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Ghighi19
67 abonnés
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2,5
Publiée le 22 octobre 2023
A l époque sans doute un grand film mais aujourd'hui il y a Polanski avec Le Pianiste et Spielberg avec La Liste de Shindler . Deux chefs-d'œuvre pour décrire l horreur . Le destin difficile de Marrin Gray n en est pas moins pour autant inintéressant mais semble simplement figé dans une mise en scène peu inspirée.
Si vous avez la chance de regarder la série, plus complète, que le film, faites-le. J'ai vu cette série quand j'étais jeune ado et elle m'a marqué toute ma vie. C'est et de loin ce qui m'apparait être la représentation la plus juste de ce qui a pu survenir a une époque ou je n'existais pas. Ce qui ressort de cette épopée tragique est une idée qui m'a toujours animé : saisir l'instant car on ne sait jamais... Le livre de Martin Gray au nom de tous les miens est tout aussi inspirant. Somme toute je n'ai que des éloges pour cette reconstitution historique si bien réalisé... Je réalise a quel point le jeu des bourreaux et de tous les acteurs est sans faille. On a pas cette impression d'être au théâtre mais d'assister a une réalité un peu aseptisée c'est vrai... de quelque chose de vrai.
Ce film retrace l'histoire de M. Gray, un juif polonais courageux, qui devra combattre toute sa vie ou presque, de différentes manières. Une grande partie du film se déroule dans le ghetto juif de Varsovie où le jeune Martin s'émancipe rapidement. Courageux et téméraire, il devient indépendant et devient résistant rapidement. Les conditions de vie devenant de plus en plus dures, sa famille est déportée. Il réussit à sauver son père. Puis finalement ils sont déportés mais réussissent à revenir. Pour retourner dans le camp de leur propre chef pour aider les juifs. C'est là que son père sera tué alors que sa famille elle a péri dans les camps. D'épreuves en épreuves, Martin va subir d'autres épreuves. Le film a un peu vieilli, les décors bien que réels, ne font pas toujours 100% réalistes. On ressent une émotion pendant toute la durée du film mais cela reste un peu plat et limité.
Comme le dit Michael York en ouverture, Martin Gray est né avec la guerre, à 14 ans, avec l’arrivée des bourreaux. Robert Enrico a compilé en un peu moins de 150 minutes le douloureux récit de ce survivant de la Shoah. Une œuvre nécessaire mais forcément incomplète, qui souffre d’une réduction radicale par rapport à sa version télévisée de 8 heures.
4 541 abonnés
18 103 critiques
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4,0
Publiée le 12 mars 2021
Au nom de tous les miens est l'histoire de la vie de Martin Gray un jeune juif polonais qui doit renoncer aux jours innocents de sa jeunesse et doit grandir tôt pour faire face aux horreurs de la Seconde Guerre mondiale. En tant que juif Martin et sa famille sont contraints de déménager dans le ghetto. Bien qu'il soit encore très jeune sa jeunesse lui permet de s'adapter plus facilement à cette situation. Il dirige un groupe de contrebandiers qui l'aident à faire entrer du pain dans le ghetto. Le ghetto est finalement vidé et il est lui-même transporté dans un camp de concentration dont il parvient à s'échapper grâce à sa détermination à survivre. Cette histoire a été écrite après tout ce qui s'est passé. Elle l'a été écrite pour ceux qu'il aimait et ceux qu'il a perdus a jamais...
Film oublié dans la fabuleuse filmographie de Robert Enrico, il s'agit pourtant d'un de ses plus ambitieux projets ! Réalisé bien avant « La liste de Schindler » et « Le Pianiste », Enrico évite tous les pièges qu'un tel sujet implique : Manichéisme, caricatures, pathos, etc... L'oeuvre dure plus de deux heures et se montre suffisamment démonstrative et passionnante ! Le film base bien entendu son intrigue sur le roman-réalité de Martin Gray dont la véracité et la crédibilité furent attaquées à maintes reprises ! Le contenu historique est donc fragile, tout le monde le sait. Ceci dit, l'oeuvre se veut ultra-réaliste et les images « choc » nous retournent bien l'estomac ! Le seul bémol à regretter, c'est qu'à l'instar de son projet futur sur la Révolution française, Enrico réalise à la base un film à épisodes dont la durée totale est de plus de 8 heures. Aussi, le film se présente comme une compilation, constat dommage dans la mesure où certaines séquences s'en retrouvent approximatives, notamment le final et le rôle de Brigitte Fossey pourtant excellente comme à son habitude ! Il est intéressant de constater qu'Enrico adorait insister sur le libre arbitre et surtout sur la tragédie reposant sur un choix protecteur : dans l'excellent « Le vieux fusil », la famille de Noiret est spoiler: massacrée à cause de son choix de mettre sa famille sous la protection d'une maison de campagne isolée. Le destin s'acharne sur Martin Gray selon des bases sensiblement similaires. Maurice Jarre accompagne l'oeuvre très justement et nous offre encore une belle preuve de sa créativité.
