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    Le Démon des armes
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    Tanguy Adisson
    Tanguy Adisson

    2 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2024
    Une descente aux enfers magnifiquement mise en scène. L'histoire tient la route, la réalisation aussi.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 1 995 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2024
    Très efficace, ce drame entre histoire de gangsters et romance noire use intelligemment d'une narration resserrée pour éviter redites ou longueurs dans le récit des méfaits d'un couple déséquilibré - mais psychologiquement pertinent-, l'homme cédant aux caprices de sa dangereuse compagne (d'ailleurs Peggy Cummins en impose bien plus que John Dall!). Ainsi doit-on en conclure clairement que le crime ne paie pas, et que la passion entraîne en de bien troubles eaux... Sans didactisme ni inutile dialogue (et avec des enquêteurs compétents!), le déroulé des épisodes conserve un rythme constant, aidé par une mise en scène variant ses effets en respectant ses codes génériques. Une variation très solide autour du mythe de Bonnie & Clyde!
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 441 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 août 2023
    La rencontre fatale entre un homme passionné d'armes mais inoffensif et une femme partageant la même passion mais pas la même sagesse signe le déclenchement d"une dangereuse spirale. La mise en scène audacieuse tient en haleine durant tout le film. Les plans depuis la voiture conduite par les deux fugitifs lors de leurs braquages sont saisissants. La fin dans les marais, lorsque le brouillard s'est levé, m'a beaucoup plu. J'ai tout de même été gêné par des défauts. La naïveté du personnage joué par John Dall parait aujourd'hui dépassée. De façon générale, les acteurs ne m'ont pas totalement convaincu, à l'exception de Berry Kroeger. A voir tout de même.
    Pierre Coq
    Pierre Coq

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mai 2022
    J'ai trop kiffé ! Aussi bien que le meilleur des meilleurs Fritz Lang (You Only Live Once), ça vaut donc 10, ou cinq étoiles sur site. De toute façon, j'aurais quand même mis le maximum rien que pour la scène où la meuf devenue zinzin et retenue par son mec, veut buter tout le monde après un braquage foireux. À voir accompagné de votre meilleur whisky.
    Romain Z
    Romain Z

