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    Le Vieux jardin
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Le Vieux jardin" et de son tournage !

    Festivals

    Le Vieux jardin a été présenté au Festival du Film Asiatique de Deauville 2007 ainsi qu'au Festival de San Sebastian 2006.

    Adaptation

    Le Vieux jardin est l'adaptation cinématographique du roman homonyme de Sok-yong Hwang. Paru en 2000 en Corée du Sud, il s'est écoulé plus de 80 000 exemplaires en seulement vingt jours. En plus de ce succès public, il a été récompensé de plusieurs prix littéraires et a été traduit en plusieurs langues à travers le monde.

    Inspiré de faits réels

    Le contexte historique dans lequel évolue le personnage principal, Hyun-woo, fait référence aux évènements parvenus en Corée du Sud entre fin 1979 et début 1980. Suite au coup d'état du Général Chun Doo-hwan en décembre 79, l'état de siège se propage dans tout le pays et notamment dans la province de Kwangju, et se traduit par l'arrestation d'hommes politiques de l'opposition et par la fermeture d'universités. Des milliers de civils vont alors protester durant plusieurs jours jusqu'à étendre le mouvement dans les villes alentour. L'armée décide d'intervenir et fait plusieurs centaines de morts parmi les manifestants, tandis que d'autres sont traqués, enfermés, torturés et abandonnés dans les geôles pendant de nombreuses années.

    Une atmosphère étrange

    Le réalisateur a souhaité donner une atmosphère particulière à son film, à l'image des sentiments des personnages, intenses mais refoulés. Il confie : "Quand l'homme décide de partir, le couple se dispute. Puis la femme lui coupe les cheveux, lui prépare son dîner et attend le bus avec lui. Elle ne verse aucune larme. Dans cette longue séquence, ils n'échangent presque pas un mot. L'absence de dialogues a produit une atmosphère étrange. Il n'y avait pas d'excitation ou de joie durant le tournage. Le challenge était de créer ces émotions violentes mais enfouies. C'est ce que j'ai tenté de faire ensuite durant le montage."

    Un réalisateur engagé, mais pas activiste

    Le cinéaste avoue n'avoir pas fait partie des activistes lors des évènements de 1980. Il en explique les raisons : "Tout d'abord, j'avais un cadre de vie très bourgeois. En plus, je me considérais comme un garçon précoce dans ses idées politiques et je détestais toute forme de groupes ou d'organisations."

    Artiste en devenir

    Malgré une filmographie riche qui témoigne d'une vision du monde de plus en plus large, Sang-soo Im ne se considère pas comme un artiste. Il témoigne : "Je sais que je veux en être un, et j'espère y parvenir un jour ou l'autre. C'est pour ça que j'ai une certaine liberté dans les thèmes que j'aborde. Je peux me permettre d'être plus radical et de remettre constamment en question les idées prédominantes de notre société moderne. D'un autre côté, je suis moi-même dans le moule de cette société. J'ai 45 ans. Je pense ne pas pouvoir vivre uniquement dans la plainte et le conflit."

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