Un film correct évoquant notamment la Shoah où il manque cependant quelque chose pour en faire un film plus marquant à la manière du Pianiste ou encore de la Liste de Schindler. De plus, certains passages font plus penser à un simple film TV que du "vrai" cinéma. Pour conclure, la fin du récit (vie aux USA, la perte de sa famille lors d'un incendie en France) est trop expéditive. Des impressions contrastées après avoir vu ce film.
"Encore un film sur la seconde guerre mondiale"... Je ne peux jamais m'empêcher de penser ça. Pourtant, celui-ci sort du lot, avec sa narration ultra efficace. Un homme qui raconte son histoire, y a rien a faire, ça marche à tous les coups ! Mis à part certains acteurs un peu faux, le film est globalement agréable à regarder.
Il est toujours malaisé de traiter un sujet comme la shoah, d'en parler sans excés de manichéisme et de pathos. De ce côté, Robert Enrico s'en sort plutôt bien. "Au nom de tous les miens" retrace le parcours de Martin Gray dont l'autobiographie sert de ba se au scénario du film. Du ghetto de Varsovie à son arrivée aux Etats-Unis en passant par Treblinka et son engagement dans l'armée rouge, l'histoire s'appuie sur les moments fort de sa vie. Je regrette néanmoins la réalisation trop académique d'Enrico qui, tout en sachant impulser ce qu'il faut d'émotions sur certaines scènes, se rapproche plus d'un téléfilm. De même, on peut ressentir quelques ici et là mais rien de bien grave. Dans l'ensemble, "Au nom de tous les miens" est un bon film sur ce sujet mais pas assez abouti à mon goût.
Au nom de tous les miens est indéniablement un film efficace, tourné par un cinéaste habitué aux sujets chocs (Le Vieux fusil). Toutefois, il pose deux problèmes, l’un d’ordre formel et l’autre d’ordre historique. Tout d’abord, le film a été tourné en deux versions, dont une de huit heures pour la télévision. Malheureusement, cela se sent dans cette version cinéma qui apparaît tronquée à de nombreuses reprises. Les différents épisodes sont découpés en dépit du bon sens et si le cinéaste privilégie quelques moments forts, il sacrifie au passage des personnages entiers (Macha Méril n’est qu’une ombre, Brigitte Fossey également) et donne l’impression d’une compilation peu équilibrée. L’épisode très fort se déroulant à Treblinka affaiblit par ricochet tout ce qui se passe après. Ensuite, sur le plan historique, il est difficile de faire confiance à une œuvre vendue comme basée sur la réalité vécue par Martin Gray puisque celui-ci s’est un peu arrangé avec les faits dans son autobiographie. Certains historiens ont pointé des incohérences dans son récit et ceci dès 1983. Cette suspicion est renforcée par le film lui-même avec une description finalement peu réaliste du fonctionnement du camp de Treblinka. Les séquences font bien entendu froid dans le dos et Robert Enrico sait remuer le spectateur. Toutefois, on peut juger assez irresponsable cette façon désinvolte de traiter un sujet si sensible à l’heure où les négationnistes ont pignon sur rue. Voilà sans doute ce qui explique que le film soit peu à peu tombé dans l’oubli. Encore une fois, ce n’est pas un mauvais long-métrage, mais il pose un nombre conséquent de problèmes et nécessite d’être pris avec des pincettes et non au premier degré.
je n ai pas lu le livre, mais film poignant on est captivé par la jeunesse de martin gray, le ghetto, treblinka (dont les details morbides) et son aventure dans l armée rouge,
Je me rends bien compte qu'il est très difficile d'adapter l'excellent livre original, mais tout de même, le film est assez bancal et fait l'impasse sur des grands moments du livre. Digne d'un téléfilm.