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Plume231
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3,0
Publiée le 16 mai 2011
Je voulais emprunter "La ballade de Narayama" à la médiathèque mais le DVD était déjà pris (mais ce n'est que partie remise bien sûr!!!) donc je me suis rabattu sur l'autre Palme d'or du réalisateur Shôhei Imamura dont je fais la connaissance par ce film. Alors l'idée de départ est très engageante et les acteurs sont très bons, et on sent que bien le réalisateur a voulu prendre souvent le contrepied de ce que l'on pouvait attendre du scénario à l'image d'une BO assez bizarre. C'est ce qui fait l'originalité du film car souvent imprévisible mais aussi sa faiblesse car l'ensemble paraît parfois un peu long et parfois, ben parfois, j'ai décroché (oui, je sais c'est pas bien mais c'est comme ça!!!). Reste que les qualités indéniables de l'oeuvre en font quelque chose de tout à fait digne d'intérêt.
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1,0
Publiée le 23 février 2021
L'Anguille a essayé de s'habiller comme quelque chose de profond mais les choses ont empirer. Toutes les philosophies de vie qu'il prêche ne sont rien d'autre que du bon sens et vont bien au-delà de l'histoire et du thème c'est le moins qu'on puisse dire. J'aurais aimé que le réalisateur se donne la peine de nous montrer ce que le personnage principal dit exactement à son anguille lorsqu'ils communiquent entre eux parce que l'anguille semble être le seul lien qu'il a et qu'elle représente beaucoup pour lui. Nous pourrions ainsi mieux comprendre le personnage principal et le lien entre lui et son anguille. Cependant la seule et unique fois que nous voyons cela est la suivante le personnage principal s'est accroupi à côté de la cuve de verre et a demandé à l'anguille d'une voix tendre avec son visage plein d'inquiétude en la présence d'un voisin Est-ce que ça te plaît ici ?. Toute la scène est tellement absurde et déplacée que cela m'a fait mal...
Débutant comme un film noir (un homme se met à l’écart du monde par rage et dépit après le meurtre de sa femme adultère), « L’Anguille » s’ouvre bientôt sur une sorte de fugue intime et subtile, à la fois mélancolique et ludique. Nous suivons avec émerveillement le parcours d’un protagoniste qui passe peu à peu du rôle de spectateur à celui d’acteur de sa propre vie, agrégeant autour de lui (et bien malgré lui) une petite communauté d’exclus ou de solitaires qui redonnent un sens au lien social. Le récit est comme un enchantement qui, sans jamais édulcorer la violence existentielle, se refuse à voir le monde comme irréfutable (une leçon de vie pour notre époque crépusculaire). Un film qui donne à penser et à voir un autre rapport au monde, mélange d’abandon panthéiste et de prise de conscience de l’autre dans son altérité. Une poétique qui prend corps dans le mouvement du monde, créant une inoubliable cosmogonie des sentiments. « l’Anguille » est un film en forme d’utopie, indispensable et bouleversant.
Tout comme "De l'eau tiède sous un pont chaud" du même réalisateur, ce film est calme et énergique, tout comme lui il est comique et grave. On ne sait jamais trop ce qu'il va se passer. Du grand cinéma hors normes.
Je l'ai adoré à l'époque de sa sortie. Très beau film sur le sens de la vie : pourquoi faisons nous certaines choses que nous pourrions ensuite regretter toute notre vie. Shohei Imamura maîtrise sa réalisation comme les grand maîtres du cinéma. Sa démonstration est remarquablement mise en scène dans un Japon contemporain et rural. Les personnages sont des échoués de l'existence : l'amour pourra-t-il les rendre confiants en l'avenir pour qu'ils puissent se réaliser et accomplir ainsi leur destin ? Beau message d'espoir sur les valeurs humaines qui permettent de surpasser les malheurs les plus terribles, et sur le fait qu'il y a toujours une vie après. A voir en VO.
Yamashita assassine violement sa femme dune pluie de coups de couteau, pour lavoir découvert dans les bras dun autre homme, avant daller se rendre tranquillement à la police. Après huit années, Yamashita sort de prison accompagné par languille quil a apprivoisé, et ouvre un salon de coiffure Imamura passé maître dans lart des films poétiques et aypiques sur fond de drame humain, nous livre à nouveau une uvre dune poignante simplicité. Pas un seul instant nest jugé lacte sauvage de Yamashita, privilégiant les difficultés du pardon de soi comme celui des autres, à limage de Yamashita ne parvenant ni à se pardonner davoir tué sa femme ni à la pardonner de lavoir trahi. A travers son apparente apathie et sa relation amicale avec languille sexprime la perte de confiance dans lautre de Yamashita, uniquement rassuré par sa compagne aquatique quil peut surveiller et contrôler comme il le souhaite à travers de son aquarium. De là à limage de la tour de verre il ny a quun pas. Car avant tout cest de la complexité des rapports humains quil sagit dans ce film. Comme à son habitude, Imamura fait graviter autour des personnages principaux de nombreux rôles secondaires tous hauts en couleurs, transférant humanité et chaleur à ce film plein de vie. Et cest petit à petit que lon assiste à la lente réouverture de Yamashita sur le monde extérieur, notamment grâce à la femme quil a recueillit comme assistante dans son salon de coiffure, et de son détachement vis-à-vis du passé pour se tourner vers un avenir incertain mais néanmoins vivant.(+de critiques sur http://www.guillaumetauveron.com/Textes/chroniques_films.htm)
Un film splendide ! Un sujet parfaitement maîtrisé. Une réalisation exceptionnelle. L'étalonage des couleurs de l'Anguille donne un aspect très particulier au film. C'est du GRAND cinéma. Un film magique !
Alors là je ne comprends absolument pas comment ce film a pu recevoir la palme d'or... c'est un vrai mystère. On dirait une série tv, l'image est moche, terne, la réalisation navrante, l'interprétation n'est pas hors norme, et l'histoire n'a rien d'exceptionnelle... quand on compare avec un Hana Bi de Kitano, on se dit que les deux films ne jouent pas dans la même cour. Ca devait être la mode du cinéma nippon en 1997, mais même là ça n'explique pas tout...
Film m'ayant que trés moyennement convaincu , un tantinet déreageant de pars l'inexpressiveté de ses acteurs par moment. A se demander comment ce drame léger a pu être promu à une palme d'or.