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chrischambers86
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4,0
Publiée le 19 novembre 2007
On peut considèrer "Tarantula" comme l'un des meilleurs films de Jack Arnold! Qu'un savant invente un produit à gigantifier les êtres vivants; que son assistant, atteint d'acromègalie pour avoir expèrimentè le produit, libère une tarentule abusivement repue dudit produit: qu'arrivera t-il ? La tarentule grossit, grossit, grossit, tombe amoureuse d'une dame; la poursuit, la traque...La musique d'Henry Mancini fait monter l'angoisse de cette araignèe gèante aux effets spèciaux très rèussis (il faut la voir dètruire une maison). Côtè casting, on retrouve Leo G Carroll en professeur mèconnaissable, le toujours convaincant John Agar et même une petite apparition de Clint Eastwood (non crèditè au gènèrique!) en pilote d'avion! Très honnête cinèma d'artisan consciencieux, sûr de son boulot, Jack Arnold signe un fort bon classique qui respire les annèes 50 avec quelques scènes d'anthologies...
Le film est moins réussi que L'Homme qui rétrécit ou même L'Etrange créature du lac noir, précédentes réalisations de Jack Arnold ; il filme cette histoire d'expérience scientifique qui a mal tourné sans trop d'enthousiasme, et les Fx sont de moins bonne qualité, quoique acceptables. Il est clair que Arnold n'a pas été aidé par le budget minimaliste alloué par Universal, mais il prouve son savoir-faire et parvient quand même à prodiguer quelques petits frissons en jouant sur le côté répulsif des araignées, et le film se défend, il reste agréable par son charme désuet, son interprétation et son suspense. A noter que c'est l'une des premières apparitions de Clint Eastwood, dans le rôle du pilote à la fin qui balance ses bombes au napalm (1 mn à l'écran), mais on ne voit pas entièrement son visage caché par le masque à oxygène...
Malgré les effets spéciaux de l'époque, cela reste un bon film d'épouvante avec une tarentule issue de travaux scientifiques qui s'enfuie. J'apprécie au passage le petit rôle de Clint Eastwood dans le final et la façon crédible dont l'histoire se termine. Un récit au scénario efficace et sans fioriture avec une enquête crédible et menée surtout en bonne intelligence, ce qui est plus appréciable que les films d'aujourd'hui. Bref, un bon film pas bien long.
Grand classique du cinéma d' horreur, Tarantula surprend avant tout par la qualité de ses effets spéciaux. L'illusion est quasi-parfaite. L'histoire, usant les habituels ressorts scénaristiques, est plus conventionnel mais pas inintéressant
Tarantula ! tisse une large toile métaphorique où sont successivement représentées les dérives de la science et de la soif d’évolution, la peur farouche de l’envahisseur éprouvée par l’Américain patriote qui détruira la menace grâce à une intervention militaire, le besoin d’un monstre toujours plus grand toujours plus monstrueux qui trouve cependant – et c’est là le plus intéressant – son pendant en la personne du professeur. Deux échelles sont mises en constante tension, d’une part l’échelle d’un danger planétaire ayant enfin un monstre à l’image de sa grandeur, d’autre part l’échelle strictement humaine où s’activent hommes et femmes pour canaliser leur propre potentiel destructeur. C’est dans la confrontation de ces deux échelles que Tarantula ! prend le plus de sens et propose une réflexion intéressante sur la taille du Mal, rappelant ainsi que les plus grandes catastrophes peuvent être engendrées par l’homme, aussi infime soit-il. Le film repose en partie sur l’idée de prédation masculine imposée aux femmes qui, d’ailleurs, disposent de prénoms éminemment masculins (Steve, Jean) : l’étudiante se rend dans la maison de son professeur pour l’aider dans sa recherche, elle sera épiée par l’araignée, tel un voyeur, depuis la fenêtre et sauvée par notre héros. L’œuvre de Jack Arnold donne l’impression que la femme subit tantôt l’héroïsme tantôt la barbarie de l’homme, incarne une figure de médiation en parfaite adéquation avec le tournant culturel imposé par les années 50. Finissons en précisant que Tarantula ! dispose d’effets spéciaux impressionnants et révolutionnaires. De quoi rendre le spectacle, même en 2019, passionnant !
