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    Synecdoche, New York
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    38 critiques spectateurs

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    ElBlasio
    ElBlasio

    34 abonnés 324 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2010
    Un film très Kaufmannien ou la folie d'un personnage contamine son oeuvre mais aussi l'oeuvre du cinéaste au point qu'on en est à se demander si ça n'est pas sa folie que Kaufmann déballe au spectateur. Une oeuvre somme !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 31 décembre 2009
    Charlie Kaufmann, amateur des scénarios qui ont pour principal caractéristique d'être sacrément tournés vers l'onanisme cérébral, oublie cette fois complètement son spectateur et ne le fait que se sentir perdu dans un amas d'idées, d'intuitions, d'ellipses et de racourcis. On sort de ce film sans avoir compris grand chose mais avec un bon mal de tête et déprimé. Quoi de pire? Voir quelqu'un d'aussi talentueux que Phillipe Seymour Hoffman s'y perdre dans la foulée? Sûrement...
    Sur le même thème, ne pas hésiter à (re)voir The Foutain qui s'éloigne du monde réel pour extirper une profonde réflexion métaphysique sans jamais oublier de fasciner son public!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2009
    je vous dirais ce que j'en pense lorsque je l'aurais vu 264 fois.Jusqu'ici j'ai juste saigné du nez
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 août 2009
    Film-monde, absolu et ambitieux, une perle unique, une leçon de vie, un chef-d'œuvre.
    Ceux qui attaquent le caractère nombriliste de la chose n'ont rien compris au titre.
    Ceux qui le comparent aux précédents scénarios de Kaufman n'ont rien compris au cinéma.
    Ceux qui l'accusent de n'être qu'un amas de scènes sans rapports entre elles n'ont rien compris à la vie elle-même.
    Ce film EST une synecdoque de l'homme, de l'artiste en général et de sa vie. Le personnage de Caden, porté de bout en bout par un Philip Seymour Hoffman époustouflant, n'est pas qu'un metteur en scène névrosé que le premier imbécile venu aura tôt fait d'apparenter à un énième Woody Allen; il est l'incarnation du processus créatif, de ce qui se passe, non pas dans l'esprit d'un Charlie Kaufman narcissique, mais dans celui de tout tout les êtres pourvus d'une conscience artistique. La solitude, la folie, le détachement propres à l'artiste sont magnifiquement mis en scènes, les débordements oniriques qui prennent le pas sur la "réalité" ne font que représenter le feux d'artifice perpétuel qui tourbillonne dans sa tête, l'égarement chronologique n'est là que pour souligner son oubli de l'existence... Kaufman dénude la vie de l'artiste, la met à vif et nous la sert sur un plateau d'argent. Du grand Cinéma.
    Buzz063
    Buzz063

    79 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2010
    Synecdoche: procédé de style qui consiste à prendre la partie pour le tout, le tout pour la partie,ect. Traduction: prévoir un tube d'aspirine. Charlie Kaufman, très conscient de son propre talent l'étale sous le nez du spectateur, qui peut ne pas apprécier cet excès de narcissisme. La remarque est également valable pour son acteur principal. Néanmoins, le film est tellement hors du commun qu'il vaut largement la peine d'être vu.
    Serge Riaboukine
    Serge Riaboukine

