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Estonius
3 351 abonnés
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4,5
Publiée le 11 juin 2016
Dialogué par Audiard et composé de trois sketches avec quelques personnages récurrents, ce film milite ouvertement contre l'interdiction des maisons closes et le fait avec une truculence et une inventivité qui fait plaisir à voir. La direction d'acteurs est sans fautes et si le premier sketch tourne un peu en rond, si le second se termine un peu en queue de poisson, le troisième qui donne son titre au film est un véritable petit bijou dans lequel de Funès joue très juste (ce n'est pas toujours le cas) quant à Mireille Darc et Bernadette Lafont… hummm. Ce film est un délice de fin gourmet.
Une petite perle méconnue du film à sketches à la française, mode venue d'Italie qui n'a jamais rencontré un franc succès dans l'Hexagone. Le tout jeune Georges Lautner auréolé de ses récents succès se trouve associé dans un curieux attelage au vétéran Gilles Grangier. Enfin pas si bizarre que ça si on considère que les deux hommes sont clients d'Audiard. Nous sommes à l'époque de la fermeture des maisons closes et dans le premier sketch on se croirait revenu au temps béni du "Cave se rebiffe". Blier œuvre de toute son onctueuse férocité dans son claque qu'il est en train de fermer suite à la scélérate loi Marthe Richard , pour laisser place à un pensionnat d'étudiants. Il faut le voir se lamenter sur la fin de sa mission prophylactique laissant tout un pays offert à la prolifération du gonocoque et autres réjouissances vénériennes. Il faut le voir encore tomber dans les bras de Franck Villard compagnon d'infortune venu lui apporter les nouvelles du front de la résistance menée par tous les tenanciers. Un must ! Le deuxième sketch est plus anecdotique si ce n'est la ravissante présence de la très gracile Andréa Parisy. Arrive le troisième sketch inénarrable, ou Louis de Funès à l'aube de son pic de popularité offre une de ses meilleures prestations en petit bourgeois prude et catholique poussé sans le savoir à la réouverture clandestine d'une maison close avec la bénédiction des édiles locales menées par un grandiose Jean Richard, trop contentes de venir à nouveau s'encanailler sous couvert de la tenue d'assemblées d'un club sportif. On touche là au sublime, nimbé de la présence mutine de Mireille Darc et Bernadette Lafont. Une perle , je vous dis !
excellent ! je m'attendais à regarder un pu nanar sans intérêt, eh bien j'ai été bluffé par la qualité des dialogues d'audiard, du début à la fin, l'excellence des acteurs (impossible de les citer tous, mais surtout de funés, darc, blier, lefèvre, carmet, lafont, cowl, que des grands !) et surtout le sketch final à pleurer de rire, au cours duquel louis de funès devient un maquereau sans s'en rendre compte ! c'est fin, malicieux, mais sans être jamais vulgaire, mais surtout c'est superbement bien écrit et merveilleusement bien interprété. et le pire : c'est que c'est drôle !
Un Grand Seigneur : Pour un film qui se vaut être dans la collection des Louis de Funès, ne soyez pas surprit car il arrive bien tard, un peu après la moitié du film. Cela m’a un peu inquiété car je me suis dit : il fait une apparition seulement, c’est quand qu’il arrive ? Surtout que le début du film est un peu long, on se demande ce qui se passe car la narration est un peu bizarre, c’est découpé en plusieurs scène, comme en acte, on dirait presque du théâtre donc c’est assez déstabilisant. Surtout que le scénario est étrange car c’est une maison close qui ferme, après on part sur un vole d’une lampe d’une des prostitué… Donc, le scénario est pas exceptionnelle mais on si fait vite grâce aux répliques et aux dialogues qui fondent mouches. Et aussi un peu au casting qui même si il y a pas Louis de Funès au début, il y a quand même des monstres du cinéma. Mais une fois que De Funès arrive en scène, le film trouve un autre rythme et son génie comique en fait la force du film. Une fois qu’il est la, ce film prend tous sont essor et on rigole bien plus. Donc voila, assez inégale dans l’ensemble mais globalement, on rigole bien.
je suis tombé par hasard , je ne le connaissais pas , j'en suis resté ébahi ,ce film est surprenant , un mélange de trois histoires qui regroupent le point essentiel la fin du monde des maisons closes , la qualité des acteurs et des dialogues Audiard , c'est un cuvée de plaisir dans les phrases et la carrure des actrices , le vrai talent naturel, de ces dames tel que Mireille Darc qui illumine ces prestations , elles sont extraordinaires en beauté et grâce , voir autant de géants de la culture du cinéma Français , je vous le recommande , J'ai adoré le Rôle de Louis de Funès , charmeur et qui de belles dames autour de lui , j'ai rarement vu un sourire si profond dans tous ces rôles confondus , ou l'amour est le sujet d'un film et non de ces comédies habituelles .
