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Nicolas S
43 abonnés
542 critiques
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4,0
Publiée le 6 octobre 2024
Dans un Hong-Kong perpétuellement sombre et pluvieux, des solitudes s'entrechoquent pendant quelques instants, des visages se figent tandis que la vie continue en arrière-plan. À partir de quelques trouvailles visuelles, Wong tire un langage cinématographique d'une grande inventivité, à la croisée du modernisme Nouvelle vague et de la peinture impressionniste, qui complète et illustre parfaitement ces histoires d'amour fugaces ou au contraire durables qui viennent ponctuer la vie des personnages. Ce n'est peut-être pas le plus grand chef d'œuvre de Wong, mais c'est sans nul doute un très beau film dont l'influence a résonné dans tout le cinéma depuis sa sortie.
Film brillant et magnifique de Wong Kar-Wai qu'il réalise caméra à l'épaule de façon dynamique et dont je suis assez friand ! Il a filmé de nuit afin de bénéficier de l’éclairage artificiel des rues et des magasins et cette double histoire de policiers affectés par des chagrins d’amour puis rencontrant des femmes "hors du monde " est , je me répète , filmée avec une beauté somptueuse !
Premier film que je vois de ce réalisateur et la seule envie est d'en voir d'autres ! Des images, des dialogues et des personnages bien choisis, même si attention c'est un style très contemplatif
Wong Kar-Wai dégage tant de beauté à travers l'écran, qu'il est difficile de passer à côté. C'est une maîtrise totale, tant sur le plan technique que sur son histoire. C'est poétique par son scénario, et d'une tendresse par la mise en scène. Ces deux histoires sont d'une beauté rare, sublimé par les acteurs/actrices portés à l'écran. Les films à l'eau de rose sont magnifiques quand ils sont bien écrits. Une merveille
Un chef d’œuvre que j’ai pu revoir au cinéma, c’est juste magnifique, la B.O. est très belle. C’est le meilleur film de la filmographie de Wong Kar Wai !
Jamais je n'ai réussi à rentrer dans ce film. Dommage car niveau mise en scène, Wong Kar-Wai deborde d'idées mais c'est son récit qui ne m'a absolument pas embarqué, tout comme les personnages torturés mais auquel il est difficile de nous identifier.
Il faut dire que Chungking Express à su me séduire. Et pourquoi ça? Je ne sais même pas. Le film se divise en deux parties très distinctes qui ne se rejoignent que par le thème de l'amour, le passage brusque à la deuxième partie aurait pu me sortir du film. Aurait du même Tout comme le manque clair de ligne directrice, d'une histoire assez floue sans réel péripéties. Mais sans me l'expliquer, je suis resté plongé dans le film du début à la fin. A chaque fois que la musique résonnait, je n'y pouvais rien, j'étais transporté. Et pourtant, les musiques seules, bien que sympathiques, ne devraient pas suffire à produit cet effet. Mais c'est cette façon de filmer ses personnages (dont les acteurs on réalisé des performances remarquables) et d'inscrire la musique au seins même du récit, lui offrant une signification particulière, qui lui donne cette fibre romantique et envoutante. Le jour suivant mon visionnage, je me suis attaqué à une autre œuvre majeur du réalisateur, In the Mood for Love, mais je n'est pas retrouvé cette atmosphère unique. Bref, je ne sais même pas si je recommanderais ce film, mais ça à définitivement été un pur plaisir pour moi.
Ce quatrième long-métrage du réalisateur hongkongais Wong Kar-Wai, sorti en 1994, ne vaut que par la singularité de sa narration. Certes tout n’est pas à jeter mais il convient de s’accrocher pour suivre ces deux histoires distinctes : celles de deux hommes en peine d’amour guéris par deux rencontres désespérées. Filmé caméra à l’épaule avec un cadrage extrêmement flottant, donnant une impression de vertige, on se retrouve à chaque instant à la limite du mal de crâne. La bande-son anglo-saxonne qui accompagne cette ambiance nocturne, dans les bas-fonds de Hong Kong, donne tout de même un caractère universel au récit. Bref, du cinéma expérimental teinté d’originalité et de poésie.
