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    Austerlitz
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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 380 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2024
    C'est une superproduction à la française, l'ambitieux projet d'un cinéaste sur le retour, tellement ambitieux qu'il a causé, apprend-on, la faillite des producteurs. (a posteriori, on comprend mieux cette séquence du sacre de Napoléon qui semblait si étrange, occulté et évoqué indirectement: une mesure d'économie)
    La bataille d'Austerlitz, dont Abel Gance détaille par le menu la stratégie et à travers laquelle il loue la science militaire de Napoléon, occupe en réalité la seconde partie de ce long film. Elle n'est pas tant spectaculaire (faute de moyens, sans doute, le cinéaste s'en tient à des scènes de bataille sans réelle envergure) que pimpante, avec cette multitude bariolée d'uniformes.
    La première partie du film raconte spoiler: deux années du règne à cheval sur le Consulat et l'Empire, la fragile paix d'Amiens, l'exécution du duc d'Enghien, le sacre de l'Empereur,
    et s'impose comme le portrait subjectif du personnage fétiche de Gance. On y découvre un Napoléon Bonaparte ombrageux et coléreux, un chef politique et militaire impétueux mais avisé, incarné par un Pierre Mondy qui sera bientôt plus connu pour ses compositions de français moyen que pour celles de légendes historiques!
    Par son défilé de vedettes internationales, par sa conception à partir d'anecdotes connues ou non, le film n'est pas sans rappeler, dans sa première partie, le style des chroniques historiques de Sacha Guitry. En moins spirituel. "Austerlitz" témoigne de l'admiration de Gance pour Napoléon, sur le visage triomphant duquel, Marseillaise à l'appui, se dénoue un film d'essence patriotique.
    Carlvan1
    Carlvan1

    1 abonné 32 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 février 2024
    Surprenante découverte que ce très beau film historique. Les moyens déployés pour le film sont importants même s'ils n'égalent pas les superproductions américaines. Ce film retrace l'épopée de Napoléon jusqu'à son investiture d'empereur. La bataille d'Austerlitz est sa plus grande victoire, et celle qui porta la taille de l'Empire Français à son maximum historique. C'est aussi, et de loin, le plus beau rôle de Pierre Mondy, dont l'interprétation est magistrale. Il porte sans problème, et avec beaucoup d'autorité, le premier rôle dans ce film. C'est étonnant que sa carrière, quoique bien remplie, ne l'ait pas portée plus haut après cette performance. Egalement, bien que datant de plus de 60 ans (en 2024), ce film n'a pas beaucoup vieillit, sans doute à cause du fait que les décors et vêtements sont historiques. A voir sans hésiter, un grand classique un peu méconnu.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    157 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2023
    "Austerlitz", film historique français réalisé par Abel Gance, sorti en 1960.
    Après le grand classique du cinéma muet, l'"Austerlitz" de 1927 du même réalisateur, Abel Gance revient sur cette fresque historique plus de 30 ans après avec cette version sonore et en couleur de la période allant de la signature de la paix d'Amiens en 1802 jusqu'à la bataille d'Austerlitz en 1805. Un grand classique du cinéma, une production et une distribution internationale avec Pierre Mondy, Jean Marais, Vittorio De Sica, Michel Simon en vieux grognard, Claudia Cardinale, Jack Palance, Orson Welles ... Un grand déploiement de moyens, acteurs, personnages, décors, costumes, plans larges et mise en scène classique qui offre, comme beaucoup de production des années 60, un grand film historique réalisé avec soin.
    Un gros succès à sa sortie. Toujours un plaisir de revoir ce grand classique. Un des derniers films d'Abel Gance, avec 'Cyrano de Bergerac" en 1964, dont la carrière, débutée en 1911, s'étend sur 50 ans et marqua l'histoire du cinéma.
    Peuch Peuch
    Peuch Peuch

