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    La Trilogie Marseillaise de Marcel Pagnol : César
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    44 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 novembre 2016
    Pour ce troisième et ultime volets je dois dire qu'il est tout aussi bon que ces deux précédents : On a ici un peu plus d'acteurs présents dans ce film et l'apparition notamment du fils de Fanny avec une histoire centré sur ce nouveau personnage ou il découvre son vrai père, à ses recherches pour le retrouver et

    auquel on assiste aux retrouvailles père / fils émouvantes

    dans un scénario très performant et avec toujours ces dialogues et des scènes parfaites. Une musique douce et envoûtante s'ajoute au film et une fin concluante achevant définitivement cette mythique trilogie.
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2016
    Quatre ans après la sortie de Fanny, Marcel Pagnol clôt sa trilogie marseillaise directement au cinéma (alors que les deux premiers volets étaient à la base des pièces de théâtre) et prend, cette fois, lui-même en charge la réalisation (depuis la sortie de Fanny, il avait débuté une carrière derrière la caméra et avait signé six longs métrages). Alors qu’il était à la base un homme de théâtre, c’est finalement lui qui offre la mise en scène la plus maitrisée et la plus audacieuse (notamment dans les différents effets de transitions entre les séquences : volets, raccords à l’iris, raccords en étoile …, multiplication des mouvements de caméra) de la trilogie. Il se permet également la petite audace de situer son histoire vingt ans après en vieillissant son casting (le travail de maquillage est très réussi) tout en conservant un univers qui semble ne pas avoir évolué (pas d’effets d’anticipation du futur de la société) et de traiter la mort de façon humoristique (la longue séquence autour de la mort prochaine de Panisse est la partie le plus comique du film). Pour le reste, cette œuvre reste du même niveau que le reste de la trilogie et fait apparaitre le personnage de Césariot qui rompt avec son entourage (il fait de hautes études et a abandonné l’accent marseillais) et qui devient le pivot principal de l’histoire. Ainsi, en s’emparant lui-même de la fin de la trilogie, Marcel Pagnol signe un coup de maitre et offre un chef-d’œuvre intemporel toujours aussi plaisant à voir aujourd’hui.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 août 2016
    Le seul des trois films de la Trilogie Marseillaise de Pagnol a ne pas avoir été adapté d'une pièce de théâtre. A mon humble avis, clairement le meilleur des trois, et l'un des meilleurs films de Pagnol (avec la Femme du Boulanger). Quelques scènes d'anthologie comme le moment où spoiler: Panisse se confesse sur son lit de mort ("Qui est-ce qui meurt ici, c'est toi ou c'est lui ?"... arriver à faire rire dans une scène où un personnage agonise, il fallait en être capable), ou la partie de cartes avec le défunt.
    Le personnage de Fanny a pris de l'assurance et de la profondeur par rapport au deux premiers opus: pour une fois qu'Orane Demazis (Fanny) sort de son rôle de nunuche qui ne comprend pas trop ce qui lui arrive, on aurait tort de s'en priver (bon, elle continue à surjouer, mais c'est Orane Demazis, faut pas trop lui en demander non plus).

    Un bémol pour André Fouché, peu crédible dans le rôle de Césariot, tant il est coincé.

