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Un visiteur
0,5
Publiée le 12 janvier 2010
Beau, certes, mais profondément ennuyeux. Les personnages, excellement interprétés il est vrai, n'en finissent pas de souffrir avec une délectation indécente. On en vient à souhaiter que Keats meure pour que le film se finisse. En outre, il faut être billingue pour apprécier la poésie surement superbe de Keats. Bref un film CHIANT.
Dès le début on connaît la fin, tout le monde connaît la vie de Keats, le plus grand des poètes Romantiques, mais on ne peut s'empêcher de souhaiter que tout ce qu'on sait soit faux. La réalisation est d'une pureté, la musique colle tellement bien et le jeu des acteurs est simplement parfait! C'est un des plus beaux films qu'il m'ait été donné de voir, je n'ai pu m'empêcher de pleurer, et non pas de simples larmes, non, des larmes à en couper le souffle. "A thing of beauty is a joy forever". Ce vers de Keats correspond parfaitement à ce film.
Un film en tous points remarquable, un film d'un romantisme raffiné où la poésie est bien évidemment le centre. Poésie des mots, mais aussi des paysages, et de certaines situations (voir la scène avec les papillons). Alors, peut-être que certains resteront froids devant cette passion qui n'éclate vraiment jamais... mais quelle émotion, quelle finesse!
Jane Campion, cinéaste unique, La leçon de piano donna une autre aura au film dramatique classique. Campion n’avait jamais réussi à vraiment convaincre de manière aussi forte que sur ce film (et ses précédents). Bright Star change un tant soit peu la donne. Bercé d’un lyrisme omni présent par son thème et sa réalisation le film se veut d’une poésie rare. Fin et riche de mise en scène, le moindre plan semble pensé, d’une métaphore grande et puissante. Des gestes, des mots, des effleurements, des objets, tout sert de catalyseur dans le film pour souligner l’amour naissant voir l’érotisme sous-jacent d’une époque ou rien « côté on » n’était permis. Mais là est la limite du film. Malgré une interprétation des plus fines sur un casting soigné (superbes Abbie Cornish et Ben Wishaw) le film valse trop souvent par ses effets soulignés, surlignés. On apprécie énormément les moments de poésie que Jane Campion donne à voir et nous transmet, sa mise en scène pensée et réfléchit ; mais héla à force de trop montrer on en oublie de laisser le spectateur rêver, choisir, deviner ; tout est clé en main, c’est d’une beauté fulgurante certes mais une beauté délimitée par les ressorts de réalisation, aussi subtils soient-ils, que Campion utilise. Reste en point d’orgue, cette immense passion qui lie Keats à sa muse dont on ne sait au final qui inspire et qui attire l’autre. Le poète créer et sa muse se substitue à lui ou l’inverse…Là Campion nous laisse le choix de penser, rêver.
Les images sont extrêmement belles. La profondeur de champs met en exergue les plus petits détails. Si l'esthétisme prend une place énorme et importante, la musique est redondante et les situations également. Les saisons passent mais les personnages restent figés dans leurs habits et leurs façon d'agir, rien ne les fait évoluer. Alors qu'avec la Leçon de Piano, Jane Campion avait signé un film magistral que j'ai particulièrement aimé, j'attendais donc avec impatience ce nouvel opus cinématographique signé par la réalisatrice néo-zélandaise. Mais toutes les belles images ne réussissent pas à contrebalancer les dialogues pour moitié récités en mode poétique, et pour l'autre moitié qui tombent à plat comme des mots vides de sens: l'inéquilibre entre le phrasé simple, banal et ennuyeux contraste trop fortement avec le phrasé poétiquement sophistiqué et l'histoire s'embourbe platement dans les méandres esthétiques de l'ennui. Les fans de poésie anglaise (rien ne sert de le commenter si l'on voit la version française puisque tout se base sur le "mot" en anglais) s'y retrouveront pour l'esthétisme du phrasé, les fans du jeu des lumières et de l'image pour l'esthétisme du cadre, et outre cette petite minorité, les autres s'ennuieront vite: la Magistrale Leçon de Piano n'a rien à voir avec ces leçons de poésie. Soyez-en avertis.
