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    Chungking Express
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 février 2013
    Chungking Express (1994), « rafraichissant comme une bouteille de Coca-Cola ». Euphorisant même. Mais ne vous-y trompez pas : si le film est bien léger, il n’en est pas moins profond et emprunt d’une douce mélancolie. Se plonger dans la « Forêt de Chongqing » (重慶森林,Chongqing Senlin), et se laisser emporter par cette danse où l’on se croise sans se connaître ni même se toucher, c’est aussi se laisser bercer par un rythme savamment orchestré, passer d’une rive à l’autre de Hong Kong sans le savoir, écouter les bruits d’une ville fantasmée et mieux rendue, pourtant, que jamais. (...

    La suite sur mon blog !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 juin 2012
    Un petit bijou de Wong Kar-Wai, qui s'affranchit des structures narratives habituelles au travers de deux petites romances débridées mais parfaitement intelligibles. Soutenu par une BO tout aussi surprenante et hors du temps que celle d'In The Mood For Love (qu'il a réalisé par la suite), il parvient a créer une atmosphère unique, surréaliste, qui atteint parfois des sommets de lyrisme. Les pointes d'humour, le charisme des acteurs, et le style visuel unique n'y sont pas étranger. Chungking Express est une oeuvre non-calibrée, généreuse, et définitivement hors catégorie.
    Plume231
    Plume231

    3 932 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juin 2012
    Un Wong Kar-Wai beaucoup plus attractif que d'habitude mais rassurez-vous on reste tout de même dans le domaine du cinéma chiant. Bon bien sûr comme toujours avec le cinéaste, l'histoire, si on part du principe qu'il y en a une, tiendrait sur un post-it, et Kar-Wai se contente de faire dans son esthétisme qui tiendrait certainement très bien le temps d'une pub ou d'un clip mais beaucoup moins le temps d'un long-métrage. Et pourtant, il y a quelques moments qui arrivent à charmer on-ne-sait-comment. C'est certainement dû en très grande partie aux personnages et aux acteurs qui les jouent. Bon on passera qu'une trafiquante de drogue ne trouvent pas mieux pour passer inaperçue que de porter une perruque blonde, un imper et des lunettes de soleil pour se laisser attacher par exemple au personnage interprété par la pétillante Faye Wong. Oui, c'est surtout avec elle qu'ont lieu ces moments charmants... Clairement une des oeuvres les plus digestibles de son réalisateur.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    160 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 mai 2012
    Décidément j'ai du mal à comprendre l'engouement que suscite Wong Kar-Wai... Il est indéniable qu'il possède un style particulier et parfois excellent, que son chef opérateur est génial, qu'il sait raconter des histoires d'amour contrarié avec talent (il ne fait que ça d'ailleurs),... Et après? Cela suffit-il à en faire le porte-étendard du cinéma hong-kongais, voire asiatique? Car à côté de qualités certaines coexistent de gros défauts. Tout d'abord, et surtout, le vide. Un vide abyssal, marque de ses films réalisés sans scénario (soit la plupart d'entre eux), et qui assomme le spectateur d'un ennui profond dès lors qu'il se lasse (pour ma part très rapidement) des figures de styles répétées jusqu'à plus soif : ralentis, musique lourdingue (toujours la même chanson qui plus est), gags redondants, etc. Puis comme déjà dit plus haut, cette fascination pour les histoires d'amour larvées qui finissent mal... Ok, le temps d'un film c'est touchant, pour un deuxième ça reste sympa, un troisième on laisse couler, mais ensuite ça commence à bien faire. Surtout qu'en l'occurence le long métrage tant acclamé qu'est «Chungking Express» est particulièrement creux (parfois bébête même) : deux amourettes parallèles qui n'aboutiront pas et qui de toute façon n'étaient pas prêt d'aboutir vu l'apathie des personnages. Enfin, le coup de grâce est donné par cette esthétique à la sauvette, parfois charmante il est vrai (au début surtout), mais rapidement éventée... Ce qui n'arrange rien vu qu'on a rien d'autre à se mettre sous la dent, le scénario étant aux abonnés absents. Et donc lentement mais sûrement on plonge dans un coma artificiel d'où l'on émergera seulement avec la chanson du générique (encore une chanson ringarde des années 90). Bref, loin de sa flatteuse réputation «Chungking Express» est un long métrage peu inspiré, conventionnel et mou du genou, parfois sympathique mais trop souvent dénué d'intérêt. « Euphorique »? « Culte »? « Parfait »? On n'a pas dû voir le même film... [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    23 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 février 2012
    Une sympathique comédie simple et agréable. On se laisse prendre par les personnages. Un film assez fin où la magie opère. Dommage que le visuel ne soit pas très attractif. Un bon moment!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 août 2012
    Il m'a fallut plusieurs minutes pour bien rentrer dans ce film, mais une la narration elliptique acceptée cela devient très agréable. Le style du cinéaste est déjà bien là (atmosphère planante et mélancolique, images léchées et des séquences accélérées ou au ralenties). Ici le scénario est assez simple mais porté par des interprètes brillants (l'actrice Faye Wong est craquante). Quelques scènes un peu tirées en longueurs.
    cylon86
    cylon86

