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Acidus
715 abonnés
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0,5
Publiée le 1 juillet 2014
Nul doute que le classique de Mary Shelley, "Frankenstein ou le Prométhée moderne", et les adaptations cinématographiques de James Whale ont fortement influencé " Le Cerveau qui ne voulait pas mourir" mais ce dernier ne tient pas la comparaison. Effectivement, loin des oeuvres sus-citées, ce long métrage s'apparente plus à une série Z tellement tout y est mauvais voire carrément ridicule. Passez votre chemin, il n'y a rien à voir.
Enième variation sur le thème de Frankenstein. Mais ici nous sommes dans un film de série Z. Le réalisateur n'a vraiment pas peur du ridicule. Besson a dit un jour que c'est en regardant de mauvais film qu'on apprend à faire du cinéma, dans ce cas, vous pouvez considérer ce film comme une formation accélérée.
un film de serie Z qui traite de la transplantation de façon abusive du même style que frankenstein. malgré ça rien d'extraordinaire, une histoire simple rythmé par une musique stressante qui met en avant la folie du chirurgien près à tout pour sauver sa femme.
Un an après la sortie de la Nuit des Morts-Vivants, ce film révèle un scénario très original et rejoint de suite les grands classiques de la science-fiction.
Le cerveau qui ne voulait pas mourir sans casser des pattes à un canard se révèle être un petit bis du cinéma des années 50 sympathique. Le personnage du docteur fait immédiatement penser à celui de Frankenstein et amène aux mêmes questionnements: Jusqu’où peut-on aller sur l'expérimentation du corps humain? Et en présente d'autres: Faut-il laisser une personne mourir si tel est son choix ? Perd t-on une partie de son âme si l'on perd un bras, et encore plus si l'on perd un corps entier (merci Kurt ^^) ?
Si les scènes ou le docteur recherche le corps parfais sont parfois ennuyeuses (et un peu machistes), celle avec le "cerveau" sont captivantes. Le fait qu'elle acquière des pouvoirs spoiler: télépathique, médium,
à cause de sa situation est bien trouvé bien que mal introduit (ça arrive comme ça: Pouf!) et mal utilisé. Mais surtout ces scènes offrent un petit penchant horrifique bienvenu qui redynamise le film. A ce niveau, la scène ou Kurt spoiler: meurt suite à la perte de son bras
est aussi captivante qu'hilarante. On comprend à le voir répandre son sang partout sur le mur avec son membre caché sous le manteau que ce film soit considéré comme culte par Tim Burton.
Si la fin est assez prévisible, spoiler: voir le monstre s'échapper avec la jeune femme endormie
La mort comme thème récurrent d’un cinéma toujours à la recherche d’émotions fortes. Certains cinéastes recherchent à travers leurs visions les miracles des sciences pour éviter la mort. Souvent la mort est symbolique, ce n’est pas seulement la fin d’une vie, mais surtout le néant et l’inexistence des hommes. Marcel Pagnol disait « Mon père est un homme qui a une vie sans existence ». Une fois mort même sa mémoire sera effacée du souvenir de ses proches. Ce n’est que ceux qui marquent, l’histoire qui resteront présent parmi les vivants. « Laisser moi mourir », supplie la tête de la femme décapité dans le film « Le cerveau qui ne voulait pas mourir » L’acharnement du Docteur Bill Cortener pour sauver sa fiancé, dont seule la tête est récupérée, en quête de trouver un corps pour une tête. Le remake d’un Frankenstein ou le mythe d’utiliser les corps humains pour réparer d’autres. Les greffes dans toute leur exagération. La recherche d’un corps vivant pour remplacer une tête. Un film qui sans être un chef d’œuvre pourra peut-être nous donner à réfléchir sur les limites de la science. L’homme en quête de l’immortalité. La tête se refuse à être greffée sur un corps. Et c’est ainsi que son vœux sera exaucé lorsqu’une des créations humaine du Docteur vint mettre fin à la vie de celui-ci. Une fin pathétique pour un film au sentiment de déjà vue. Une pale remake et quelques belles images, un jeu d’acteur souvent très moyens, le tous servis par une histoire cousue par tant de plagiats. « Et vous faites quoi de son âme » c’est la question que pose l’assistant du Docteur quand celui-ci décide de donner un corps a la femme. Un suspense bien mené. La recherche du corps idéale.
« Mourir, c'est finir de vivre ; mais finir de vivre, c'est tout autre chose que de mourir ». Proverbes chinois