    2 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2023
    Une super production hexagonale de près de trois heures réalisée par le maître français du genre à l'époque. Et une distribution internationale de rêve. Songez qu'on y trouve pêlemêle Claudia Cardinale, Jean Marais, Orson Welles, Jack Palance, Martine Carol…, et surtout l'irremplaçable Dominique Zardi. Quand on voit la constellation d'étoiles qui défile sous nos yeux, on peut facilement imaginer que le rôle de Napoléon Bonaparte allait échoir à un monstre sacré du cinéma français. Ce fut Pierre Mondy. Qui? Pierre Mondy? Celui de la septième compagnie? Le sergent Chaudard? C'est pas possible! Pas lui!
    Ben si! Et il s'en sort très bien le petit Pierrot Enrôlé dans un marathon, il dicte, écrit, va voir une maitresse, fait les cent pas, vocifère, va voir sa femme, donne des ordres, des contre ordres, va voir une maitresse…, dans une farandole effrénée. Qu'on se le dise! Napoléon Bonaparte Mondy doit tout savoir, tout régenter.
    Le film se divise en deux parties. La première traite de la période Bonaparte premier consul, jusqu'au sacre de Napoléon. La seconde, est entièrement consacrée à la bataille d'Austerlitz
    Le premier acte, ça ressemble fort à du théâtre filmé. C'est trépidant. Tout y est. Jalousies, compromis, flagorneries, espionnage, tromperies, et un long chapelet de personnages se succédant, dont beaucoup portent un un nom de boulevard ou de station de métro parisien.
    Puis, arrive la scène du sacre. Elle balaye comme un revers de main sur une crèche, les doutes qui s'étaient installés quant au budget serré de cette superproduction. On l'a déjà évoqué plus haut, Choisir un acteur de second plan pour incarner le rôle principal, et à contrario cantonner les superstars à des attributions subalternes, a du sacrément alléger la facture du casting. La première partie, exclusivement filmée en intérieurs, utilise souvent les mêmes décors; et la bataille d'Austerlitz est le plus souvent tournée en plans serrés, dans des décors également. Les plans larges en extérieurs étant très rares. Donc, on pouvait imaginer que la scène du sacre, qui aurait du être présentée comme le clou du spectacle, symbole fastueux d'un grand moment d'histoire, allait, elle aussi, se voir légèrement escamotée. Le grand Abel maniGance utilisa alors un stratagème digne des films les plus fauchés, ridiculisant ainsi des producteurs décidément trop avares. Rien que pour cette scène, ce film mérite d'être visionné. C'est du grand comique.
    Justement, des situations comiques, le film n'en manque pas. Surtout ces séquences ou Bonaparte se trouve avec son majordome, qui sonnent très John Ford. Mais aussi celles où Pierre Mondy discute avec le grognard Michel Simon. Ce dernier lâchant par ailleurs, le mot de Cambronne lors d'un accrochage avec l'empereur. Léger anachronisme certainement voulu.
    Austerlitz est une œuvre historique plaisante à regarder de bout en bout, sur ce qui reste aujourd'hui décrit comme la plus grande bataille victorieuse de l'histoire de France. C'est aussi la victoire d'un cinéaste génial, qui, malgré le manque de moyens mis à sa disposition, parvient à créer un divertissement d'excellente facture.
    pierrelegrand
    pierrelegrand

    10 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 novembre 2023
    Un Napoléon beaucoup plus réussi que celui de Ridley Scott ! Pierre Mondy est exceptionnel. Il se révèle un très grand acteur. Bien meilleur qu'un Joachim phénix (que j'adore par ailleurs) qui ne connaissait visiblement pas l'empereur.
    Avec de petits moyens, le film peint une belle et claire bataille d'Austerlitz. Alors que Ridley (que j'adore par ailleurs) avec de gros moyens et de magnifiques images peint une bataille encore étudié dans toutes les écoles de guerre, mais qui ressemble sous ses caméras à une embuscade autour d'un lac gelé.
    Jenecry_07
    Jenecry_07

    5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 août 2023
    Un grand film au casting impressionnant et au jeu de l'acteur principal merveilleux et ressemblant à Napoléon Bonaparte.
    La mise en scène est remarquable pour l'époque et on assiste à une grande œuvre qui se veut fidèle à l'histoire.
    Un film de près de 3 heures qui se laisse regarder avec plaisir.
    A voir ou revoir.
    Redzing
    Redzing