    2 547 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2011
    Premier film de Wong Kar-Wai que je découvre, "Chungking Express" se vit comme une rêverie, un songe qui devient parfois flou mais où tout se croise teinté de poésie et de mélancolie. Manquant parfois de rythme, l'ensemble atteint parfois des sommets de lyrisme sublimé par la mise en scène et une musique omniprésente, ajoutant beaucoup à l'ensemble.
    betty63
    betty63

    24 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2011
    J’ai beaucoup aimé ce film. Il est un peu comme les rêves : ça part dans tous les sens et puis les gens se croisent, s’entrecroisent, se touchent et se séparent. Sans problème, sans état d’âme. C’est comme ça que je l’aime la vie. Sans questions, sans soucis, sans retenues et sans contraintes. Et le cinéma asiatique est comme ça. Sans doute que les asiatiques sont comme ça : ils ne s’embêtent pas avec des états d’âmes : les gens partent s’ils en ont envie, tentent d’échaffauder une histoire mais sans souscrire au désespoir ou en le gérant au mieux et j’aime ça. J'ai bien aimé aussi dans la deuxième histoire comme le gars humanise les objets et leur transfert ses états d'âme. ça m'a bien plu. Et puis ça se laisse regarder comme un clip géant. Les histoires se laissent toujours porter par une musique obmniprésente chez WKW et ça me plait beaucoup.
    Parkko
    Parkko

    162 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 août 2011
    J'ai bien aimé l'idée de base, cette idée de gens qui se croisent et s'entrecroisent dans la même ville et puis qui entrent dans la vie l'un de l'autre comme ça. Chacun avec ses problèmes, son passé, sa vie quoi. Mais le traitement du sujet par Wong Kar-Wai ne m'a pas convaincu. J'ai trouvé ce diptyque assez peu pertinent au final. Ou alors pas avec cette narration linéaire, un montage plus original aurait peut-être servi davantage le film. Bref, du coup malgré le sujet intéressant le film ne m'a pas vraiment plu.
    Dodeo
    Dodeo