    Pas un chef d’œuvre, mais un bon film qui n'a pas trop mal vieilli par rapport à d'autres films de Pagnol.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 632 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mai 2016
    Dernier opus de la trilogie, tourné 5 ans après le second, il nous projette 20 ans après le début de l’histoire. Césariot a 20 ans, étudiant Polytechnicien à Paris, son retour à Marseille va signer la fin d’un non-dit sur ses origines paternelles.
    Contrairement à Marius et Fanny, ce dernier fût écrit exclusivement pour le cinéma ce qui n’empêche pas une construction très théâtrale à nouveau du film avec de longues séquences en huis clos. La première longue scène avec Panisse mourant se présente comme un acte d’une pièce évoluant sous forme de scènes au gré des entrées et sorties des personnages. Celle-ci, même si trainant en longueur, offre quelques moments très drôles. Ensuite, Pagnol derrière la caméra se révèle très souvent maladroit ; maladresses non rattrapées par un montage approximatif. Certaines scènes perdent aussi de leurs forces potentielles. Ecrire de belles et puissantes histoires humaines est une chose, la mise en scène en est une autre. Et sur l’écriture elle-même, la première moitié repose la problématique laissée en plan à l’issue de « Fanny » en s’attardant trop. Trop long, nous n’apprenons rien de neuf, heureusement que les enjeux naissent et se résolvent sur la seconde moitié du film.
    Pas le meilleur, mais il a le mérite de clore la trilogie de manière intelligente et positive. Dommage que le personnage central de Césariot tenu par André Fouché est fade voire pénible… il dénote clairement au milieu de Raimu et Fresnay
    Stephenballade
    Stephenballade

    402 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2016
    (A lire en s’imaginant autant que possible l’accent marseillais. Quant aux marseillais, qu’ils ne m’en veulent pas, je ne suis pas au niveau de leur vocabulaire et expressions métaphoriques). Woooh ! peuchèèère ! Quâtre ânnées ont pâssé depuis la réalisationn de "Fanny", et voilà-t-y pas qu’on retrouve nos fârfadets 18 ans plus târd. Mais qu’est-ce que c’est que cette cagâde ? Ma parôle, ils sont tombés sur le ciboulôt de ne pas nous faire prôfiter de ces fôlles années. Et nous alôrs ? on ne fait plus partie de la fête ? Mais quelle est donc cette couillonnâde ? Booonnn, d’aaaccord, il n’a rien dû se passer de bien terribleuh, hé. Faut dire que des décisions ont été décidées pour le bieen de tout le mônde. Mais quand même ! Voilà que le petit, pas plus haut que trois pômmes, a bien grândi. Hééé oui : élevé par le brâve Pâniisse qui a subvenu à tous ces besoinns, il est à la grânde écôle. L’école polytichnique qu’ils appellent. Mais voilà qu’il rentre au pays avec pour bagâge son assent estranger, parce que ce drôle de Panisse, il lui a pris l’idée farfelue de mourir. Et bim ! Alors qu’Honoré vient à peine de casser sa pipe, le jeune instruit (ah oui hé, dès qu’on va à l’écôle, on dit là-bas qu’on prend de l’instructionnn) apprend que son pèère n’est pas son pèère, et que son vrai pèère est peut-être môrt, et peut-être pâs, et que son pârrain, hé ben ce n’est pas seulement son pârrain mais ôssi son grand-pèère. Ah mais quel drôle de pâstis ! C’est une de ces pagailles, que je ne vous dis pas. Evidemment, nous avons graand plésir de retrouver tout le mônde. D’abord Pâniisseuh, qui trouve encôre à redire sur son lit de môrt. Ensuite les errances de Marius parfumées de côlère. Puis les gâmineries des lôcaux. Mé ossi les facéties verbâles de César, toujours ossi drôle et attachant. Enfin tout le mônde, quoi. Avec en prime, l’apprentissage de la vie du jeune Césariot (André Fouche excellent dans cette raideur apportée par l'instruction de son personnage). Traitant de chôses grâves et importantes ayant rapport avec la fâmille, "César" confirme la tournure un peu plus dramâtique qu’a pris "Fanny", et cette fois, c’est Marcel Pagnol lui-même qui s’est mis derrière la camérâ, toujours avec ce style qui consiste à filmer une pièce de théâtre, toujours dans cette ambiance marseillaise bônne enfant, mettant ainsi un terme à lâ trilogie. Wooh ! coquin de sort ! c’est fini ! (Fin de l’accent marseillais : trop difficile, et moi ; comme un imbécile, je croyais y arriver). Supporté par une musique aux consonances parfois gaguesques, le résultat final de la trilogie est un éblouissant résultat que donne l’adéquation totale entre le texte et les acteurs, mais aussi entre les acteurs et...les acteurs. Indémodable. D’ailleurs on ne critique pas "Marius", "Fanny" ou "César". Tout simplement, on savoure ce doux parfum de Provence et cette langue chantante merveilleusement imagée.
    Critik D
    Critik D