    52 abonnés 946 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juillet 2009
    Deux (toute petite) étoiles pour ce premier film de C. Kaufman. J'adore ses scénarios mais encore faut-il un bon réalisateur pour les mettre en scène. Ici, comme le dit une critique presse, il va jusqu'au bout de son exploration... OK mais le plaisir que j'ai pu trouver dans les films de S. Jonze ou celui de G. Clooney n'est pas présent dans celui-ci... (j'ai adoré " Adaptation " , " Dans la peau de... " et " Confession d'un homme... ") C. Kaufman s'emberlificote les pinceaux et nos esprits par la même occasion. Peut-être à être assis le cul entre deux chaises ? La dernière partie est de meilleure qualité mais sauve-t-elle le film ? J'en doute... Le désespoir inonde ses histoires mais du désespoir d'un homme ou d'une situation, on passe au désespoir de toute l'humanité ! Puisque nous mourrons tous, rien n'a de sens... Et l'objectif final de son héros sera de recopier ce qui, pour lui, n'a pas de sens... Le serpent se mord la queue, je crois qu'on tombe dans la masturbation intellectuelle et c'est bien dommage. Bref, si j'ai un conseil pour cet artiste que j'apprécie beaucoup au demeurant, c'est de rester à sa place de scénariste qui lui convient beaucoup mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 mai 2009
    ce film est la preuve qu'un bon scénariste n'est pas forcément un bon réalisateur!
    ahhhhhh - un synecdoque réalisé par Woody Allen... là ça aurait été bien!
    Ce film m'a fait penser à la suite de "Autant en emporte le vent" (suite dont j'ai oublié le nom et l'auteur, c'est pour dire!): ça veut récupérer une bonne (très bonne) idée, mais c'est creux, c'est vide, c'est mou, c'est bête, c'est mal joué et complètement téléphoné (ah la scène HILARANTE de la mort de la tatouée - ça faisait longtemps que je n'avais pas ri comme ça).
    PS: c'est mon avis et apparemment celui de toutes les personnes qui ont assisté à cette séance... Je donne comme notes 7 pour l'idée, 1 pour la pellicule et -15 pour la réalisation (et -20/10 pour l'acteur principal...).
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 avril 2009
    la première heure est drôle (un peu) et intriguante et puis: c'est la débandade! - la même que celle du héros dont les motivations laissent de marbre! Les états d'âme d'un scénariste fou transposé grossièrement à l'écran? Fuyez.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 351 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 avril 2009
    Première réalisation pour le scénariste de Dans la peau de John Malkovich (1999) qui s’atèle à un travail colossal !
    Synecdoche - New York est l’histoire d’un metteur en scène délaissé par sa femme qui, se croyant mourant, décide de mettre sur pied l’œuvre de sa vie. Cela donne la reconstitution de sa propre vie (professionnelle et sentimentale), à l’intérieur d’un immense hangar où il recrée tout un quartier.
    Si la première heure fait sourire et captive avec aisance, la suite nous déroute complètement, dû à la structure labyrinthique du film (avec notamment l’espace temps auquel est confronté le personnage principal). Fort heureusement, la distribution sauve les meubles (Philip Seymour Hoffman en tête, avec à ses côtés : Samantha Morton & Catherine Keener).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 avril 2009
    Complètement fou comme dans ma tête !
    J'ai rien compris mais j'ai tout compris.
    Rarement la folie ne fut autant palpable et aussi bien représentée que dans ce film. Merci M. Kaufman.
    lucyinthesky4
    lucyinthesky4

    252 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2009
    Le récit fou de la vie d’un dramaturge new yorkais, Caden Cotard, loser hypocondriaque, balloté entre galères affectives et problèmes de santé. Tout ceci prend place dans un univers décalé, semé de détails incongrus. Synecdoche, New York, c’est notre monde, mais en très légèrement différent. Le réalisateur y distille une étrangeté discrète, un surréalisme doux, constamment surprenant, qui contamine peu à peu l’histoire mais ne verse jamais dans le fantastique pur. La réalité et l’imaginaire se mêlent très subtilement, à la faveur d’une mise en scène sensible qui ne scande jamais ces deux plans de perception, les fond au contraire l’un dans l’autre jusqu’au vertige et à la folie. C’est aussi un film d’une tristesse infinie. J’ai rarement vu ça. Son thème majeur, je pense, est la dépression. Cette impression générale d’apathie, de non-appartenance au monde, de lenteur, de pesanteur domine le protagoniste, et le film avec lui, d’une façon radicale. Cela n’empêche pas une certaine drôlerie d’affleurer, en même temps qu’un émerveillement face au monde que Kaufman nous ouvre, mais l’atmosphère générale reste celle d’une mélancolie persistante qui envahit peu à peu l’écran comme le personnage et achève le film dans un océan de désespoir. On sort effondré et passablement impressionné par la maîtrise dont fait preuve Kaufman dans ce film foisonnant et d’une profondeur philosophique, voire métaphysique, vertigineuse. Louons aussi la sobriété géniale de Philip Seymour Hoffman, et le talent de l’ensemble des comédiens qui ont brillamment réussi à se fondre dans l’univers, hermétique de prime abord, de ce cinéaste barjo. Peut-être un peu long dans sa seconde partie, pas toujours abouti et forcément très très trop écrit, mis absolument passionnant, fascinant, puissant, hypnotique, Synecdoche, New York mérite d’être vu, plusieurs fois si possible, pour en mieux saisir toute la jubilatoire complexité. Potentiellement culte ?
    cristal
    cristal

