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Votre avis sur Fantastic Mr. Fox ?
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un très bon film d'animation de Wes Anderson . Très drôle, très absurde. Une fiction marrante en faveur des animaux. Une fable hilarante avec les voix de George Clooney et Meryl Streep.
J’ai longtemps cru, jusqu’alors, que Wes Anderson était britannique. Mais notre singulier réalisateur est américain, né à Houston, au Texas. Comment aurais-je pu l’imaginer d’une autre nationalité que britannique, tant il manie l’humour pince-sans-rire habituel des Anglais (et c’est, venant de moi, ce que j’estime être bien sûr, un compliment), mieux que personne ?
Mais aussi et surtout, et c’est une habitude chez Wes Anderson : une photographie réglée au millimètre, le sens du détail quasi chirurgical : la veste droite en velours côtelé de Mr. Fox, la fourrure des « marionnettes » ayant l’air si soyeuse, le vent dans la fourrure… Une merveille, un éblouissement visuel de chaque instant, exploit qu’il a su par ailleurs récidiver (en ce qui concerne du moins, les films que j’ai pour l’instant vus de ce réalisateur), dans « The Grand Budapest Hotel » (film en PVR, sorti en 2014), et bien entendu dans « L’ile aux chiens » en 2018. Il faut dire que la technique du stop-motion lui sied à merveille, tant il lui permet de travailler avec précision chaque détail, et dans laquelle il peut donner libre cours à sa créativité de manière artisanale.
Quasiment chacun des personnages possède une tare, un défaut : Mr. Fox ne peut s’empêcher de voler aux humains des poules et du cidre, il est désinvolte et a la tête dure, mais il est également quelque peu prétentieux ; Ash est jaloux de Kristofferson, impulsif ; le blaireau, complice « forcé » de Mr. Fox, ne s’impose jamais face à ce dernier, et semble partir on ne sait où lorsqu’on lui explique quelque chose (à voir ses yeux devenir psychédéliques)… Tous ces animaux sont imparfaits, tout comme nous autres êtres humains.
Même s’il s’agit d’animaux sauvages (Mr. Fox ne cessera d’ailleurs de le répéter tout au long du film, afin sans doute de se donner une excuse d’être un voleur de poules mettant sa famille et ses semblables en danger), ils ont les mêmes préoccupations familiales, professionnelles et morales qu’un être humain : gagner sa vie, devenir propriétaire, se sentir rejeté et jamais assez bien pour son père (Ash, le fils), la jalousie de ce dernier envers Kristofferson, le neveu, qui semble si parfait… Le pardon, la résilience, la rédemption, la confiance sont des valeurs abordées tout au long du film, des valeurs souvent mises à mal par l’instinct de l’animal sauvage, reprenant le dessus sur tout le reste.
« Fantastic Mr. Fox » est un film grouillant de détails aussi bien visuels que de clins d’œil à repérer pour les plus observateurs, de répliques bien senties et de dialogues piquants. Malgré tout, ma préférence va à « L’ile aux chiens », au propos plus « fin », plus nuancé et sans doute plus humaniste (à mon humble avis).
Mon analyse complète du film sur mon blog: reves-animes.com
Mais aussi et surtout, et c’est une habitude chez Wes Anderson : une photographie réglée au millimètre, le sens du détail quasi chirurgical : la veste droite en velours côtelé de Mr. Fox, la fourrure des « marionnettes » ayant l’air si soyeuse, le vent dans la fourrure… Une merveille, un éblouissement visuel de chaque instant, exploit qu’il a su par ailleurs récidiver (en ce qui concerne du moins, les films que j’ai pour l’instant vus de ce réalisateur), dans « The Grand Budapest Hotel » (film en PVR, sorti en 2014), et bien entendu dans « L’ile aux chiens » en 2018. Il faut dire que la technique du stop-motion lui sied à merveille, tant il lui permet de travailler avec précision chaque détail, et dans laquelle il peut donner libre cours à sa créativité de manière artisanale.
Quasiment chacun des personnages possède une tare, un défaut : Mr. Fox ne peut s’empêcher de voler aux humains des poules et du cidre, il est désinvolte et a la tête dure, mais il est également quelque peu prétentieux ; Ash est jaloux de Kristofferson, impulsif ; le blaireau, complice « forcé » de Mr. Fox, ne s’impose jamais face à ce dernier, et semble partir on ne sait où lorsqu’on lui explique quelque chose (à voir ses yeux devenir psychédéliques)… Tous ces animaux sont imparfaits, tout comme nous autres êtres humains.