Cinéaste hétéroclite qui œuvra dans les années 1950 à Hollywood, Jack Arnold se fit un nom essentiellement grâce à ses films de science-fiction qui constituent aujourd’hui un témoignage tout à la fois précieux et nostalgique sur une époque où les effets spéciaux encore rudimentaires imprégnaient le cinéma d’une naïveté rafraîchissante si on la compare à la véracité quelquefois déstabilisante proposée par les SFX actuels. « Le météore de la nuit » (1953), « L’étrange créature du lac noir » (1954), « Tarantula ! » (1955), « L’homme qui rétrécit » (1957), « Le maître des abîmes » (1958) sont autant de petits joyaux démontrant le savoir-faire mais aussi l’appétence de Jack Arnold pour un genre qu’avec quelques autres (Gordon Douglas, Robert Wise, Fred M. Wilcox), ils ont contribué à populariser. Dans le désert de l’Arizona, le docteur Gerald Deemer (Leo G. Carroll) conscient du problème à venir de l’accroissement de la population mondiale incompatible avec l’épuisement des ressources naturelles (théorie de l’économiste anglais Thomas Malthus), travaille sur la mise au point d’un aliment de synthèse révolutionnaire qui résoudrait le problème définitivement. Très nutritif, il provoque une croissance plus qu’accélérée qui si elle n’est pas contenue, conduit au gigantisme. Les tests sur les animaux (lapins, chimpanzés, tarentules, …) sont aussi impressionnants qu’ils sont inquiétants. La catastrophe n’est pas loin. Le scénario certes assez manichéen interroge sur la propension de l’homme à vouloir jouer les apprentis sorciers. Les allers-retours entre la petite bourgade où est située le laboratoire du docteur imprudent et le désert où se joue le drame rythment avec bonheur une intrigue qui donne en son issue la part belle à la puissance militaire américaine dont il est dit en cette époque de Guerre Froide qu’elle peut tout résoudre. Pour agrémenter cette histoire un peu sombre, Jack Arnold n’oublie pas d’adjoindre au docteur Deemer de manière certes incongrue mais tout à fait réjouissante, une charmante adjointe en la personne de Maria Corday future Playmate en 1958. Que demander de plus ? Pour les dames et pour ses fans, la présence très éphémère d’un tout jeune Clint Eastwood apparaissant en toute fin de film dans l’un des avions chasseurs de l’armée américaine en charge de l’extermination de la méchante tarentule géante. Un must du genre !
Sorte de classique de la série B, ce "Tarantula" sait en effet encore aujourd'hui faire son petit effet tant tout cela s'avère bien mené et dans l'ensemble plutôt bien fait. De plus, l'aspect paranoïaque du film apparaît convaincant, l'araignée étant quant à elle plutôt bien faite. On a pourtant pas au final ce sentiment de jubilation auquel on aurait pu s'attendre, tout cela au fond apparaissant c'est vrai assez prévisible dans son déroulement, le scénario assez basique n'aidant il est vrai pas beaucoup. Reste que l'ensemble sait tout de même se faire bien agréable et assez efficace : une assez bonne soirée en perspective donc.
Bon on est sur un film franchement pas terrible car même si l'idée est intéressante, l'exécution y est moins. Une araignée géante en plien désert, c'est un peu décevant. D'autant plus quelle n'apparaît que très tardivement dans le film, là où la romance est pas franchement mauvaise et paraît être finalement l'intérêt principal du film. Même si là aussi, je trouve que l'héroïne manque cruellement de développement et semble juste là pour flatter le "courage masculin"... C'est d'autant plus surprenant qu'Arnold nous avait gratifié d'un très bon et presque moderne rôle féminin dans la Créature Du Lac.
Grand classique de la série B de science-fiction, on ne s'étendra pas sur le scénario tellement copié et décliné à toutes les variétés de bébétes répugnantes. Par contre les effets spéciaux qui ont certe pris un petits coup de vieux depuis l'avénement du numérique tiennent encore bien la route et sont loin d'être ridicules. Pour les fans de nanars, un film indispensable !
Un des films les moins bon je trouve de Jack Arnold , j'ai trouver l'homme qui rétrécit mieux réaliser et un scénario mieux ficelé que celui ci , les effets spéciaux sont assez médiocre bien qu'acceptable pour l'époque mais ce film lui manque un quelque chose pour que je le considère comme énorme.
Un bon film, qui devait même surement faire partie des blockbusters de l'époque, vu la qualité des effets spéciaux. L'histoire est classique, mais on la suit avec interet. A noter l'apparition de Clint Eastwood à ses tout débuts, dont on ne voit que le regard !!
Symbole même de la paranoia galopante de l'époque & donc de cet immonde forcément attirant, la "Tarantula", cette créature aveugle multiface-multiforme pourvue du don unique d'ubiquité & de son fameux fluide paralysant, séduit forcément quand la terreur n'est pas - encore aujourd'hui... - carrément au rendez-vous; malgré, il est vrai, une asymétrie des pattes parfois flagrante & un rythme un peu lent.
Après avoir signé quelques bons films de SF, ainsi que l’Etrange créature du lac noir, Jack Arnold continue son exploration du fantastique en se servant de sa maestria en matière d’effets spéciaux pour évoquer l’attaque d’une araignée géante sur une petite ville de province. Là où le réalisateur gagne des points, c’est qu’il reste relativement minimaliste (son araignée est souvent seule dans le désert et elle ne s’attaque à aucune grande métropole). En réalité, le cinéaste privilégie l’atmosphère angoissante au spectaculaire. Cela donne parfois une œuvre lente, trop bavarde (écueil classique de la série B fauchée de l’époque) et qui ne passionne que par intermittences. Certes, les effets sont bons, les acteurs corrects et le scénario tient la route, mais tout ceci est quand même bien vain et vieillot. A réserver donc aux puristes et aux amateurs hardcore de séries B de l’époque.
Un film qu'il faut juger par rapport à son époque. Jack Arnold nous prouve tout son talent avec ce film. L'histoire est plutôt classique mais efficace pour ce genre de SF. Le casting est convaincant, les effets spéciaux sont très réussi pour l'époque et les maquillages fonctionnent encore plutôt bien. De plus le suspense est géré à la perfection. Un film culte !