    181 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 avril 2009
    Voilà le type de film que l'on ne s'attendait pas à voir concourir pour la Palme d'Or au festival de Cannes ; trouble de l'existence, paranoïa du 'moi' et frustrations sexuelles, reconquêtes sentimentales sur fond de divagations créatrices... Charlie Kaufman, duquel on connaît (et reconnaît) l'amour du trop-plein et de la psychédélie existentielle, se charge ici des thèmes fondateurs du cinéma psychanalitique, à savoir des gens qui ne vont pas bien et des évènements qui n'arrangent rien. A moins de connaître cette même période de brume intérieure, difficile d'apprécier ou d'adhérer à cette séance vaseuse sur les fonctionnements aléatoires de la vie. L'écriture se résume à une association douteuse et effroyable du réalisme au surréalisme, autant dire chez Kaufman du possible au n'importe quoi. Il y avait pourtant matière à faire vivre des personnages forts et une construction schizophrénique dont la mise en abîme du cinéma et de la vie entière prendrait lieu dans la reconstitution d'un New York dans un hangar. Mais loin des espérances, Kaufman (réalisateur moyen, il faut le préciser) rend la chose minimaliste et d'un surréalisme absolument vulgaire, entre une page de phrases non-sensesques bien préparées et des idées à prendre et à laisser. La première demi-heure promettait pourtant une bizarrerie charmante à défaut d'être inoubliable, et un malaise dans les relations amoureuses qui a justement sa place pour prendre le réel en parallèle. Mais les nuageries pseudo-poétiques reprennent le dessus, et la mise en scène de Kaufman n'a absolument pas la consistance qu'il faut pour les soutenir (n'est pas Michel Gondry qui veut...). Son cerveau prend l'allure d'une usine sans zone de tri, le meilleur (les larmes artificielles) se mixant au plus mauvais (à peu près tout le reste). Dommage pour le toujours immense Philip Seymour Hoffman, à l'aise même dans les rôles les plus tordus. Kaufman a inventé avec "Synecdoche, New York" le concept du film accessible en cela qu'il est r
    Julien D
    Julien D

    1 212 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 septembre 2012
    C’est tout à fait compréhensible qu'aucun réalisateur n'ait osé mettre en scène ce scénario des plus déroutants et donc que Charlie Kauffman ait tant voulu le réaliser soi-même car on retrouve dans ce long-métrage tous les thèmes récurrents de ses scénarios antérieurs, et donc qui lui tiennent sans doute à cœur, dont principalement la mince limite entre le réel et le fictif, et plus encore chez un auteur en quête d'inspiration. Si le spectateur accepte de se laisser perdre, il découvrira là à la fois les fantasmes et les frayeurs de cet auteur qui malheureusement ne sait pas accrocher son spectateur suffisamment et préfère faire dérayer son intrigue à tel point que, plus elle avance, moins le scénario n’a de sens jusqu'à la fin et ne s’avère plus qu'être un exercice stylistique baroque.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 avril 2009
    Chef d'oeuvre total. A voir et à revoir. Un scénario brillant, exigeant, un casting éblouissant, une bande originale parfaite, une réalisation qui s'amuse à nous perdre entre réalité et fiction, quotidien et cauchemar. Charlie Kaufman est un scénariste talentueux, fou, inspiré. Chaque scène est l'occasion de découvrir de nouvelles splendeurs, des idées originales. Rares sont les films aussi singuliers à sortir en salles et c'est bien dommage que la critique ne fasse pas son boulot sur ce coup. Certes, la première vision pourra intimider certains spectateurs. On ne peut pas tout comprendre d'un coup, il faut accepter de se laisser perdre. Mais le résultat vaut sacrément le détour. Enfin un réalisateur qui ne prend pas ses spectateurs pour des débiles, qui laisse chacun s'interroger sur des thèmes essentiels. Au scénario très élaboré, le cinéaste laisse ce qu'il faut de blanc, de magie, pour que chacun vive sa propre aventure. Et chaque nouvelle vision est une nouvelle claque, la promesse de nouvelles découvertes, de petits détails. Certainement à déconseiller aux amateurs de pop corn décérébrés ou à tous ceux qui n'ont pas envie de "se prendre la tête" au cinéma. Les autres y verront une perle, un film qui ne ressemble à aucun autre et la confirmation d'un auteur unique. Depuis quand livrer un film très intelligent est devenu un défaut ? Moi je dis : respect.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 avril 2009
    Synecdoche New York ou l’hypochondrie et la déréliction peut-elle mener un metteur en scène à l’écriture de la pièce la plus audacieuse de tous les temps ? Avec sa propre vie comme script, Caden tente de conduire une troupe de théâtre à la retranscription de sa vie et celle de ses proches avec une fidélité maladive. Au programme mort, solitude et jouissance : cet hommage à l’humanité en 17 ans de répétitions acharnées verra t’il le jour et trouvera t’il son public ? pour le film, lui même, rien n’est sûr !
    Servi par un scénario prometteur, une articulation des plans et un montage sonore déroutant, on se laisse prendre un temps à ce parcours onirico/initiatique où pensée, fiction et réalité s’entremêlent. Ce climat inquiétant au soubresaut lynchéen devient vite trop lourd. Quelques pointes burtonesque sont trop rares pour adoucir cette allégorie de l’inconsistance de l’homme moderne.
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