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    Synecdoche, New York
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    2,9
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    38 critiques spectateurs

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    André Nostalgia
    André Nostalgia

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2022
    Nous avons affaire à quelque chose.

    Est-il réellement regrettable de s'éloigner tellement de la première heure du film qu'arrivés à un certain point, nous sommes surpris lorsque nous y repensons, se rappelant que oui c'est toujours le même film ? Dans cette première heure, c'est très maîtrisé, clair surtout, il y a encore une unité qui nous quitte à un certain moment et amenés tellement loin, l'on s'en rappelle comme d'un rêve, pas sûr de l'avoir vraiment vu. Rêve. Charlie Kauffman n'a plus aucune honte à accepter le réel comme un songe, et le film n'a aucune pudeur quant aux hallucinations, qui, concédons-le, ne nous apparaissent plus même comme telles. Et l'appartement de Hazel en éternel brasier cesse de nous surprendre, et commence à se prêter un simple air de papier peint, une vision comme toutes autres sous le soleil, rien de neuf. Félicitations finalement.

    De nombreuses critiques déplorent l'évolution floue et tragique, le détachement d'un endroit sûr posé dans les premières séquences, mais peut-être est-ce nécéssaire, peut-être nous fallait-il être déroutés, malmenés et confus pour finir végétatifs, sujets enfin à l'hypnose, qui est au Cinéma ce que la faim est à la cuisine. Sortis enfin de l'hypnose, il ne nous reste qu'à méditer sur ce qui a été changé en nous durant le voyage.
    Philippe Seymour Hoffman grave d'un nouveau coup de maillet son talent.
    Le scénario évolue comme un tour de force qui agrippe le spectateur quoiqu'autoritairement, vers un ailleurs, un endroit connu seulement (ou non?) par l'esprit singulier de Charlie Kaufman. Réussit-il jamais à nous décrire les drôles d'espaces qu'habite son esprit ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 novembre 2020
    Après avoir lu beaucoup de critiques, je dois dire que je ne savais pas quoi penser de ce film. Mais, avoir vu d'autres films de ce réalisateur, je conçois que la folie du protagoniste constitue l'évolution du film. On suit un homme qui pert son repère au temps, et ainsi les scènes qui suivent sont désorganisées. Je comprendrais bien ceux qui n'ont pas apprécié ce film, ils pourraient être très déroutant. Je trouve fascinant de suivre un personnage qui sombre dans la folie.
    Marc L.
    Marc L.

