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Ykarpathakis157
4 802 abonnés
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1,5
Publiée le 20 avril 2021
Pigalle a tous les ingrédients d'un splendide petit exposé sur le secteur infâme du crime dans la Ville Lumière. Le problème c'est qu'il y a si peu de lumière réelle dans le travail de caméra qu'une grande partie de ce qui se passe dans cette histoire ne peut être vue par le spectateur. Pigalle est un quartier de Paris tristement célèbre pour être une zone historique et actuelle de conclaves de drogue, de prostitution masculine, féminine et tout ce qui se trouve entre les deux de peep-shows et de clubs de strip-tease, de junkies, de voleurs et de meurtriers. Il s'agit d'une histoire de survie dans les rues amorales de Pigalle et le réalisateur Karim Dridi sait certainement comment créer une atmosphère à la mesure de son histoire. Mais la consommation excessive de drogue la violence et le mauvais goût ont noyé cette petite histoire finalement sans importance...
Pour son premier long-métrage, Karim Dridi nous plongeait dans le Pigalle sombre et violent des années 90, où, caméra à l’épaule, il mêlait acteurs professionnels et vrais habitants du quartier. À la fois magnétique et cauchemardesque, son film faisait se croiser travestis, drogués, mafieux, alcooliques, strip-teaseuses, vendeurs d’armes, voleurs, mineurs isolés et trafiquants en tous genres. Parfois maladroit et confus, ce long-métrage au réalisme cru – à la limite du documentaire – fascine par la description d’un milieu foutraque, débridé et édictant ses propres règles, à la marge de la société. Des musiques signées entre autres par Alain Bashung, François Hadji-Lazaro (Pigalle) et les Rita Mitsouko.
C'est une plongée brutale dans le monde interlope de Pigalle, débarrassé de sa séduction coquine, de sa touristique et emblématique représentation du Paris by night. Ce sont les figures anonymes et quotidiennes de Pigalle que Karim Dridi met en scène, des personnages englués dans la réalité de la drogue, de la violence et de la sexualité dégradante. Ce microcosme où chacun vit, dont chacun vit, est celui de la laideur et de la déchéance humaines car, bien évidemment, l'attention que le réalisateur porte aux paumés qu'il met en scène est à considérer d'un point de vue humain et non pas moral. Son film se situe à mi-chemin entre le documentaire et la fiction; quelques protagonistes, comme figurant la "famille" de Pigalle nous entrainent dans une vague intrigue sans réel intérêt sinon qu'elle nous guide à travers les lieux de Pigalle, plus lamentablement réalistes que pittoresques. Si, d'une certaine façon, le sujet contraint le spectateur au voyeurisme, Dridi parvient à restituer l'atmosphère glauque de Pigalle sans recourir abusivement et complaisamment à des images percutantes. Il tente de faire percevoir ce quartier parisien comme une verrue, un endroit sordide replié sur lui-même et dont on ne s'échappe pas facilement.
Visionné dans une projection privée à laquelle était invité le réalisateur. Je m'attendais à beaucoup mieux d'après les critiques de la profession. Gloque, sombre, une certaine overodose de violence et de sexe qui ne restitue pas à mon sens la réalité de Pigalle, ou tout du moins balancée gratuitement alors que pas nécessaire dans de telles proportions. Sans grand intérêt. Belle performance de certains acteurs cependant ( Blanca Li, Vera Briole notamment )
L'univers glauque de Pigalle très réaliste (dire que j'ai bossé dans le quartier, de nuit dans les années 70, 'avais 19 ans, j'en ai froid dans le dos rétrospectivement) Bande originale géniale
Quand je pense que c'est un premier film un pavé dans la marre du cinéma franchouillard un pur style, une ambiance terrible, des personnages en couleur et une image rare j'adore Dridi