    13 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2022
    Enfin vu cette cultissime serie B du film noir, toujours invisible en DVD zone 2 .
    Hymne à l'amour qui rend aveugle à la liberté de transgresser, à la fureur de vivre sa vie jusqu'au bout du bout. Un film tout en vitalité, eu urgence absolue. Indispensable !, en ces temps de Total Control.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 168 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2022
    « Le démon des armes » s’il est depuis longtemps un film très estimé du genre noir n’est pourtant pas classé parmi ses chefs d’œuvre comme « Assurance sur la mort » (Billy Wilder en 1944), « Laura » (Otto Preminger en 1944), « Les tueurs » (Robert Siodmak en 1946), « Quand la ville dort » (John Huston en 1950), « Les amants de la nuit » (Nicholas Ray en 1949) ou encore « Règlements de compte » (Fritz Lang en 1953). Sans doute le fait de n’avoir œuvré durant toute sa carrière que dans le film de genre de série B n’a pas permis à Joseph H. Lewis de voir son film accéder au statut qui devrait être le sien. Prenant pour cadre comme « Les amants de la nuit », sorti un an plus tôt, la cavale de deux jeunes amants marginaux devenus délinquants, « Le démon des armes » plus brutal et plus explicitement sexué que le film de Ray est au moins aussi fort. Joseph H. Lewis, âgé de près de 50 ans (il demeure un doute sur sa date de naissance), n’est plus un novice quand il entame le tournage du « Démon des armes » juste après avoir quitté la Columbia. Depuis 1937, il compte trente films de série B à son actif. C’est avec les frères King (Frank et Maurice), anciens malfrats reconvertis producteurs qu’il contractualise pour ce qui sera un film bénéficiant d’un budget approchant ceux des films de série A. Les deux frères pour rester fidèles à leurs jeunes années se sont spécialisés dans les films de gangsters. A partir de l’une des histoires de MacKinlay Kantor (journaliste et écrivain), lui et Donald Trumbo (alors sur la liste noire d’Hollywood) écrivent le scénario. Les plus de 500 pages du manuscrit jugées trop longues sont ramenées à 125 par Lewis. Bien lui en a pris, tellement son film sera doté d’un rythme et d’une fluidité remarquables. Le jeune Bart Tare qui s’ennuie dans sa province est passionné par les armes au point de cambrioler une armurerie. C’est devant le juge local que Lewis nous le présente, spoiler: faisant repentance tout en expliquant benoîtement au juge pourtant compréhensif que rien ne le fera jamais dévier de son occupation favorite. Après un séjour en maison de redressement suivi d’un stage militaire, Bart Tare (John Dall) devenu adulte, revient au pays où il retrouve ses deux meilleurs amis. Pour lui pas d’insertion conventionnelle possible, sa passion l’ayant empêché de suivre une adolescence normale. C’est lors d’un spectacle de cirque que Bart a la révélation, en assistant à un numéro d’adresse au tir mené par une jeune femme (Peggy Cummings) à la beauté ravageuse, que l’amour a enfin frappé à sa porte
    . En moins de quinze minutes, Lewis a présenté tous les enjeux de son film et à travers la scène du cirque admirablement filmée avec la jeune femme cow-boy en surplomb, révélé la nature de la relation qui va unir les deux jeunes amants. Le casting est on ne peut plus parfait avec John Dall, le jeune tueur homosexuel de « La corde » (1948) d’Alfred Hitchcock, qui diffuse la candeur et l’honnêteté profonde d’un jeune provincial mûr pour se soumettre à celle qui va stimuler une sexualité jusque-là endormie. Une jeune femme au passé beaucoup plus chargé, interprétée par une Peggy Cummings époustouflante, délivrant un déterminisme froid mêlé à une sensualité tout à la fois torride et calculatrice. On comprend d’emblée que la rencontre de ces deux extrêmes va être explosive et néfaste pour chacun des protagonistes. Ce type de relation a souvent été décrit au cinéma mais rarement de manière aussi forte et brutale. Ainsi l’apparition d'Anne Laurie Starr (Peggy Cummings) sur son estrade avec ses deux pistolets en main peut être comparée, la sophistication en moins, à celle de Phyllis Dietrichson (Barbara Stanwyck), ceinte de sa longue robe blanche en haut de l’escalier de sa maison bourgeoise dans « Assurance sur la mort ». Idem pour les regards embrasés de Bart Tare et de l’assureur Walter Neff ( Fred MacMurray), marquant une soumission au malheur déjà acceptée. Une telle entrée en matière indique que Joseph H. Lewis sait parfaitement où il veut aller et comment il veut y aller. Le spectateur ne sera pas déçu qui pourra se délecter de scènes d’action nerveuses et haletantes ainsi que d’une histoire d’amour impossible, exclusive, brûlante, toxique et déchirante qui doit beaucoup à ses deux acteurs et à leur réalisateur mais aussi au chef opérateur Russell Harlan venant de collaborer avec Howard Hawks sur "La rivière rouge" qui utilise les gros plans avec dextérité. On remarquera le béret utilisé pour les scènes de hold-up par Peggy Cummings que Faye Dunaway aura la très bonne idée de reprendre pour le fameux « Bonnie and Clyde » (1967) d’Arthur Penn, certes très réussi et multi-récompensé sans dégager toutefois la même fièvre et la même mélancolie que « Gun Crazy » qu’il convient de classer comme un chef d’œuvre du film noir.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 141 abonnés 5 121 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2020
    Un bon film de bandits où leur caractère inconscient prime sur le danger. Il y a le mélange du plaisir de voler et l'amour entre les deux comme un fantasme réalisé et regretté après. Un film dense plus sec que Bonnie et Clyde
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    588 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2017
    Le première demi-heure de est si catastrophique qu’elle gâche la totalité du film. Elle est dialoguée et filmé pour les enfants ce qui la rends caricaturale pour les adultes, le coté expressionnisme ne passe pas du tout dans cette partie. Sans doute gênés par le scénario, John Dall et Peggy Cummings jouent aussi mal que possible, ils perdent tout naturel. Tout basculera après les premières attaques d’autant que la passion qui animera le couple se ressentira de plus de plus. On a changé de sujet et la mise en scène suit. Lewis retrouve ses qualités et les acteurs également, Annie devient une vraie femme fatale après en avoir perdu l’envie et Bart finira même plus tard par ne rien regretter. Bien entendu, la fin dans les marais a rendu en son temps ce film célèbre mais aussi de très beaux plans séquences lors des scènes d’action reliées sans aucune perte de temps. J’aime beaucoup aussi le manque d’attachement de Lewis à ses deux personnages ce qui vers la fin est devenu une qualité mais pas au début, c’est d’ailleurs ce qui m’a tant indisposé dans un film de ce niveau.
     Kurosawa
    Kurosawa

    581 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2015
    "Gun Crazy" est un bon polar, qui vaut notamment pour la complicité du couple Peggy Cummins-John Dall et pour une histoire qui n'est pas sans rappeler celle de "Bonnie and Clyde". Mais il manque à ce film ce que possède celui d'Arthur Penn, à savoir une fraîcheur et un dynamisme constants. La mise en scène de Lewis n'est pas pour autant dépourvue d'inventivité, comme en témoignent ces scènes de braquage très réussies ou encore un final cauchemardesque formellement séduisant. Mais le rythme du film pose problème, à cause surtout d'un montage peu rigoureux (le traitement de l'enfance du personnage masculin est trop long; certaines scènes auraient pu avoir une durée moindre). "Gun Crazy" met donc en avant de belles qualités mais demeure dans son ensemble inabouti.
    bobmorane63
    bobmorane63

