On connaît tous la tétralogie “zombiesque” de George A. Romero entamé dans les années 70 et clôturé 30 ans plus tard. Un mélange d’horreur et de gore, en noir & blanc puis en couleur. On a ensuite découvert quelques remakes, réussis ou ratés, des parodies aussi, notamment l’excellent Shaun of the dead (2005) qui alliait l’humour « So British » avec une légère touche romantique. Aujourd’hui, c’est le canadien Andrew Currie, qui, pour son premier long-métrage, décide de réaliser un film de zombies avec une certaine touche horrifique mais très axé sur la comédie.
Milieu des années 50, les humains, envahis par les zombies, décident de les domestiquer, à défaut de ne pouvoir les enrayer. Muni d’un collier émetteur, nos chers zombies se transforment en êtres serviables, promènent les chiens, lavent les voitures, mettent le couvert, tondent la pelouse et arrosent les plantes. Bref, tout ce beau monde arrive, comme par magie, à cohabiter ensemble. Mais qu’arriverait-il si un de leur collier venait à se désactiver ? Il redeviendrait alors dangereux et nocif pour la population.
C’est sur cette trame de départ que le réalisateur et ses scénaristes se sont attelés. Ils nous offrent au final, une comédie à la fois touchante, hilarante, gore (par moment), mais on échappe à chaque fois au côté horrifique et malsain (pourtant très habitué des films de zombies).
Avec un casting tout à fait sympathique, auquel on retrouve la charmante Carrie-Anne Moss et le méconnaissable mais tellement drôle Billy Connolly.
Au final, Fido se veut être une comédie tout en ayant ce petit côté corrosif, lorsqu’il s’agit d’être une satire politique !