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    L'Anguille
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    3,7
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    32 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 mai 2011
    Particulièrement friand du cinéma asiatique, le fait que celui ci ait reçu une palme d'or ne pouvait que me mettre l'eau à la bouche. D'où la déception que fut ce film japonais. Bien qu'il soit indéniable que le film porte des atouts majeurs, comme celui de la marginalité particulièrement bien exprimée par l'anguille et les extra terrestre, le film s'étend sur des détails inconséquents qui ne permettent pas une fluidité de l'histoire. Très minimaliste quand il faudrait s'étoffer, trop bavard là où un simple plan aurait suffit, le film gère mal l'adaptation de son scénario qui serait au demeurant intéressant. On retrouve des traits communs aux films asiatiques ( la peur de la maladie, la marginalité que j'ai citée plus haut ) mais jamais le film ne parvient à en faire des secondes lectures acceptables au regard de films coréens comme The Host ou Old Boy qui eux rendaient compte de façon agressive de leur singularité; je ne reproche pas là un manque d'agressivité à L'anguille mais juste un manque d'envie, le film se regarde sans se savourer avec un certain ennui. Dommage on aurait pu entendre de la co-palme d'or quelque chose de plus alléchant, ou alors puisqu'il tablait davantage sur le registre de l'émotion, quelque chose de plus émouvant.
    Antonin T.
    Antonin T.

    37 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 septembre 2013
    L'anguille est un film merveilleusement riche et complexe, sur les ambiguité du désire.
    stebbins
    stebbins

    497 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2006
    Très belle histoire que ce film de Imamura, palme d'or au festival de Cannes 1997. Le film commence par une scène relativement gore ( et pourtant remarquablement bien réalisée, comme quoi il faut savoir faire abstraction des préjugés ) et se termine par un moment de poésie pure ( ah, le feu d'artifice devant lequel le personnage de Yashimata relâche l'anguille qu'il a jadis apprivoisé lors de son séjour en prison ). Oeuvre symbolique et très bien interprétée par tous les acteurs ( aussi bien les personnages féminins que les personnages masculins ), l'Anguille invite le spectateur à un voyage contemplatif, parfois violent, bouleversant, intelligent et sobre toujours. On ressort de cette expérience cinématographique changé par tant de pudeur, de subtilité et de poésie. Le film de Imamura à une incontestable valeur, car riche en interprétation ( le salon de coiffure serait-il comme le pendant de l'aquarium dans lequel se trouve l'anguille ? ). Quant au charisme du personnage de Yashimata, il fascine le spectateur du début à la fin. Bref, une réalisation et un scénario brillant, et donc un film brillant au final.
    Poulipointnet
    Poulipointnet

    7 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 octobre 2011
    Ce film me pose un réel problème:bravo pour le symbolisme,superbe l interprétation, splendide le Japon rural et pourtant une déception sous jacente, des scènes burlesques qui tombent à plat, des dialogues trop longs et trop appuyés ( décalage culturel?).
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    112 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2011
    Une merveille! Déjà totalement conquis par "La ballade de Narayama", c'est sans surprise que j'aie retrouvé le talent incontestable de Shohei Imamura dans ce très beau film. Une histoire assez simple mais portée par de merveilleux acteurs dans une mise en scène sublime et n'oublions pas l'anguille qui a eu un rôle difficile...
    Parkko
    Parkko

    158 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 décembre 2010
    Le film ne m'a pas intéressé une seconde, je n'ai pas trouvé ça spécialement poétique. C'est pas mal filmé, mais c'est pas non plus renversant en terme de mise en scène, ou de photographie, même si quelques plans sont plutôt réussis. Ce n'est pas un mauvais film pour autant, attention, loin de là. Je reste tout de même surpris qu'on lui ait décerné une palme d'or en 1997, à égalité avec Le goût de la cerise. Dire que le grand prix a été remis à "De beaux lendemains" de Atom Egoyan, que je trouve nettement plus réussi.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    748 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2011
    Après avoir tué sa femme, un homme qui a passer huit ans en prison sauve une jeune femme du suicide. Les deux personnes vont alors se lier d'amitié... Doté d'un scénario particulièrement bien écrit, cette oeuvre de Shohei Amamura possède une mise en scène judicieuse, ce qui a pour conséquence que l'on s'attache très rapidement aux protagonistes, qui sont en plus formidablement interprétés. D'ailleurs au niveau du casting, je retiendrais surtout les prestations de Koji Yakusho, qui est excellent dans le rôle de Takuro, ou encore celle de la charmante Misa Shimizu qui délivre une performance de haute volée dans celle de Keiko. Mais ce qui donne aussi beaucoup de charme à ce long métrage japonais qui a d'ailleurs obtenu la Palme d'Or au Festival de Cannes en 1997 ( ex aequo avec le Goût de la cerise d'Abbas Kiarostami ) , c'est la présence d'une très belle photographie qui rend bien honneur aux superbes décors naturels. A noter qu'il y a quelques séquences assez violentes ( la séquence du meurtre au début du film est tout de même pour un public très averti ), mais d'autre aussi bien émouvante, ce qui fait que le tout se suit avec beaucoup d'intêret. Il s'agit du troisième film que je visionne de ce réalisateur ( les deux autres étant Pluie Noire et De l'eau tiède sous un pont rouge ) et il est celui pour lequel j'ai le plus d'estime.
    Enkko-7
    Enkko-7

    42 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mars 2007
    Imamura filme avec talent le repentir. Belle fable, beaux personnages. Comme d'habitude une préférence à l'image (par rapport à la parole) et ce n'est pas pour nous déplaire. Je me suis senti transporté, impliqué, j'ai "vécu" le film et ce fut un grand bonheur.
    ygor parizel
    ygor parizel

    238 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2012
    Une histoire qui voyage entre la comédie douce et le drame sur la réinsertion des criminels. Mise en scène soignée et interprétations réussies, quelques jolis moments de cinéma et pas un seul d'ennui malgré la lenteur et le peu de rebondissements.
    Nelly M.
    Nelly M.