Film à sketch en noir et blanc peu connu mais vraiment très bon, porté par des acteurs phénoménaux : Bernard Blier, Louis De Funès et Mireille Darc. Leur jeu sont franchement drôle. Les fans de De Funès seront ravis. Blier en tenancier de maison close est extra. Les succulents dialogues du Maître Audiard sont à faire connaître à la nouvelle génération tellement qu'ils sont riches et délirants. Le film est en DVD sous le titre "Un grand seigneur". A ne pas rater.
Un film composé de trois sketches dont deux très amusants, très agréable, pimenté par les savoureux dialogues de Michel Audiard et le dernier sketch avec l'immense De Funès qui au contraire du décevant "Pissenlits par la Racine" du même réalisateur est un pur régal du début à la fin. Une petite pépite d'humour qui m'a fait éclater de rire !! Dommage que ce dernier ne dure pas les 1h40 de ce film.
Films à sketch et comme tout film à sketch, c’est inégal. Mais ça peut aussi rimer avec régal ! Seul le troisième segment « Les bons vivants » est un régal avec Louis de Funès dans la peau de Léon Haudepin, vieux garçon, agent général d’assurance, président d’un club, berné par une délicieuse Héloïse, Mireille Darc. Celle-ci, avec la complicité des membres du club, conduit par un Jean Richard facétieux, va peu à peu transformer avec adresse sa maison d’une grande honorabilité en une maison close… tout aussi honorable ! Louis de Funès nous fait du Louis de Funès et c’est admirable. Excité, méprisant et d’une naïveté touchante. Ce troisième volet donne son titre au film qui a pour fil conducteur la prostitution et une lanterne. Le premier sketch « Fermeture » avec Bernard Blier est sympathique. Un huis clos qui annonce la fermeture officielle des maisons closes. Plus que jamais on peut regretter la fermeture de celles-ci et encore plus avec les arguments fleuris d’Audiard incarnés par les truchements de Bernard Blier et de ses jolies pensionnaires. Le second sketch est plan-plan, seules les grimaces béates de Darry Cowl m’ont amusé. A voir.
Cette idéalisation des maisons closes ne vaut que pour le troisième et dernier sketch avec un très très bon De Funès et une merveilleuse Mireille Darc.... avant, et malgré Blier la lourdeur des regrets nuit au propos de la défense dont on se gardera de prendre un quelconque parti si ce n'est que nous aurions évité mai 68 si les enfants de la bourgeoisie estudiantine avaient pu fréquenter ces maisons closes par Marthe Richard, il fallait bien qu'après cela ils trouvent un dérivatif pour perdre leur pucelage................
Un très bon film qui demontre à quel point les prostituées , sont nécessaires à la société, aussi bien pour la chose à laquelle on pense, que pour le soutien moral apporté aux hommes seuls et parfois désespérés.
spoiler: La fermeture de la première maison en amène une autre, tel un cycle qui se régénère !
Il montre aussi la réussite de certaines et le dédain dont elles et les propriétaires de maison close sont victimes.
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2,5
Publiée le 2 mars 2008
Gilles Grangier et Georges Lautner signent trois sketches sur le thème de la prostitution: "la fermeture";"le procès" et "les bons vivants".Traitée sur le mode burlesque et dialoguèe par le grand Michel Audiard,la fermeture des maisons closes devient prétexte aux numèros d'acteur d'une belle brochette de comèdiens comme Louis De Funès,Bernard Blier,Darry Cowl,Mireille Darc,Jean Carmet,Bernadette Lafont et Jean Lefebre pour ne citer qu'eux!Une comèdie vivante et sympathique connu aussi sous le titre "Un grand seigneur"...