    1 120 abonnés 4 471 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2022
    Les cinéphiles et les amateurs du Premier Empire se plaignent souvent que Napoléon Bonaparte est un personnage sous-traité par le cinéma. En effet, le sujet est peu exploité, au regard de l'énorme potentiel dramatique et spectaculaire du personnage. Et pourtant, il y a ce « Austerlitz » de 1960, qui semble être mystérieusement tombé dans l’oubli collectif…
    Abel Gance avait déjà réalisé une fresque muette sobrement intitulée « Napoléon », sortie en 1927. J’avoue qu’à ce jour, je n’ai pas encore eu le courage de m’y attaquer, celle-ci durant 5h30 ! Je me contente pour l’instant de ce film de 1960, qui en 2h50 balaye les années 1802-1805. Une période riche, bien exploitée par un scénario très bavard. Car « Austerlitz » est, du moins dans ses deux premiers tiers, surtout un film d’intérieur. Tournage en studio, scénario focalisé sur des conversations politiques : on est presque plus proche du théâtre que du cinéma. Avec notamment des choix anti-cinégéniques de mise en scène. Telle cette affaire du duc d’Enghien en ellipse, ou le couronnement de Napoléon, dont on voit les préparatifs et qui sera finalement conté par un personnage secondaire ! Toujours est-il que les événements sont bien amenés, et bien exposés (à part peut-être la défaite de Trafalgar, à peine évoquée). Le scénario retranscrit la complexité et les changements de l’époque. Et, comme pour surprendre après deux tiers théâtraux, le film se veut plus épique dans sa dernière partie, couvrant évidemment la bataille d’Austerlitz. C’est moins spectaculaire que le « Waterloo » de Bondarchuk qui bénéficiait d’une immense armée de figurants, mais les morceaux de bataille valent le coup d’œil. Et les explications stratégiques sont agréablement détaillées. Le tout avec de nombreux costumes soignés tout au long du film. Et une sacrée distribution. Inutile de tout lister ici, mais on peut dire que cela va de Jean Marais à Jean-Louis Trintignant, en passant par Claudia Cardinale, Jack Palance, ou Orson Welles ! Et bien sûr, le rôle de Napoléon confié à Pierre Mondy. Si comme moi vous avez regardé en boucle la trilogie de la 7ème Compagnie dans votre enfance, voir le sergent-chef Chaudard incarner l’Empereur Bonaparte est tout de même incongru a priori. Néanmoins, Pierre Mondy livre une prestation aussi fine que surprenante. Napoléon est présenté comme mégalomane, têtu, népotique, colérique, homme à femmes, mais aussi excellent tacticien et politicien, garant des idées de la Révolution, et patriotique. Un mélange détonnant, que Pierre Mondy parvient surtout à exprimer de manière très humaine. L’acteur étant à aussi à l’aise dans les manœuvres politiques et militaires que dans les colères enflammées du général corse. Et l’on sent qu’il se fait plaisir à jouer avec les références historiques, et à clamer de célèbres phrases attribuées à Napoléon. « Austerlitz » mérite donc de sortir de l’oubli dans lequel il semble être tombé, et prouve que le cinéma français (ou tout au moins européen) peut aborder Napoléon Bonaparte avec justesse quand il le veut.
    Spider cineman
    Spider cineman

    154 abonnés 2 034 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 août 2022
    Encore aujourd'hui une référence du genre, surtout par des prises spectaculaires des batailles. Notamment la bataille d Austerlitz dont on capte encore aujourd'hui des extraits pour des documentaires. Mondy incarne de manière très crédible Napoléon.
    Estonius
    Estonius

    3 359 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mai 2022
    166 minutes et on ne s'ennuie pas une seconde, même si la première partie présente un aspect théâtral, il n'y aucun temps mort. Gance a choisi de desolenniser les scènes, rendant ainsi plus humains la plupart des personnages. Au niveau des acteurs, il faut remarquer la performance exceptionnelle de Pierre Mondy en Napoléon Bonaparte, c'est assurément le rôle de sa vie ! La plupart des autres font le boulot, même si on pourra trouver Jack Palance un peu limite. Côté féminin on est servie, Martine Caroll en Joséphine est sublime, Claudia Cardinale en Pauline n'est pas mal non plus mais que dire Leslie Caron incarnant Élisabeth Le Michaud d'Arçon de Vaudey avec un jeu coquin absolument désarmant. Bien sûr le clou du spectacle est constitué par la Bataille d'Austerlitz où les auteurs y ont mis le paquet avec des milliers de figurants et dont le sommet est constitué spoiler: par la débâcle des cavaliers ennemis sur le lac gelée (ça ne vaut peut-être pas, Alexandre Nevsky mais ça a de la gueule)
    Un grand film dont on se demande pour quelle raison il est aujourd'hui tombé dans un quasi-oubli.
    mike
    mike

    1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2021
    Pierre Mondy est excellent si l'on réussit à faire totalement abstraction de ses rôles légers voire comiques, ce que je n'ai pas réussi à accomplir...
    Sinon le film est très long et n'arrive pas à la cheville du Waterloo de Serguei Bondartchouk, sublime.
    On est sans aucun doute bien loin du Napoléon de Gance, introuvable même en médiathèques...
    Flōrens PAB
    Flōrens PAB

    84 abonnés 614 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mai 2021
    Abel Gance retrouve l'Empereur et s'atèle à raconter pourquoi Napoléon Bonaparte doit en arriver à combattre à Austerlitz à grand renfort de dialogues interminables et d'une reconstitution de la bataille assez laborieuse.
    DaftCold
    DaftCold