    187 abonnés 1 961 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2015
    Une course poursuite sur les traces de deux passionnés d'armes démoniaque réalisé en 1950 par le talentueux metteur en scène Joseph H. Lewis !! Tout commence par l'enfance du héros passionné de fusils et de révolvers qui en vole une de valeurs en brisant une vitrine mais coincé par un policier de patrouille. Il ne pense qu'aux armes, tirer avec ses copains et ne voit pas autre chose qu' a faire ça. Adulte, il rencontre une femme de cirque doué au pistolets dont la passion pour l'objet va les unir de passion amoureuse. Ils rèvent d'une vie meilleure, la fiancée trouve l'idée de braquer des magasins, lui est hostile à cela et déteste la violence mais le couple, au fil des braquages, va ètre recherché et identifié par la police et la violence va surgir dans une course poursuite infernale. Joseph H. Lewis réalise là un film haletant riche en rebondissements qui arrive a captiver le spectateur dans cette histoire de couples ravageurs. On pense à "Bonnie and Clyde", les célèbres hors la loi dont ils ont du s'inspirer. Le couple Peggy Cummins et John Dall fait des étincelles dans le jeu d'acteurs. Un bon polar bien filmé a découvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 janvier 2015
    "Gun Crazy" est l'une des nombreuses séries réalisées par Joseph H. Lewis, un film à petit budget dont la sortie fut un échec dans les salles américaines. Bizarrement, ce ratage commercial en a assuré la postérité et les critiques cinématographiques le considèrent comme l'un des chefs-d'œuvre du film noir et en tout cas, comme la meilleure réalisation avec "The Big Combo" (Association criminelle) de Joseph H. Lewis. C'est l'histoire d'un jeune adolescent obsédé par les armes, à un tel point, que sa passion le pousse à voler un revolver dans une armurerie, délit qui le mène tout droit en maison de redressement. Jugé bon garçon par son entourage, le destin en décidera autrement et le transformera en gangster … Lewis s'est entouré de jeunes acteurs manquant de notoriété, ce qui explique en partie son insuccès en salle et le faible montant qui lui a été accordé par la production. Il reste cependant à travers ce film, l'un des principaux novateurs des séquences courtes, ce qui permet de diminuer largement les coûts de tournage sans rompre le fil de l'affaire. Il privilégie les scènes condensées pour exprimer la compréhension de l'intrigue par opposition à la mise en scène classique de la plupart des réalisateurs de l'époque. Peggy Cummings en femme fatale donne la réplique à John Dall en amoureux fou, subjugué par cette jeune femme blonde au regard d'acier. Elle prend l'ascendant sur le jeune homme jusque-là réticent. Lewis décrit avec un art consommé la montée inexorable du couple vers la violence et sa mutation de braqueurs patentés en une sorte de Bonnie and Clyde : de la fuite à la déchéance. Le titre français "Le démon des armes" illustre parfaitement le thème de ce polar et demeure l'un des modèles du genre.
    Cappal
    Cappal

    7 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 avril 2014
    La preuve ultime qu'il n'y a pas besoin d'un casting d'enfer et de millions de dollars pour faire un (très) bon film ! Il s'agit en effet ici d'un film... à petit budget, presque tourné dans l'indifférence générale... (l'histoire s'est d'ailleurs répétée à plusieurs reprises, notamment dans le cas du Gendarme De St-Tropez). Comme disait Gabin, ce qu'il faut pour faire un bon film, c'est 1. une bonne histoire, 2. une bonne histoire, 3. une bonne histoire... Sans oublier des comédiens qui savent jouer, comme dans ce film ! A cette époque, pas d'effets spéciaux (ou très peu), pas de son 5.1, pas d'image 4k, juste le talent à l'état pur !

    Mention spéciale à Peggy Cummins qui crève littéralement l'écran en amante vénéneuse (I will kill you !!!). Ses mimiques, ses regards, incroyable, elle vit littéralement son rôle !

    A (re)découvrir d'urgence, d'autant plus qu'il est sorti en coffret blu-ray/DVD contenant aussi un livre explicatif de 220 pages bourré de superbes photos, d'affiches, etc... !
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    80 abonnés 817 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2014
    "Gun Crazy" est un véritable tour de force à jamais cristallisé par le plan-séquence d'anthologie accompagnant les acteurs fiévreux sur les lieux de leur premier braquage : un vrai miracle de cinéma !
    cyclo86
    cyclo86

    15 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 décembre 2013
    Sur un thème voisin de "Bonnie and Clyde", film postérieur qui lui doit beaucoup (et en moins bien), une histoire d'amour fou qui confirme que le noir et blanc est ce qui convient le mieux au film noir !
    ASSRANCETOURIX
    ASSRANCETOURIX

    21 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 avril 2013
    Avec des acteurs obscurs, un intense chef d'oeuvre mal connu, passionnant, a la mise en scène époustouflante avec peu de moyens (le plan séquence du Hold up filmé de l'intérieur de la voiture). Une perle des films noirs sur lequel est pompé Le "Bonie and Clyde" d'Arthur Penn.
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