue qui pour moi ne sont pas utiles et ne font pas avancer l'histoire. je n'ai pas vraiment trouvé d'intérêt à ce film. dommage
Hum je n'ai jamais eu l'occasion de voir l'original, car les bons films repassent très peu à la tv ! Donc je découvre le remake, je ne comprend pas l'archarnement sur Jude Law que j'ai trouvé plus que convaincant. Idem pour M.Caine. Je passe sur le troisième acteur masculin qui à l'air effectivement moins inspiré. En tout cas ça aura au moins le mérite de me donner envie de pas louper l'occasion de voir l'original sortie bien avant ma naissance !
J'ai beaucoup apprécié les tirades ainsi que les dialogues entre ces deux acteurs jouant de façon remarquable. Une tension permanente et un décor pour le moin enivrant (je veux la même maison :D) Je conseille ce film pour les amateurs d'intrigues pschycologiques aux rebondissements répétés. La seule chose que je puisse reprocher serait que cette superbe réalisation ne dure qu'une heure et demie :DD En résumé, à voir !
Franchement, je n'ai pas vu l'original et peu m'importe car j'ai beaucoup aimé ce remake qui nous plonge au coeur de l'intrigue, je me suis posé les mêmes questions que les personnages, j'ai vécu pour eux, avec biensur une préférence pour ce charmant Jude Law qui, paraitrait-il, ne l'est pas tant que ça. Peu importe il a la gueule d'amour parfaite pour jouer ce rôle. Quant à Michael Caine, il degage le fair play nécessaire à ce rôle RAS, je le conseille à ceux qui ne l'ont pas encore vu
Quelle déception. Dès le début, on sent que la mise en scène de Kenneth Brannagh n'égalera pas celle de Mankiewicz mais on se dit qu'i lreste le formidable scénario et deux excellents comédiens. Mais la dernière partie du film est une véritable trahison et manque totalement d'intérêt. Seuls les spectateurs ne connaissant pas le film d'origine pourront prendre plaisir à ce film remarquablement interprété. Souhaitons que ca leur donne envie de voir l'original.
Comme je n’ai pas encore vu le Limier, le chef d’œuvre réalisé en 1972 par de Joseph L. Mankiewicz dont Sleuth est le remake, je ne peux dire si la version de Kenneth Branagh se révèle être une bonne adaptation. En tout les cas, une des particularités de ce film est de refaire jouer 25 après l'acteur septuagénaire Michael Caine qui interprétait le rôle de l'amant dans la première version cinématographique face à Laurence Olivier. Dans la nouvelle version, Michael Caine joue désormais le rôle inverse en interprétant le romancier qui fait face au jeune amant joué cette fois ci par Jude Law. Ce film racontant une histoire de manipulation où un riche écrivain demande à l’amant de sa femme, un comédien sans argent, de mettre en scène le cambriolage de sa propre demeure constitue un véritable jeu de dupes dont les déroulement et les rebondissements sont souvent inattendus, seulement si la première partie du film est intriguant et prometteuse, l’histoire donne l’impression même si elle n’est jamais à court d’idées de tourner en rond dans la durée et de devenir ainsi lassant sur la fin. Sleuth 2008 frappe aussi d’emblée par son décor high tech futuriste qui avec une mise en scène de mouvements de caméra et de jeux de miroirs s’inscrivent bien dans une intrigue reposant essentiellement sur un jeu de faux semblants. Cependant même si le réalisateur a voulu très probablement moderniser l’ambiance, l’affrontement entre les 2 personnages restent quasi théâtrale et je ne suis pas que le huis clos présenté ainsi peut plaire au plus grand nombre.
Remake du classique de Joseph L. Mankiewicz (1972), cette relecture de la pièce de théatre d’Anthony Shaffer (tout se passe dans une maison et avec deux personnages) ne tiens pas la comparaison, la faute à une fin vulgère et à un manque global d'humanité (l'on ne s'intéresse jamais aux sorts des deux personnages) et de cruauté dans les scènes de "jeux".