    46 abonnés 1 607 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2020
    En l’an 2000, Charlie Kaufmann, vedette du cinéma indé, concepteur de succès au concept perché pour “gens qui savent” comme ‘Eternal sunshine of the spotless mind’ et ‘Dans la peau de John Malkovich’, était au sommet de sa gloire. Comme beaucoup de scénaristes frustrés, il commet l’erreur de se lancer lui-même dans la réalisation, avec ce ‘Synecdoche, New York’. Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’expérience fut un échec, un échec total, à la fois sur le plan critique et commercial, au point qu’on n’entendit plus parler de Kaufmann pendant dix ans. Qu’est ce qui peut expliquer un revirement aussi spectaculaire et aussi total ? ‘Synecdoche’ est-il aussi abominable que son absence d’héritage le laisse supposer ? Pas du tout, c’est un film ambitieux, réussi par certains aspects mais difficile à aimer, difficile à comprendre même, tant il finit par s’embrouiller (consciemment) dans son jeu de reflets. Est-il nombriliste ? Toujours, mais pas spécialement plus que beaucoup d’autres films d’auteur. Prétentieux ? Terriblement, sans doute trop pour son propre bien. On a parfois l’impression qu’il tente d’imposer le même genre de concept vertigineux et pas toujours abouti qu’un Christopher Nolan, mais sans pouvoir en dissimuler les failles derrière le Genre et les effets spéciaux. Hors-sol ? Ca se passe dans le milieu créatif new-yorkais, si ça répond mieux à cette question. Au-delà des premières minutes, durant lesquelles on croit qu’on va assister à la fragmentation personnelle et familiale d’un metteur en scène névrosé, le film se rue dans un chemin de traverse. A mesure que sa réalité s’effondre, notre auteur se retrouve aspiré par la création de son ultime chef d’oeuvre, sa vie, la vie, la trame même de l’existence - on ne joue pas de petits montants chez Kaufmann - reconstituée sur une scène d’abord modeste mais qui prend ensuite de plus en plus d’ampleur : pièces, maisons, immeubles, rues, espaces publics, acteurs jouant les rôles des personnalités réelles impliquées dans la pièce, ce simulacre commence à fonctionner en autarcie, tout en continuant à puiser sa matière dans le réel, jusqu’à en devenir une copie parfaite, jusqu’à s’y substituer peut-être. On retrouve là des motifs familiers du travail de Kaufmann, comme l’interdépendance et la confusion entre réel et inconscient ou la mise en abîme. Bientôt, les dopplegängers commenceront à s’empiler, à mesure que les rôles joués par les premiers d’entre eux se confondent à leur tour avec cette nouvelle réalité, et les ellipses narratives qui occultaient des secondes au départ, font parfois disparaître des années entières. Si on n’y prend pas garde ou si on se laisse distraire par les détails, ‘Synecdoche’ s’enfoncera alors dans une confusion inextricable avant de se terminer dans de sombres ruminations méditatives. Il y a pourtant une logique à cela, et elle est sans doute à chercher dans le subconscient de Kaufmann, dans son angoisse de la mort et sa crainte de ne rien avoir fait de valable du temps qui lui était imparti. ‘Synecdoche’ est sans conteste un film qui réfléchit, qui réfléchit même beaucoup trop, sans qu’il y ait un réalisateur un peu fantaisiste, comme Michel Gondry ou Spike Jonze, pour canaliser les obsessions de Kaufmann et y mettre un peu de couleur. On ressort de la séance un peu dépité, un peu abattu, un peu sinistré, la potentielle stimulation intellectuelle ayant été largement gommée par le marasme égocentrique et une volonté apparente du réalisateur, abondamment illustrée métaphoriquement, de s’enfermer dans ce cercle non-vertueux de questions sans réponses et de pessimisme auto-alimenté qui suinte de tout le dispositif.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 février 2014
    Nan mais arrêtez, si vous vous mettez devant l'écran comme ça je ne peux pas regarder le film
    Nico591
    Nico591

    47 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2013
    Le scénariste Charlie Kaufman qui a beaucoup travaillé avec Spike Jonze nous invite dans son univers singulier avec ce film.
    Après une excellente première demie heure, le film s'enfonce dans un surréalisme propre à la personnalité de Charlie Kaufman dans laquelle il est parfois difficile de pénétrer.
    Il reste néanmoins de cet OVNI filmique une certaine poésie mais relativement accessible, d'où une sensation d'ennui durant la dernière bobine.
    FaRem
    FaRem

    8 792 abonnés 9 636 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 septembre 2013
    J'ai trouvé ce film assez intéressant et captivant même si j'ai je pense ne pas avoir tout compris car le scénario est volontairement confus et contient pas mal de subtilité néanmoins il manque ce petit quelque chose pour en faire un très bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 mai 2012
    Alors là. Trop chelou. C'est réalisé par l'auteur de "John Malkovich" et le fameux "Eternal Sunshine Of The..." donc on pouvait déjà s'attendre à un film à tiroirs bizarre. Ben celui-là est encore plus bizarre que les autres. Je suis incapable de dire si je l'ai bien aimé ou pas, en tout cas, il a le mérite d'être original. C'était d'un bon compliqué cette fois, y a des scènes énormes, et Philip Seymour Hoffman est vraiment excellent. Mais à la fin, c'est hyper fataliste, et je vois pas trop où ils veulent en venir. Mais rien que pour le concept, ça vaut le coup.
    Lotorski
    Lotorski