    20 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 mars 2019
    Je pense que si cette période est un sujet qui vous passionne, ce film peut vraiment être une partie de plaisir. En l’occurrence, pas de chance pour moi, l'histoire de Napoléon n'est pas du tout ma grande passion. J'ai trouvé le film très long, avec quand même un introduction de plus d'une heure. Le film peine à nous vendre l'histoire, Pierre Mondy gueule trop (même si je trouve qu'il fait un excellent Napoléon), certaines sous-intrigues sont inutiles et ne font que rallonger inutilement le film. Bref, à moins que vous soyez amateur d'histoire, je ne conseille pas ce film.
    cylon86
    cylon86

    2 517 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mai 2016
    Passionné par l'histoire de Napoléon, Abel Gance en tira en 1960 un nouveau film. Une œuvre centrée sur ce qui mena Bonaparte à se faire couronner Empereur et sur sa victoire à Austerlitz, comme le titre du film l'indique. Puisque nous voilà devant une fresque historique de 2h40, Gance y met du sien : reconstitution soignée et casting international à tomber par terre bien que largement sous-exploité (Martine Carol, Jean Marais, Orson Welles, Jack Palance, Vittorio De Sica, Claudia Cardinale, Michel Simon). Nageant au-dessus de tout ce beau monde, Pierre Mondy livre une interprétation assez saisissante de Napoléon. Il y est autoritaire, intransigeant, brillant stratège, fin meneur mais pas loin de la mégalomanie. Quasiment anti-spectaculaire (une scène de bataille peu rythmée histoire de), "Austerlitz" se concentre surtout sur les intrigues, sur la façon dont Napoléon s'est emparé du pouvoir et surtout sur la stratégie qu'il a employé pour vaincre à Austerlitz alors que ses troupes étaient en sous-nombre. C'est intéressant surtout si l'on s'intéresse de près à cette période mais il faut bien avouer que l'ensemble manque cruellement de souffle, semblant parfois un peu vide, comme un beau décor inanimé. C'est vrai qu'en terme de mise en scène, Gance ne semble plus autant inspiré qu'à ses débuts et il n'y aura guère de fulgurances dans cet "Austerlitz" si ce n'est un acharnement certain d'offrir au spectateur une fresque semblant solidement documentée. Presque trop d'ailleurs car la deuxième partie du film centrée sur la bataille est trop bavarde, se perdant dans de longues explications de stratégies un peu vaines. Ça n'en reste pas moins une œuvre intéressante à défaut d'être vraiment passionnante.
    Eselce
    Eselce

    1 396 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 septembre 2015
    Je n'ai pas été convaincu par Pierre Mondy dans le rôle de Napoléon. Encore moins par le film, tourné comme une pièce de théâtre. Les costumes et les décors sont bons, pour une pièce. Mais cela semble récité. La bataille finale est un beau bazar, très brouillon. On a du mal à comprendre qui a le dessus entre les différents massacres. Cela a mal vieilli mais devait être bien à l'époque du tournage. Quelques bons effets sont présents lors des coups de canons sur la glace.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 mars 2015
    Il est aujourd'hui un peu "out of fashion" de se dire "gaulliste", sans parler de "bonapartiste", ce courant politique qui portait le rêve d'une République forte sur le plan économique et pleine d'autorité sur le plan politique.
    Pourtant, en voyant ce film, on comprend la force de ce rêve: Abel Gance, grande figure du cinéma français, dirige des acteurs exceptionnels (Pierre Mondy est excellent mais il est aussi entouré d'acteurs de stature mondiale: Vittorio de Sica en pape, Martine Carol en Joséphine de Beauharnais, Orson Welles en inventeur américain ayant la solution pour le débarquement en Angleterre, Jean Marais et du jeune Jean-Louis Trintignant...), des moyens époustouflants montrent la capacité du cinéma français de l'époque à rivaliser, dans une certaine mesure, avec les grandes productions américaines...
    Le tout réalisé après l'arrivée au pouvoir du général de Gaulle, un an avant son coup de force pour imposer le suffrage universel contre l'avis de la majorité parlementaire pourtant de droite après avoir échappé de justesse à l'attentat du Petit Clamart... La première moitié du film montre de façon passionnante comment Bonaparte fut conduit, de la même façon, à personnaliser son pouvoir, se faisant plébisciter par référendum pour devenir consul à vie, puis se couronnant empereur après les tentatives d'assassinat menées contre lui.
    La bataille d'Austerlitz, qui occupe la deuxième moitié du film, est finalement beaucoup moins intéressante. C'est dans la représentation du talent politique de Bonaparte et aussi de ses faiblesses (colères entraînant des décisions trop rapides, infidélités conjugales), que le film vaut, plus que pour la représentation de son génie militaire qui finit par le perdre comme bien des tyrans après lui.
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