Même s’il s’agit d’animaux sauvages (Mr. Fox ne cessera d’ailleurs de le répéter tout au long du film, afin sans doute de se donner une excuse d’être un voleur de poules mettant sa famille et ses semblables en danger), ils ont les mêmes préoccupations familiales, professionnelles et morales qu’un être humain : gagner sa vie, devenir propriétaire, se sentir rejeté et jamais assez bien pour son père (Ash, le fils), la jalousie de ce dernier envers Kristofferson, le neveu, qui semble si parfait… Le pardon, la résilience, la rédemption, la confiance sont des valeurs abordées tout au long du film, des valeurs souvent mises à mal par l’instinct de l’animal sauvage, reprenant le dessus sur tout le reste.
« Fantastic Mr. Fox » est un film grouillant de détails aussi bien visuels que de clins d’œil à repérer pour les plus observateurs, de répliques bien senties et de dialogues piquants. Malgré tout, ma préférence va à « L’ile aux chiens », au propos plus « fin », plus nuancé et sans doute plus humaniste (à mon humble avis).
Mon analyse complète du film sur mon blog: reves-animes.com
Une animation magnifique aux couleurs de l'automne, un humour corrosif et des personnages attachants. L'histoire de cette famille de renards a quelque chose d'universel. En revanche, le réalisateur est peut-être un peu trop perché et le ton un peu trop sarcastique pour emballer le jeune public.
Un régal ! On ne s’ennuie pas une seconde dans cette animation déluré et burlesque à souhait. Un magnifique créativité que nous offre Wes Anderson. 3eme film que je vois de ce réalisateur et je ne suis pas déçu du tout même si je trouve que sa patte est moins présente !
Le stop motion est moins précis que dans l'île aux chiens. Les plans et la mise en scène y sont plus classiques mais n'enlèvent aucun charme à cette comédie qui fourmillent de détail cocasse.
En revanche le scénario est génial avec une bonne dose d'humour. Ce film est un Mad Money mixé à la sauce Micmacs à tire-larigot. Le jeu de lumière automnale est très agréable et apaisant. Les thèmes classiques de la famille, de l'homme contre l'animale et de l'entraide y sont exposés et sont cousus mains. Manque d'un peu d'explosivité pour une parfaite réussite d'un "braquage à l'animalienne". W.A aurait signé son chef d’œuvre s'il avait mieux amené son univers avec des plans plus travaillés et des dialogues mieux affutés le tout dans une ambiance moins enfantine.
Bref on passe un très bon moment devant ce film qui ne se permet aucune perte de temps mais qui manque d'identité.
Le stop motion est moins précis que dans l'île aux chiens. Les plans et la mise en scène y sont plus classiques mais n'enlèvent aucun charme à cette comédie qui fourmillent de détail cocasse.
En revanche le scénario est génial avec une bonne dose d'humour. Ce film est un Mad Money mixé à la sauce Micmacs à tire-larigot. Le jeu de lumière automnale est très agréable et apaisant. Les thèmes classiques de la famille, de l'homme contre l'animale et de l'entraide y sont exposés et sont cousus mains. Manque d'un peu d'explosivité pour une parfaite réussite d'un "braquage à l'animalienne". W.A aurait signé son chef d’œuvre s'il avait mieux amené son univers avec des plans plus travaillés et des dialogues mieux affutés le tout dans une ambiance moins enfantine.
Bref on passe un très bon moment devant ce film qui ne se permet aucune perte de temps mais qui manque d'identité.
On passe un super moment devant les périples ce renard malicieux ,la réalisation d'Anderson est brillante et les voix en français collent biens au personnage.
Frais et drôle, ce superbe film d'animation en stop motion signé Wes Anderson fourmille d'idées plus loufoques les unes que les autres. C'est avec un plaisir de chaque instant que l'on suit les péripéties de cette famille originale de renard, de leurs amis animaux et de leurs trois ennemis de fermiers, à qui il va arriver les histoires les plus improbables. Les dialogues sont succulents. Jouissif.
Dans ce film d’animation remarquable, les animaux parlent et creusent des galeries, escaladent des clôtures électriques, tandis que les méchants humains dynamitent et attaquent à la pelleteuse pour débusquer le rusé animal qui se joue du capitalisme mortifère des hommes. Plastiquement superbe, le film laisse libre cours à la picturalité qui gagne de plus en plus de terrain dans la filmographie, jusqu’à ce superbe plan de bataille peint par la femme de Fox. Le film est emprunt d’une réflexion sur le statut du héros et son désir de distinction, ainsi que sur la filiation. Fantastic Mr Fox élabore un parcours initiatique qui interroge l’animalité, la violence et le rapport au monde civilisé. Singulier, stimulant, émouvant et fédérateur, Mister Fox mérite d’être vu au moins une fois.