Le film peut quand même se targuer de mettre en avant un superbe décor high-tech très froid (le troisième personnage du métrage) qui devient angoisant par la multiplicité des caméras présentes. Le réalisateur s'amuse de la sorte à user de décadrages et de plans de caméras à travers les caméras de la batisse pour renforcer le sentiment d'enfermement. Le duo d'acteurs tourne également à plein régime et les dialogues sont percutants.
Au final, "Sleuth" est un thriller psychologique très particulier (essentiellement dialogué) qui ne laissera personne indifférent, mais le dernier acte du film et son ambiance toujours trop calculée et froide laisseront de côté bon nombres de spectateurs.
Il y avait tout pour faire un film prometteur : culture britannique, un réalisateur audacieux avec Shakespeare, Michael Caine. Malheureusement la mayonnaise ne prend pas. Jude Law est transparent. Le jeu des acteurs en est totalement plombé. Un film loin, très loin des grands huis-clos.
Le flegmatisme élégant de la réalisation et de l’interprétation a tout pour séduire. L’ambiance à la photographie bleu-congelé dans laquelle évolue ce superbe duel entre deux des plus grands acteurs du cinéma ferait de SLEUTH un film d’une sublime mais glaciale perfection esthétique. Malheureusement, c’est sans compter sur le fait que cette ambiance pèse de plus en plus au fur et à mesure que le film avance, que le scénario progresse dans sa profonde absurdité, et que la réalisation de Kenneth Branagh semble toujours vouloir trouver (vainement) le plan le plus original et le plus innovant. L’intelligence du scénario se révèle peu à peu n’être qu’un musclé combat de coq, rien de plus, plaqué sur du papier glacé dans ce sublime manoir high-tech, trop beau et trop parfait pour être vrai... En revanche, le suspense est suffisamment efficace pour faire de ce jeu de passe-passe un jeu prenant.
Superbe remake du Limier : je suis sortie de la salle complètement conquise. Je dois dire que le jeu (dans les deux sens du terme) du merveilleux Michael Caine et du séduisant Jude Law est absolument extraordinaire. J'ai adoré la façon dont c'était filmé , c'était pesant , angoissant mais aussi très drôle et cela joue beaucoup dans ce que je considère être un bon film. Un très bon travail au niveau du décor et des couleurs. Dommage que le film n'ait pas fait plus d'entrées. Je vous incite grandement à aller le voir car c'est tout simplement génial !
Aucune hésitation : zéro sur toute la ligne et quelle fin ridicule ! Préférez de loin, l'original, celui de Mankiewicz, 1972. Quelle dommage de voir le jeu Michael Caine et de Jude Law gâché par un Kenneth Branagh et un Harold Pinter, très peu et mal inspirés ! Sleuth ou slaught, Joyce ?
Pure, innovant, original, ce remake redonne une bouffée d’air fraîche au cinéma. Un vrai duel, du suspense. A voir ! M.Caine au top. Jude Law convaincant.
Kenneth Branagh succède à Joseph L. Mankiewicz, qui avait réalisé en 1972 la première version de Sleuth (le Limiet). Pour l’anecdote, Michael Caine qui à l’époque figurait déjà au générique de l’œuvre originale dans le rôle du jeune acteur figure aussi dans le remake, où cette fois-ci, différence d’âge oblige, il interprète dorénavant le romancier et fait face à Jude Law, qui quant à lui, hérite du rôle de l’acteur. Le Limier est un film assez particulier et déroutant. La confrontation entre un jeune acteur, coiffeur à ses heures venu à la rencontre d’un célèbre romancier afin de lui demander de bien vouloir divorcer de son épouse avec qui il vit désormais. Une rencontre tendu, entre deux hommes qui excellent dans le mensonge et l’improvisation,. Suite à des échanges houleux, ils vont chacun leur tour se faire des coups fourrés, se tirer dans les pattes, telle une partie de tennis, ils vont tout tenter pour remporter la partie, à base de manipulations. Le scénario est plat et prétexte à créer cette tension palpable tout au long du film. La mise en scène complexe au début devient de plus en plus lente vers la fin, si bien que seul le jeu des acteurs arrive à retenir notre attention face à ce quiproquo déstabilisant.