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    Notre pain quotidien
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Notre pain quotidien" et de son tournage !

    Dans les coulisses...

    Notre pain quotidien aborde un sujet que nous avons peu l'habitude de voir au cinéma. Ainsi le réalisateur autrichien, Nikolaus Geyrhalter nous entraîne au coeur des plus grands groupes européens agricoles, nous ouvrant ainsi les portes des endroits habituellement inaccessibles: usines, serres, champs et mines, bétaillières, chaînes d'assommage de dépeçage et de jonglage...

    Un témoignage intemporel

    Le documentaire se présente comme un témoignage réaliste, un portait de notre époque pour les générations à venir : " (...) J'envisage mes films comme des documents d'archives qu'on pourrait retrouver dans 50 ou 100 ans en se disant : " ils faisaient déjà comme ça à l'époque " ou " ils faisaient encore comme ça à l'époque "...C'est ainsi que les choses commencent ou finissent. Au niveau de la forme, j'essaye d'être intemporel, d'éviter le : " c'est à cela que les films ressemblaient à l ‘époque " Il m'importe de saisir un moment dans le temps, une petite parcelle de l'histoire. C'est particulièrement vrai pour le film."

    Un documentaire atypique

    Tourné pendant deux ans, Notre pain quotidien se distingue par l'absence de voix off, et d'interviews. Nikolaus Geyrhalter, commente: " J'envisage mes films comme une série de plans en mouvement pouvant aussi inclure, des entretiens. Dans ce cas précis, les univers de travail se suffisent à eux-mêmes. Les individus travaillent dans des lieux qui sont vides autrement. Ils parlent très peu pendant le labeur. Au départ, nous avons mené un certains nombre d'entretiens. Wolfgang Widerhofer a débuté le montage tandis que nous continuions le tournage. Nous avons alors réalisé que ces entretiens avaient tendance à déranger, à troubler notre rapport au film. Nous avons ainsi opté pour une forme plus radicale, correspondant, à la façon dont les images avaient été tournées. Il s'agit de montrer les situations de travail en laissant, à travers de longues séquences suffisamment d'espace à la pensée aux associations. Les spectateurs peuvent ainsi plonger dans cet univers et de se faire leur propre opinion. "

    La vérité est ailleurs

    Grâce à ce documentaire engagé, le réalisateur nous offre l'opportunité de découvrir les rouages de l'industrie agroalimentaire, un sujet peu abordé par les médias: "Je fais des films que j'aimerais voir. Je suis fasciné par les lieux, les espaces, que l'on n'a pas l'habitude de voir. C'est le cas de mes films Pripyat et Elsewhere. La production agroalimentaire, fait partie d'un système clos qu'on connaît mal. Les images publicitaires qui montrent un beurre issu d'une petite ferme avec toute une diversité d'animaux n'ont rien avoir avec la réalité. Nous sommes tenus à l'écart de la façon dont nos aliments sont produits. Il est important de le faire savoir "

    Le titre

    Le titre Notre pain quotidien pourrait être interprété de plusieurs manières: " Le titre fait référence à notre histoire culturelle. Quand on considère la façon dont l'homme traite ses ressources, les êtres vivants qui l'entoure, cette association religieuse devient alors d'autant plus grossière. On pourrait aller encore plus loin et dire : " Pardonnez nos offenses ". Mais dans ce titre, on retrouve aussi l'idée de gagner son pain quotidien, la question d'une vie normale, du rapport de l'homme au travail, la façon dont cela a pu changer. Qui contrôle les machines ? Qui creuse la terre à main nue, qui cueille les concombres ? Comment notre pain quotidien est-il distribué au sein de l'Europe contemporaine. " commente le réalisateur.

    Autorisation

    Le réalisateur s'est heurté aux refus de certaines entreprises avec lesquelles il voulait collaborer: "Avec certaines sociétés cela a été facile. Fières de leur travail, de leurs innovations, de la sûreté de leurs produits, elles ont acceptée de participer au projet. Grâce à mes films précédents, les portes se sont ouvertes plus facilement. Quelques employés étaient également sensibles au problème de la mise à l'écart du consommateur eût égard à la production agroalimentaire. Ceci étant, de nombreuses sociétés ont eu peur de la publicité, des conséquences éventuelles d'un tel film. Il y a tant de scandales sur le sujet, qu'elles ont préféré qu'on aille tourner chez le concurrent.".

    Festivals

    Le documentaire a reçu plusieurs récompenses dont le grand prix au festival du film d'environnement à Paris, l'Ecocamera Award lors des rencontres internationales du documentaire de Montréal, le Best Film à l'Ecocinema International Film Festival Athens, le prix spécial du jury au festival du documentaire à Toronto et à Amsterdam. Il a également été nominé au European Film Award pour le prix Arte en 2006.

    KMBO

    Le documentaire est distribué en France par la Kmbo, une nouvelle société de distribution. Elle s'intéresse aux films de qualité ayant une cible marketing très précise, comme Notre pain quotidien. La Kmbo reverse également un pourcentage des recettes des films dans des associations impliquées dans la mise en place et la promotion d'une agriculture raisonnée et biologique.

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