Allez ! Un dernier coup et j'arrête là. Petit voleur que ce renard. Sa femme le prévient, mais l'envie est trop forte. Et c'est tellement tentant ! On a l'impression que les bestioles sont empaillés, l'image sautille un peu puisque c'est du plan par plan, l'ensemble fait fin années 70, ça fait un poil vieillot, mais ce renard dandy est à tomber alors je suis tombé avec lui et me suis régalé comme un gamin. C'est pétillant, avec des dialogues savoureux surtout en v.o, et l'ensemble de sa petite famille est craquante. Cool Mr Fox !
“Fantastic Mr. Fox ne restera peut-être pas marqué de manière indélébile de nos mémoires, mais a le mérite de divertir et faire rire durant ses 1h20. On retiendra cette animation originale image par image qui lui confère un aspect “manufacturé“ et authentique, et son scénario jusqu’au boutiste et rusé à l’image de son séduisant héros principal. Pas sûr qu’il accroche le plus jeune âge, “Fantastic Mr.Fox“ est à l’image de son auteur loufoque et un brin dandy. Un dessin animé fait par une esprit juvénile dans un corps d’adulte qui assume sa maturité.
Avec "Fantastic Mr. Fox", Wes Anderson s'essaie, pour la première fois et avec succès, au cinéma d'animation. Il est réjouissant de reconnaître dès les premières minutes le style Anderson que cela soit dans les prises de vue ou dans la construction de son récit. Les fans du cinéastes ne seront donc pas chamboulé par ce changement de technique cinématographique. En apportant sa patte artistique, le réalisateur fait de ce film une oeuvre assurément orginale. L'animation en stop-motion est parfaite et il n'y a rien à redire sur l'ambiance visuel et sonore. L'intrigue m'a un peu moins emballé, souffre de quelques problèmes de rythme, mais offre quelques trouvailles et passages succulents. Encore un bon moment de cinéma que nous offre Wes Anderson.
Cinememories
Après « La Famille Tenenbaum » et « A Bord du Darjeeling Limited » pour ne citer qu’eux, Wes Anderson décide à présent de se promener entre les pages de Roald Dahl. Les contes et récits pour enfants suscitent énormément de valeurs qui peuvent recouper avec celles que le réalisateur américain à l’habitude d’explorer dans ses œuvres. Le stop-motion lui accorde des vertus intéressantes, qu’il utilise avec amour. Il n’hésite pas non plus à rendre hommage à d’autres genres cinématographiques, tout en s’attardant sur la complexité de l’intrigue. Elle parle autant aux petits, comme aux grands et ne trahit aucunement l’auteur pour son audace.
Chapardeur de poules, le renard Fox met de côté son instinct primitif pour gagner en responsabilité auprès de sa renarde et son jeune renardeau. La transition est à la fois douloureuse et pertinente pour la suite de son histoire. On le découvre en tant qu’individu, un personnage animé d’une grande civilité et qui dispose de manières qui l’humanisent grandement. Et comme l’homme, son prédateur naturel, il admet des défauts. Emmené par ses pulsions sauvages, il finit par reculer d’un pas en arrière. Mais son acte aura des conséquences dont il devra réparer à tout prix et à la décharge d’un collectif qui se construit peu à peu. Il faudra tout de même passer par des conflits qui résident au cœur même d’une communauté qui partage le même objectif, celui de la survie. L’animal reprend alors le dessus et sympathise avec la modération avant que l’homme ne parvienne à ses fins.
Par ailleurs, il serait judicieux de constater la place des animaux dans ce récit. Certains sont humanisés, alors que d’autres stagnent dans leur quotidien primitif. Et on n’écarte pas non plus les mimiques de ces animaux qui peuvent se montrer expressifs et persuasifs. Dans le contenu des dialogues, c’est tout aussi développer. On y trouve beaucoup d’ironie et de double sens, comme pour réunir tout le monde au sein de ce groupe soudé. On nous fait alors prendre conscience de l’esprit paternel et héréditaire. Au-delà du burlesque, on découvre ce qui peut y avoir de meilleur entre l’homme et l’animal.
Il faut toujours se méfier du loup qui dort et ce n’est pas faute de le souligner, car l’une des symboliques poignantes et ouvertes concerne cet animal. Anderson fait donc passer le collectif au premier plan dans son discours responsable où il propose un divertissement de qualité. « Fantastic Mr. Fox » propose une réflexion basée sur l’héritage et le partage. La figure du père et du fils, Ash, qui ne parviennent pas à se séparer de l’enfance est un point primordial dans le traitement des personnages. Malgré la ruse du renard, il ne peut se mentir à lui-même, c’est pourquoi il doit déverrouiller seul l’accès à sa nouvelle nature. Tout le finit doit finir par s’adapter à son milieu et à son entourage et c’est ce que raconte magnifiquement l’animation.