    102 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2011
    J'aime toujours autant l'univers dans lequel Kar-Wai arrive à m'emmener. Toujours cette ambiance délicieuse, ces répliques qui font mouches et cet esthétisme si particulier. Il a cette faculté à caractériser ses personnages à partir de très peu de choses, Chungking express à un aspect un peu brouillon, underground, un peu comme Happy Together, assez normal lorsqu'on sait qu'il a été tourné parallèlement au Cendres du temps et avec très très peu de moyens. Les apports ont permis de financer la suite des Cendres du temps qui était en stand-by pour faute de budget. Passer d'un film à l'autre n'a pas du être simple tant ils sont diamétralement opposés dans la conception. On sent d'ailleurs qu'il prend un certain plaisir à revenir à des choses plus simples, moins casse-tête. Une minute d'inattention et l'amour s'éloigne, une minute d'intention et il se rapproche de nouveau. C'est simple... Simple et compliqué à la fois et c'est surement ce qui fait de Chungking express un film vraiment intéressant comme la plupart des films de Kar-Wai.
    C'est intimiste, ponctué d'un peu de folie, c'est beau, tout en étant volontairement confus. Peut-être pas mon Kar-Wai favoris mais réellement un très bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 25 avril 2011
    Chungking Express, quatrième film de Wong Kar-Wai, a été réalisé avant ses deux films les plus connus jusqu'à aujourd'hui. À savoir « In the mood for love » et « 2046 ». Le film retrace l'histoire de l'agent de police 223, et de l'agent 633, tous les deux largués par leur copine. Seul point commun, un bar, le Midnight Express, dans lequel ils ne se croiseront jamais. En effet, Chungking Express se découpe en deux parties. Et il faut le dire, elles sont inégales. Tandis que la première partie est chiante à mourir, la deuxième nous surprend par sa fraicheur, son humour et sa douceur. Il faut être franc, la première histoire du policier 223 qui accumule les boites d'ananas périmés jusqu'au 1er Mai, date limite à laquelle il s'est juré d'oublier son ex copine, ne fonctionne pas. Cette première partie est en réalité l'histoire de deux personnes qui nous semble extrêmement lointain, même à l'heure du bilan et de la fin. L'histoire du policer 223 nous endort presque, mais pas assez pour passer à côté de la seconde partie. À la fois drôle et jolie, j'ai été envouté par les deux personnages créés par Wong Kar-Wai. Faye, la jeune serveuse du Midnight Express représente l'amour gêné, caché. Une passion que la jeune femme exprime en rentrant par effraction dans l'appartement du policier pour y changé la décoration au fur et à mesure. Si le scénario est donc inégal, le film comporte tout de même deux points forts majeurs. D'une part sa réalisation, filmée à l'épaule. Elle donne une sensation de nervosité qui colle parfaitement avec l'ambiance des rues de Hong-Kong. Deuxième gros point fort, sa BO. Imprégnée par l'air California Dreamin' de « The Mamas & The Papas » que l'on retrouve énormément dans la deuxième partie du film. La jeune Fay en étant fan et l'écoutant à forte dose dans son restaurant. Malgré tous ces points positifs, on ne peut s'empêcher de regretter cette première partie qui gâche le film, sa longueur et son indécision font que les 45 première minutes sont un calvaire.
    Appeal
    Appeal

    162 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 janvier 2013
    Ah, Wong Kar Wai. Pour le moment, je n'ai vu que 3 de tes films, mais aucun ne m'a deçu, au contraire c'est a chaque fois une surprise. Si j'avais commencé par In The Mood For Love et 2046, qui étaient deux films très similaires rien que pour les personnages principaux, le lieu, l'époque, ce Chungking Express est bien différent mais toujours très bon.

    Exit donc l'esthétique bourgeoise des années 60, ici on parle du monde actuel (1994, année de sortie du film), dans des milieux populaires, non plus dans des salons mondains mais dans les rues de Hong Kong très animées. Exit les histoires d'amours d'écrivain maudit, ce sont deux flics bg mais avec une vie banale qui sont tour à tour au coeur du film. Chacun se fait larguer par sa copine, chacun ne s'en remet pas; mais chacun va rencontrer une femme belle et surtout très originale. Le premier personnage, incarné par Takeshi Kaneshiro, est un doux romantique qui vie relativement bien sa rupture; il est décidé à rencontrer au plus vite la première belle femme qu'il croisera. Il tombe sur Brigitte Lin, mystérieuse sous son déguisement, qui repousse ses avances et qui est pourtant très attirante, malgré sa vie très mouvementée. Tony Leung Chiu Wai prend place ensuite, lui vie très mal sa rupture, et c'est sa rencontre avec la pétillante Faye Wong qui va bouleverser sa vie : celle-ci, à son insu, est bien décidée à lui faire oublier son ancien amour.

    Il y a énormément de chose que j'ai aimé. Tout d'abord, l'originalité de l'histoire, et son traitement qui évite tout les clichés du genre romantique. Ainsi tout est dans la pudeur : chaque personnage est très mystérieux, nous ne savons pas grand chose de leur vie, d'où ils viennent, que font-ils. Et tant mieux, le mystère les rends encore plus désirables - comme d'habitude, plus nous en savons sur les gens, moins ils nous paraissent exceptionnels -. Les rencontres entre les personnages ne sont jamais abouties, toujours avortées, l'amour ne s'exprime pas par ces scènes classiques : pas de regards trop explicites, pas de baisés, pas de voulez vous coucher avec moi ce soir; tout est en construction, ou tout est voué à disparaître (nous ne saurons jamais). Les deux héros sont présentés comme poétiques mais sont également touchants dans leurs faiblesses; quand aux deux femmes, dans deux compositions totalement différentes, elles sont toujours resplendissantes.