    17 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 février 2012
    Ce film est volontairement très confus et déroutant. Je me suis pas mal ennuyé pendant la première heure, mais moins sur la fin. Ceci grâce au support d'une bonne musique et au développement d'un point de vue à la fois original, réaliste et sombre sur la condition humaine.
    Manuel R
    Manuel R

    141 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2011
    David Lynch l'a compris depuis longtemps : le cinéma permet de faire tout et n'importe quoi, au risque de faire perdre la raison aux spectateurs. Synecdoche est un film digne des films de Lynch, complètement barré, mais aussi très triste quand on y réfléchit aussi. Pour résumé l'histoire tel que je l'ai comprise, le personnage principal a tellement peur de mourir qu'il en oublie de vivre.
    defleppard
    defleppard

    389 abonnés 3 386 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 mars 2011
    Un ratage.......................................................
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 septembre 2010
    c'est un film qui est pas mal , qui nous fait réfléchir.
    Un homme désespéré veux créer une pièce de théâtre géante mais se laisse dépasser par cette envi et donc ne contrôle plus la vie réel des vie f actifs ... il se laisse même prendre son propre rôle ( =à sa vie ) pour ne finir la tête sur l'épaule d'une inconnu qu'il croit connaitre comme étant sa mère en lui implorant de lui pardonné ...
    un film très prenant , assez compliquer mais pas mal
    dai72
    dai72

    153 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 juin 2010
    Il faut être défoncé pour écrire, pour faire, pour jouer dans un tel film. Ca part dans tous les sens même les plus confus et c'est très compliqué à comprendre, à assimiler. Il est presqu'impossible de s'impliquer dans cette histoire saugrenue.
    Akamaru
    Akamaru

    3 133 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 juin 2010
    Scénariste attitré des réalisateurs à la mode(Michel Gondry,Spike Jonze),Charlie Kaufman s'est souvent distingué par ses mises en abyme à l'intérieur de récits gigognes,avec plus ou moins de réussite.En s'essayant à la réalisation,il pousse trop avant ce concept,avec pour conséquence de perdre tout intérêt.Dans "Synecdoche,New York",un metteur en scène reproduit sa propre vie sur une scène de théâtrale,en finissant par perdre toute distinction entre sa réalité et sa fiction.Si la première demi-heure laisse entrevoir du Woody Allen sous Prozac,le film se perd ensuite dans les méandres de sa propre artificialité.On a beau chercher un sens à tout ça,il faut finir par se rendre à l'évidence:c'est abscons,et finalement très lassant.Kaufman semble être le seul à compendre ce qui se passe sur l'écran.Philip Seymour Hoffman,auquel on ne peut pas reprocher grand chose,évolue sur le registre de la fatalité,avec un stoïcisme,rappelant Wes Anderson,mais sans aucune once d'humour.Le casting était pourtant pléthorique(Samantha Morton,Catherine Keener,Michelle Williams...),mais mal employé.Un exercice prétenteux sous cloche.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 mai 2010
    Pour rester dans l'esprit je vais résumer le film avec une réplique du film : "caca gris". Une étoile parce qu'il faut toujours encourager l'originalité (même si Kaufman, une fois trouvé son filon de la mise en abyme, ne s'est jamais vraiment renouvelé).
    vince113
    vince113

    43 abonnés 208 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 avril 2010
    Une vraie catastrophe ! L'astucieux scénariste de Jonze et Gondry se fourvoie complètement dans cette fable prétentieuse et fumeuse. Rien ne marche et on souffre pour les comédiens qui se débattent au milieu de cette bouillie faussement nihiliste et véritablement complaisante. Le pire, c'est ce n'est pas tant la mise en scène (très plate) que le scénario lui même qui est en cause ! Sans réalisateur pour le cadrer, Kaufman ne serait-il qu'un imposteur ?
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