    154 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2016
    Dernier volet de la trilogie marseillaise. Cette fois, on est transposé vingt ans après le premier film. Le petit Césariot a bien grandit, il fait d'ailleurs de grandes études à Paris. Marius en a fini avec les voyages et vie aujourd'hui à Toulon, où il est devenu garagiste. César vieillit, mais est toujours à la tête du bar de la Marine, marqué par son passé et les altercations avec son fils et ce secret qu'il maintien dur comme fer. On note bien la différence entre ce film et les deux précédents. Même si la trame principale reste la même, elle coule moins de source que la liaison entre les deux précédents. Certainement ressenti par l'écart d'années dans le scénario. On ose plus vraiment croire en une histoire entre Marius et Fanny, pourtant après la disparition de Panisse, on espère... Mais Marius est bien trop marqué par cette histoire et même la rencontre avec son fils ne change pas les rancœurs. Au clap de fin, on commence à spéculer avec le fameux "Et si...", "Et si Marius n'était pas parti", "Et si Fanny l'avait attendu"... La fin laisse presque une porte ouverte à des suites que l'on rêverait mais qui n'aurait plus grand chose à raconter si ce n'est la vie elle même. J'étais triste que leur vie se referme. De quitter ses personnages auxquels je m'étais tant attacher. Mais je revisionnerai avec plaisir ses trois films, empreints de cette vie marseillaise qui me manque tant.
    ferdinand75
    ferdinand75

    564 abonnés 3 898 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2016
    Un très grand classique du cinéma français , mis en scène par Pagnol lui même. Des histoires simples de petites gens, du petit peuple marseillais, mais très authentiques, et que le Drama transforme finalement en drame Skeaspearien . C'est toute la force de Pagnol, de faire du tragique avec des petites scénettes et des histoires toutes simples. Bien sûr il faut aussi des grands acteurs , et ici Raimu est un géant , un monstre sacré. Mais il y a aussi Orane Demazis qui est vraiment très bien en Fanny, à la fois moderne et intemporel dans son jeu. Elle qui doit avouer à son fils Césario, qu'il est le fils d'un autre.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2016
    Marcel Pagnol clôt avec brio sa trilogie marseillaise dans ce dernier opus imaginé directement pour le cinéma et où l'auteur passe officiellement derrière la caméra. Au cours de plusieurs séquences d'anthologie, les vieilles rancœurs et vérités oubliées vont s'exprimer, parfois avec violence, toujours avec émotion, et les histoires familiales et amoureuses des formidables personnages aux accents chantants vont se dénouer. Une nouvelle fois, mention spéciale à tous les acteurs – Raimu, Orane Demazis, Pierre Fresnay, Fernand Charpin et le petit dernier, André Fouché – qui offrent des prestations magistrales. Éblouissant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 janvier 2016
    Toujours la même qualité de jeu et une histoire aussi prenante que dans les précédents opus, si on la resitue dans l'époque où les filles-mères étaient mal-venues. En acceptant le rôle de Mme Panisse Fanny a donné un grand avenir à son fils illégitime. Mais là n'est pas la question. Le film est cousue de séquences magnifiques pour l'interprétation de ses acteurs et la mise en scène si réussie pour un film de 80 ans. L'humour continuellement présent et fin tout au long de l'histoire.
    Une curiosité de ce dernier film, que personne aujourd'hui ne remarque est qu'il est quasiment de la SF. Tourné en 1936, il est censé se passer en 1952, or, les décors ont été adaptés à cette modernité. Tout le monde a le téléphone, l'électricité. Les voitures sont toutes des prototypes, "concept-cars" pour les anglophones distingués, des grandes marques françaises, Delahaye, Citroën, Renault, même le bateau "Fanny" est un pointu marseillais modernisé pour l'occasion. Chapeau bas la comédie bien conçue et sa présentation hors de pair.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 janvier 2016
    Je reconnais avoir un peu de chauvinisme, ayant baigné dans les films de pagnol depuis ma tendre enfance, natif de la Provence, je ne peux qu'apprécier l'esprit et les valeurs de l'époque. Et comme dit chrischamber86 "Pagnol signe un dernier volet parfois sombre mais toujours humain, où les liens de la famille et le bonheur sont plus forts que tout!" je suis tout à fait d'accord sur ce point même si rationnellement tout n'était pas rose entre les deux guerres. Il peut cependant apparaître aux yeux de certains comme dépassé ou bien naïf, mais sachez qu'il s'inscrit ici dans une époque "d'entre deux guerres" où personne n'a oublié l'hécatombe de 14.De nombreux jeunes, époux et pères ne sont jamais revenus. Il semblerait qu'à cette époque les gens cherchaient d'avantage les histoires d'amitié, plébiscitant les valeurs familiales ainsi que les relations amoureuses.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2015
    "César" est le dernier film de la trilogie marseillaise et réunit à la fois les défauts et les qualités présentes dans "Marius" et "Fanny", c'est-à-dire des scènes trop étirées, des digressions inutiles et un cabotinage qui trouve vite ses limites opposés à une émotion sincère liée à une ampleur romanesque importante. Le film commence lentement et devient véritablement intéressant au moment où il fait apparaître Marius. Alors, Pagnol met en scène un véritable drame familial où les vérités et les points de vue s’enchaînent de façon percutante. Le film monte en puissance, confronte ses personnages sans les ménager avant de s'apaiser et d'ouvrir sur un possible recommencement. Une trilogie imparfaite mais dense et ambitieuse.
    Julien J
    Julien J