    Le travail sur la mise en scène est une nouvelle fois exceptionnel, mais plus encore que la photographie ou les plans, c'est le montage qui est ici très travaillé. Hong Kong de nuit ou de jour est de toute beauté. La musique est envoûtante et s'accorde parfaitement aux scènes. L'esthétique globale est plus juvénile et naïve que les autres oeuvres de Kar Wai, mais pas dans le sens péjoratif du terme.

    Quant aux acteurs, les 4 principaux (les 2 hommes et les 2 femmes), c'est sans fausse note. La star asiatique Takeshi Kaneshiro prouve ici qu'il n'est pas qu'une simple plastique - il faut voir comment on l’idolâtre en Asie-, il se révèle très touchant, peut-être même meilleur que Leung Chiu Wai, pourtant très bon aussi, mais qui peut-être après avoir vu ITMFL et 2046 paraît un peu trop "jeune", la virilité bourgeoise en moins. Mais pourtant, son histoire déchirante est superbement bien interprété, il prouve là encore qu'il est bien le meilleur acteur chinois des années 90/00. Quant aux deux femmes, elles livrent comme je l'ai déjà dis une copie très différente chacune, mais elles sont géniales dans leurs rôles. Brigitte Lin s'offre une (quasi) porte de sortie royale, elle qui ne tournera presque plus après; et bien qu'elle est un rôle qu'on pourrait juger facile, cachée derrière ses lunettes de soleil et sa perruque, elle entretient bien le mystère autour d'elle et sait se rendre désirable. Mais, des 4 personnages, c'est Faye Wong qui rayonne le plus. Son personnage un peu enfantin et déjanté est déroutant d'abord, mais le charme opère ensuite; elle nous rappelle (et c'est normal, Jeunet s'en est directement inspiré) Amélie Poulain, mais en encore plus folle. Rayonnante, c'est le terme, une performance remarquable, qui reste pour moi l'image du film.

    Une très belle romance donc, et encore un bon Kar Wai, que je conseil tout autant à ceux qui ont aimés ses oeuvres plus récentes comme à ceux qui n'ont pas aimés : ils pourraient être surpris par cette oeuvre, qui si elle reprend le thème de la complexité des relations amoureuses, le traite d'une manière différente et très originale. Un coup de coeur.
    http://www.senscritique.com/film/Chungking_Express/critique/17537637
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 mai 2011
    Ce film de Wong Kar-Wai avait vraiment tout pour me plaire, malheureusement c'est une véritable déception. Le film se divise en deux histoires qui se suivent et ne s'entrecoupent pas, on peut parler de deux chapitres d'ailleurs. Les seuls points communs entre ces deux "chapitres" ce sont : Le métier du personnage principal, policier et un lieu, une sorte de fast food. Le style de Wong Kar-Wai est très spéciale, mais la mise en scène reste très maîtrisée. A ce niveau là, la première histoire m'a semblé plus aboutit. La bande son est sympathique mais California Dreamin 15 fois c'est quand même vite gonflant, même si l'on aime la chanson. Le principal problème du film selon moi, c'est que si l'on ne rentre pas dans l'histoire et que les personnages ne nous touchent pas plus que ça, il ne reste pas grand chose, notamment dans la deuxième partie qui repose uniquement sur l'histoire des deux personnages. Bref certains adoreront surement le film mais pour ma part c'est plutôt mitigé. Le travail de Wong Kar-Wai sur ce film me donne néanmoins envie de continuer sa filmographie.
    zinjero
    zinjero

    21 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2011
    Troisième vision. C'est bel et bien un grand film dont la poésie opère à chaque fois. La force des détails avec juste ce qu'il faut de dialogues (pas de bavardages intempstifs). Et pour illuminer tout ça : la gracieuse Faye Wong ! Chef-d'œuvre.
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    139 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 février 2011
    Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris à Chungking Express, mais qu'importe après tout ? Un film d'une poésie touchante, les métaphores pleuvent et on se laisse transporter dans cet univers romantique à souhait. C'est beau, il y a un petit côté "écume des jours" avec ce flic déphasé qui voit en sa maison un être vivant. Une pointe de mélancolie en quittant le film, on en voudrait encore. Et la BO est envoutante. 5 étoiles, je ne saurais pas trop dire pourquoi mais je suis sous le charme.
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