Chapardeur de poules, le renard Fox met de côté son instinct primitif pour gagner en responsabilité auprès de sa renarde et son jeune renardeau. La transition est à la fois douloureuse et pertinente pour la suite de son histoire. On le découvre en tant qu’individu, un personnage animé d’une grande civilité et qui dispose de manières qui l’humanisent grandement. Et comme l’homme, son prédateur naturel, il admet des défauts. Emmené par ses pulsions sauvages, il finit par reculer d’un pas en arrière. Mais son acte aura des conséquences dont il devra réparer à tout prix et à la décharge d’un collectif qui se construit peu à peu. Il faudra tout de même passer par des conflits qui résident au cœur même d’une communauté qui partage le même objectif, celui de la survie. L’animal reprend alors le dessus et sympathise avec la modération avant que l’homme ne parvienne à ses fins.
Par ailleurs, il serait judicieux de constater la place des animaux dans ce récit. Certains sont humanisés, alors que d’autres stagnent dans leur quotidien primitif. Et on n’écarte pas non plus les mimiques de ces animaux qui peuvent se montrer expressifs et persuasifs. Dans le contenu des dialogues, c’est tout aussi développer. On y trouve beaucoup d’ironie et de double sens, comme pour réunir tout le monde au sein de ce groupe soudé. On nous fait alors prendre conscience de l’esprit paternel et héréditaire. Au-delà du burlesque, on découvre ce qui peut y avoir de meilleur entre l’homme et l’animal.
Il faut toujours se méfier du loup qui dort et ce n’est pas faute de le souligner, car l’une des symboliques poignantes et ouvertes concerne cet animal. Anderson fait donc passer le collectif au premier plan dans son discours responsable où il propose un divertissement de qualité. « Fantastic Mr. Fox » propose une réflexion basée sur l’héritage et le partage. La figure du père et du fils, Ash, qui ne parviennent pas à se séparer de l’enfance est un point primordial dans le traitement des personnages. Malgré la ruse du renard, il ne peut se mentir à lui-même, c’est pourquoi il doit déverrouiller seul l’accès à sa nouvelle nature. Tout le finit doit finir par s’adapter à son milieu et à son entourage et c’est ce que raconte magnifiquement l’animation.
Un film intelligent et très rythmé. Attention ce n'est pas un film pour un jeune public. Il y a de l'introspection.. si vous avez aimé grand Budapest hôtel vous devriez aimer.
Comme à son habitude, on découvre tous les personnages grâce à un long travelling. Mr. Fox est un renard très rusé qui retombe dans le vol de poules. Cette activité engendre la colère des fermiers qui va mener la vie dure aux animaux de la forêt.
La mise en scène d’Anderson témoigne de son génie, et offre un OVNI de film d’animation. Dans une fresque familiale, les thèmes sont intelligemment abordés et on savoure cette adoption de Roald Dahl qui n’a pas à se retourner dans sa tombe.
Wes Anderson se paye même un casting de luxe avec George Clooney, Meryl Streep, Bill Muray, Willem Dafoe et encore son grand ami Owen Wilson. Le tout donne un fantastique fantastic Mr. Fox.
La mise en scène d’Anderson témoigne de son génie, et offre un OVNI de film d’animation. Dans une fresque familiale, les thèmes sont intelligemment abordés et on savoure cette adoption de Roald Dahl qui n’a pas à se retourner dans sa tombe.
Wes Anderson se paye même un casting de luxe avec George Clooney, Meryl Streep, Bill Muray, Willem Dafoe et encore son grand ami Owen Wilson. Le tout donne un fantastique fantastic Mr. Fox.
c'est vraie que quand on vois les personnage comment il sont fait et crée on pourrais penser que c'est destiner à un jeune voir meme très jeune public mais vu comment ce déroule l'histoire et les fait qui ce produise durant le film il n'est donc pas destiner à un très jeune public. C'est plutôt un genre dramatique et fait du facon un peu triste mais sans beaucoup d'argent cest pour cela qu'il sont fait en cette matière, Mais cela change des film d'animation que le voit et sa fait du bien de temps en temps de regarder ce genre de film même si c'est pas forcément le meilleur.
Wes Anderson est un homme avec tant d'imagination. Après avoir vu Moonrise Kingdom, je retrouve un univers formidable et toujours une bande originale géniale !!
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