Manifestement intéressé davantage par le travail formel que scénaristique Wong Kar Wai nous entraîne dans le quotidien solitaire de personnages qui vont se croiser voire se rencontrer. Dans une ambiance pop culture portée par une bande-son vivifiante s'expriment la douce fantaisie et la mélancolique poésie d'une mise en scène aux faux airs de clip rétro. Dommage que la narration très brouillonne nous éloigne de ces personnages auxquels on aimerait s'attacher...
Récit enivrant et mélancolique de deux histoires d'amour contrariées dans lesquelles des âmes solitaires se croisent et baladent leur spleen dans un Hong-Kong sous les néons, servi par la mise en scène frénétique de WKW.
Sorti en 1994, Chungking Express fit découvrir le cinéaste Wong Kar-wai au monde entier. Réalisé dans l’urgence, avec une économie de moyens mais avec une vraie envie de cinéma, ce film pop au ton très libre, parfois un brin confus, nous embarque au cœur du Hong-Kong animé et multiculturel, où l’on suit les histoires sentimentales malheureuses de deux policiers. Après une première partie marquée par le film noir hollywoodien, le long-métrage s’oriente vers une forme plus légère, comédie fantasque oscillant entre rêve et réalité. Souvent drôle, baigné d’une lumière magnifique, multipliant les effets visuels – une partie de ceux-ci a un peu vieilli – Chungking Express est aussi un témoignage passionnant sur la complexité et la diversité de la société hongkongaise.
(Désolé pour mon mauvais français ici. Je suis anglophone et j'utilise l'application pour améliorer mon français)
C'est un film sur l'amour. Pas le genre d'amour trop dramatique, mais l'essence de l'amour qui ressemble à un rêve fiévreux. J'aime à quel point tous les personnages sont passionnés, et à quel point leurs histoires sont faciles à suivre et à investir. Bien sûr, la meilleure chose à propos de tout film de Wong Kar-wai est l'esthétique. Les couleurs, l'éclairage et les costumes sont tous absolument brillants. Et la façon dont il capte parfaitement la vie urbaine… On se sent plus facilement dans le film avec les personnages.
Ce film est mon préféré de tous les temps ! Je le recommande fortement!
J'ai bien l'impression qu'on a pris l'habitude de louer WKW par principe en occultant ses petites manies, ses tics qui sont un grave défaut pour un cinéaste. Pour ne pas dire sa paresse parfois, comme parfaitement illustré dans Chungking Express qui est pourtant l'un de ses films les plus appréciés. Passer d'une histoire à l'autre sans prendre la peine d'y apporter un semblant logique, sans transition, et sans que le sens de ce passage abrupte (existe-t-il ?) n'apparaisse jamais au spectateur, qu'est-ce sinon de la paresse. On peut voir dans ses tics et répétitions un procédé, tel l'humour de répétition, mais cela ne va finalement pas très loin, en tout cas cela ne me semble pas faire de lui un grand cinéaste (qu'il est par ailleurs).
Il y a quelque chose d'assez proche des anges déchus dans l'esthétique. Cette fois si seulement il y a déjà un peu plus en profondeur. Alors que dans les Anges Déchus les personnages était très simple. Ici ils sont déjà plus complexe. Et sans trop de surprise, ce sont deux films qui se ressemblent beaucoup. Au point que l'on dirait que ce sont deux versions d'une même idée. Et je pense préféré les Anges Déchus qui a de plus belles scènes et une imagerie bien plus précise que dans Chuncking Express.
Apparemment il fallait voir ce film avant sa suite « les anges déchus ». Je le trouve meilleur. Peut-être par sa poésie urbaine qui trouvera son apogée dans in the mood. Cette femme qui marche nonchalamment nous rappelle quelque chose. Et il faut reconnaître cette légèreté des sentiments. Comme s’ils n’osaient pas s’exprimer.