    94 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2008
    Adapté d'une nouvelle et somptueusement mis en scène. Le Japon rural, avec cette nonchalance entre occupations terre-à-terre aux côtés d'une épouse et la pêche, de jour ou de nuit, au premier plan. Ce jeune égaré tue sa femme par coup de sang et se livre (en fredonnant sur le trajet !) aux autorités tout de suite après, dans une logique qu'on doit payer pour ses bêtises, en porter le poids afin de renaître en s'aidant d'une anguille ici, comme un estropié d'une béquille. Tout au long du voyage, car on s'évade très loin dans l'équivoque avec ce virtuose de la caméra, la question demeure : qui donc a écrit la lettre anonyme qui fit tout basculer ?... C'est POETIQUE (le symbole du poisson dans l'eau, celui d'un enfant à naître), COMIQUE (pas de l'oie des prisonniers, flamenco en territoire japonais, cérémonial du casse-croûte salué par un crapaud espiègle). C'est ESTHETIQUE, je pense au petit seau rose fluo assorti aux fleurettes, à la jeune suicidaire allongée dans l'herbe bien verte, ou bien à ses pieds quand elle saute de sa bicyclette). L'aspect PSYCHOLOGIQUE justifie bien le désespoir qui peut s'insinuer dans une jeune tête... Avec tout ça, c'est TERRIFIANT : la colère contre lui-même de cet incorrigible impulsif, et puis ces déchaînements de violence physique collective ! Mais il y a un climat particulier autour de cette reconversion de coiffeur assisté malgré lui, et une forme d'oxygène inattendue sur la fin !
    Damien D
    Damien D

    14 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 novembre 2011
    Un film calme et lent sur la réinsertion d'un criminel sorti de prison après un meurtre passionnel et qui se refuse d'aimer à nouveau. Quelques scènes étranges, d'autres poétiques, sur fond de ruralité japonaise. Il manque un peu de peps.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 134 abonnés 5 102 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juillet 2017
    Imamura filme la reconstruction, la rencontre de ces personnages réunis en quelque sorte par la mort.
    L'anguille est sa raison de vivre, sa psychothérapie personnelle, farouche comme lui, avant de se laisser apprivoiser par la nature douce de cette femme.
    Cependant le film n'est pas mélancolique. Il a même un côté Almodovar lorsque le mari revient faire sa scène de jalousie.
    Un récit tendre et doux quand on les imagine suivre la voie de la guérison.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    394 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mai 2019
    Entre rédemption intimiste et métaphore animale, un film qui frappe d’entrée pour ensuite prendre un certain recul à travers les yeux de son personnage, parfois froid, sans artifices et ancré dans le quotidien, mais avec quelques parenthèses farfelues, aussi une remise en question de la société japonaise pour en soutirer un humanisme déjugé, savoir si le pardon est accordé…
    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2015
    Premier film d'Imamura visionné, entre la beauté des plans sur la nature de Tokyo et la folie des hommes, un film atypique. Tout tourne autour de Takuro et son anguille, à qui il arrive de nombreuses "tuiles" et c'est peu de le dire. Un film mené de main de maître qui présente la campagne japonaise de façon novatrice, mais qui souffre d'un certain manque de rythme par moment. Regardez l'Anguille si vous voulez jeter un nouveau regard sur le cinéma Japonais.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    680 abonnés 2 992 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2024
    Unagi explicite non sans lourdeurs – volontaires ? – la métaphore filée de l’anguille qui prête son nom au film pour mieux en détourner la symbolique bien plus pernicieuse sinon : si elle dispose en effet d’une signification relative à la filiation et renvoie à l’illégitimité du bébé que porte Keito, elle désigne également, et peut-être surtout, la pulsion de mort inhérente à la sexualité qui gouverne l’être humain, masculin comme féminin.
    Le portrait croisé de deux individus condamnés à une vie en marge de la société et de la légalité, en témoigne la localisation reculée du salon de coiffure, sonde les puissances obscures à l’œuvre dans l’expression du désir et dans son assouvissement : le regard porté sur Takuro emprunte au cinéma de Fritz Lang, qui articulait si bien les questions de spoiler: meurtre et de loi par le biais d’un féminin encore et encore sacrifié
    ; en revanche, celui qui définit la femme non comme une potiche victimaire mais comme le pendant féminin de l’homme se revendique davantage d’un Nagisa Ōshima. Le choix de la chronique retranscrit la simplicité apparente des protagonistes, couve une spoiler: violence sourde qui rejaillit tantôt par des accès de rage – rappelant cette fois le giallo – tantôt par des fuites, des absences, des rendez-vous manqués
    . Un plan synthétise toute la démarche narrative et esthétique de Shōhei Imamura : la projection de Takuro en modèle réduit sur la vitre de l’aquarium où s’agite ladite anguille, soit l’impuissance de l’être humain à dépasser ses pulsions et la beauté paradoxale que produisent ses combats et ses échecs.
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