    24 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2014
    Le troisième et dernier chef d'œuvre de la trilogie. Un Raimu extraordinaire et une histoire toujours aussi prenante. Je ne m'en lasserai jamais. Merci Mr Pagnol
    Roub E.
    Roub E.

    985 abonnés 5 023 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2014
    Fin de la trilogie marseillaise de Pagnol, ce César va dresser le bilan de ce que le secret de famille a engendré chez chacun de personnages. Le film est assez fort même s'il y a quelques longueurs à mon goût et je n ai pas été convaincu par l acteur qui joue Cesariot dont j ai trouvé le jeu trop théâtral. La partie de carte au retour de l enterrement de Panisse est un moment extraordinaire (à la fois drôle et touchant une des force de Pagnol).
    Akamaru
    Akamaru

    3 133 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2014
    Troisième et dernier volet de la trilogie marseillaise de Marcel Pagnol,"César"(1936)fut spécialement écrit et conçu pour le cinéma,contrairement aux deux autres,adaptés de pièces de théâtre. Pagnol prend en charge l'intégralité de la réalisation,et peut se laisser aller à une narration plus dramatique,voire shakespearienne. L'action se déroule alors que le petit Cesariot est devenu adulte et diplômé de polytechnique. Cherchant à connaître Marius,son véritable père,après la mort de son tuteur,Panisse,il se rend compte des sacrifices consentis par ses parents. Le film pêche par une exposition trop longue,et par un humour nettement plus clairsemé. On retrouve néanmoins le sens des dialogues de Pagnol,et cet accent chantant de la Canebiere. Thematiquement,on y parle des liens familiaux incassables,des ravages des secrets ou des médisances. Raimu,même grossièrement grimé,est toujours impérial alors que Pierre Fresnay est particulièrement consistant dans le rôle rendu mature de Marius.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 janvier 2016
    18 ans ont passé. La dernière partie de la trilogie, réalisée par Pagnol himself, la plus émouvante (les deux dernières scènes... waow), est le film du bilan, du pardon. Un film sombre qui nous fait passer, grâce aux dialogues et au talent de ses comédiens, du rire aux larmes. Juste un chef d’œuvre quoi.
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