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Guigui Paul
5 abonnés
65 critiques
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3,5
Publiée le 11 avril 2023
Dario Argento abandonne le giallo pour une histoire troublante, tordue, érotique, horrifique, touchante et parfois amusante. Carrie Anne Fleming et Steven Weber incarnent très bien Jenifer et Frank et la réalisation d'Argento sans être flamboyante est néanmoins solide avec notamment une scène d'ouverture et un plan final inspirés. Le meilleur épisode des Masters of Horror et une réussite atypique dans la carrière du singulier cinéaste transalpin.
vous connaissez la comptine "3 petits chats" / chapeau de paille / paillasson etc... et on retombe sur "3 petits chats", hé bien "Jenifer" est construit rigoureusement de la même façon. Un moyen métrage de Dario Argento (que je n'aime pas beaucoup d'habitude comme tout le giallio italien) ayant comme vedette une bombe anatomique dotée d'un visage de cauchemar et d'un tempérament de voleuse de santé. "Jenifer" avait été tournée à l'origine pour la série "les maitres de l'horreur", un "conte de la crypte" en plus gore. Effectivement ca se serait essouflé sur une distance cinéma de 90 mns mais pour 1 heure c'est parfait.... 3.5 / 5 à cause d'un léger sujeu et du maquillage un peu cheap (on voit les raccords sur le cou par moments) sinon ca aurait valu 4
Ce Jenifer est l'épisode 3 de la saison 1 des "Masters of horror", un épisode signé Dario Argento. Il raconte l'histoire d'une fille défigurée prénommée Jenifer qu'un flic va recueillir après une agression. Cet épisode est une réussite non pas parce qu'il fait peur mais parce qu'il met mal à l'aise avec son personnage principal au visage aussi répugnant que ses agissements. Les scènes de sexe et le gore très frontal renforcent ce malaise. Le scénario classique en apparence est finalement efficace et malin. Bref, un très bon épisode qui marque mais à ne pas mettre devant tous les yeux !
Avis : Réalisé par un autre maître du genre, Dario Argento autre cinéaste dont je n'ai encore vu aucuns de ses films mais dont plusieurs ont fait la renommée et m'intéresse comme Suspiria, Les Frissons De L'Angoisse, Le Fantôme De L'Opéra. Cet épisode a une once d'originalité mais une fois l'histoire mis en place je ne sais pas, j'y ai pas vu un grand avancement et je l'ai limite trouvé un peu concon par moments. Après le délire sexuel est assez marrant comme dérangeant, et les séquences gores ne sont pas si choquantes si on est habitué mais donne un ressenti de haine sur le personnage principal et sur nous spectateur. On a quand même envie de la défoncer cette Jenifer mais pas dans le sens que vous croyez bande de coquins car on est quand même face à un morlock avec un beau châssis certes comme le dit si bien le fils du personnage principal, qui est très bien campé par un très bon Steven Weber déjà remarquable dans l'adaptation de Shining en 3 épisodes de Mick Garris lui-même créateur de la série. D’ailleurs le titre aurait très bien être pu renommé Marie car c’est une Marie-salope et une Marie bouffe tout. Casting sympa surtout avec Steven Weber évoqué juste au-dessus. L'interprète de la mocheté de la nature une sorte de monstre avec un beau châssis féminin est pourtant jouée par une belle nana peu connue certes, Carrie Anne Fleming. On peut y voir aussi Cynthia Garris, la femme de Mick Garris ça ne se commande pas. Le scénario est adapté d'une bande dessinée, un comics de dix pages paru dans Creepy, créée par Bruce Jones et illustrée par Bernie Wrighton. La bande son présente de Claudio Simonetti est bonne avec des touches de piano bien sympa et qui amène une bonne ambiance générale. Note du DVD sur l'épisode : Désir et séduction sont entremêlés dans cette descente aux enfers où les protagonistes ne peuvent échapper à leur destin. Ma note : 7/10 !
Tout le monde ne peut pas se vanter de faire ou d'avoir fait un film qui marque et qui choque , ça ne se revele pas forcement si facile que ça en a l'air , or Jenifer est horriblement perturbant malgré son aspect série B ( ou pire encore ) , le doublage français atroce , le scénario peu cohérent etc Perturbant donc , j'ai eu du mal à le digérer . Je lui mets trois étoiles car il est le film à conseiller à celui qui cherche un film d'horreur non conventionnel et qui veut "prendre cher" devant son écran ; Personnellement je ne veux jamais le revoir , et j'ai eu du mal à le finir tant il m'a attaqué
Ma connaissance de la carrière de Dario Argento s'est arrêté avec "Phenomena" et, si je n'avais pas vu son nom crédité en tant que réalisateur, jamais je n'aurai cru que "Jenifer" était son oeuvre. L'ancien maître du giallo fait peine à voir. Ce court métrage, s'inscrivant la série des Master of Horror, est une catastrophe. Tout est à jeter: scénario bidon, acteurs mauvais, maquillage foireux, réalisation bas de gamme, ambiance nulle,... Je ne saurais pas trouver de points positifs à cet épisode. Lamentable.
Dans la collection Masters of Horror, Argento nous offre un petit opus très regardable et parfaitement maîtrisé sous tous ses aspects (scénario, décors, jeu des acteurs,..). Le thème de l’opposition entre la tentation et la répulsion est très justement évoqué à travers cette créature sortie de nulle part qui cueille les hommes au passage et les soumet sans l’aide de la parole et malgré un visage répugnant à sa volonté uniquement grâce à un appétit sexuel féroce. Le héros n’échappera pas à cette terrible règle sacrifiant femme, enfants et carrière pour Jenifer dont il ne pourra se défaire qu’en mourant lui-même, non sans avoir fortuitement passé le relai à un autre pauvre bougre.
Même si je ne saisis toujours pas depuis quand Argento est un "maitre de l'horreur", Jenifer n'aurait pu être sauvé du fait de la pauvreté de son scénario et de la qualité plus que médiocre de ses seconds rôles. Dommage le concept était intéressant et la prestation de S. Weber plutôt juste.
J'ai pas du tout aimé ce "Jenifer". Les dernières réalisations de Dario Argento sont si décevantes... La mise en scène n'est pas du tout mauvaise, et le gore ne manque pas, mais... qu'est-ce que c'est vide. L'histoire n'en est pas vraiment une, vu qu'il ne s'y passe rien du début à la fin. Et puis, c'est si prévisible (surtout la fin)...et les acteurs jouent tellement mal... Aucune explication non plus sur qui est cette "Jenifer", pourquoi elle est comme ça, et pourquoi elle agit de la sorte. Bref, grosse déception, un ennui du début à la fin.
Elle a un corps de déesse. C'est une prédatrice sexuelle. Elle ne dit jamais mot. Nul ne sait vraiment qui est cette Jenifer, sorte de sirène issue du croisement entre la Mutante, Leatherface, et dont l'appétit est plus vorace que celui d'Hannibal Lecter... Dario Argento réalise un très bon film d'horreur, terriblement malsain, assez glauque, mystérieux et sanglant. Les musiques collent très bien à l'ambiance. À voir !
Master Of Horror Saison 1 Épisode 4: Mal rythmé, j'arrive toujours pas à prendre mon pied dans cette série de compte horrifique. Le film est mou et manque de punch, tout aurait pu être tellement mieux maîtrisé pourtant. Argento me déçoit quelque peu.
Je ne suis pas fan de Dario Argento. Si ses précédentes mises en scène sont certes esthétiques sur quelques points, il ne m'effraie pas et n'excite en moi aucune émotion à coup de giallo et de faux sang épais comme de la gouache. Je m'intéresse donc de près à ce "Jenifer" dont on m'a dit le plus grand bien. L'histoire est bien trouvée et les maquillages très bien réalisés, j'adhère donc totalement à cet épisode très sanglant, très trash et très gore (Argento n'hésite pas à montrer Jenifer en train de dévorer un chat ou bien carrément la bite d'un jeune garçon). Le scénario est bien écrit, cette histoire d'amour érotique entre une freak et un policier, cette sorte de "Belle et la Bête" moderne en soit. La fin, un peu prévisible, ne m'a hélas guère enchantée. Cependant, le film est très gore, Jenifer est vraiment effrayante et Dario Argento remonte dans mon estime avec cet épisode.
Une histoire invraisemblable où Dario Argento a été sollicité pour faire un film gore. La prestation corporelle de Carrie Anne Fleming est cependant extraordinaire (à tous points de vue).