Le scripte de cette histoire d'amour ressemble plutôt à un conte de fée pour adolescent qu'à de la poésie. L'idée (voulue) d'une relation presque enfantine enlève de la force à l'amour des deux protagonistes (surtout le personnage de Fanny, pas très mature). Et pourtant, le film sait nous transporter et nous émouvoir. Car ici la poésie passe par l'image et par de la beauté des plans. Et par le jeu du couple d'acteurs, tout deux très justes. Ben Whishaw surpasse de peu Abbie Cornish. L'acteur britannique transcende l'écran à chacun de ses plans, jouant en permanence sur un fil entre la poésie et la raison, entre l'enfance et la maturité. On ne regrettera qu'une chose concernant Ben Whishaw, qu'on ne le voit pas plus souvent sur les écrans.
Ecrire ma critique...Pas un grand film, mais un Jane Campion quand même.Costumes, décors,seconds et "petits" rôles extraordinaires.Musique : superbe, mais il n'y en a pas assez. Cornish (Brawne)m a déplu,et pourtant elle joue bien.Son physique n'est pas en adequation avec celui de Whishaw. Celui-ci est habité par son personnage (Keats).On oublie toujours trop vite, ou on ne sait pas, que Keats est un grand poète en devenir.S'il avait vécu, il serait devenu le 1er de son époque,écrasant les Coleridge et autres Byron de son temps. La violence entre les deux protagonistes ne m'a pas dérangée:on associe toujours le Romantisme a de délicates jeunes filles éthérées. Or la poésie de Keats est sensuelle, fougueuse et juvénile .Ne pas "passer à l'acte" avec l'objet de sa flamme devait être un sacré défi ! Whishaw grandiose, ainsi que son ami Brown si authentiquement écossais!
Un moment d'ennui fameux , qui restera gravé dans ma mémoire et celle de ma petite amie. On était pourtant certains que ça allait nous plaire , belle histoire , belle BA , le film est absolument soporifique , aucune émotion de passe , ça n'a rien de dramatique , on a l'impression de revoir les mêmes scènes plusieurs fois (lorsque mademoiselle jenemerappelplusdunom pleure toutes les 10 mins).
De prime abord, il y a ce tendre tableau aux délicates teintes pastel. L’esthétisme est bien plus frais et fleuri que La leçon de piano, les paysages moins froids. Quelques touches d’humour modernisent ci et là le récit, et le jeu des acteurs (à voir en VO de préférence) frôle la perfection. Ben Whishaw dans la peau de John Keats est envoûtant et un brin facétieux. Abbie Cornish dans le rôle de la voisine du poète rayonne de douceur et porte avec grâce les toilettes qu’elle confectionne. Fanny n’a d’ailleurs pour distraction que la couture et la nature ; Puis les poèmes de Keats qu’elle affectionnera au fur et à mesure. La fin éblouissante m’a bouleversé, et l’ensemble se veut plutôt sincère et touchant. Je reste cependant, très mitigée quant au contenu. Le manque de rythme ne se fait pas ressentir immédiatement à contrario de longueurs évidentes. L’amour unissant Keats/Brawn est pur et chaste, un peu comme le serait, léger, celui de deux enfants. Il est dans le même temps si passionnel et torturé qu’il en devient presque « pesant » pour le spectateur qui assiste tour à tour à une romance tantôt exquise, tantôt indigeste. Oui parce que deux heures de poésie sous titrée, pour quiconque est profane en la matière : ça reste quand même assez long. Encore fallait- il oser à partir de simples indices (des vers, quelques lettres authentiques…) porter à l’écran la recette magique de cette passion dévorante. Seulement tout aussi délicieux soient les ingrédients, la sauce manque encore de saveur. Je retiendrai au final -j’insiste encore sur ce point, les acteurs qui sont absolument remarquables et convaincants, ainsi que les beaux décors. Le reste vient à me faire regretter l’audace de Jane Campion dans de précédentes œuvres tels qu’Holy smoke, Sweetie, ou In the cut. (Bien que ceux-ci ne soient des films dits « en costumes »). Toujours est il que cette « Etoile brillante » de Jane Campion n’égalera pas –je pense, l’étincelle brûlante de la leçon de piano.
Dans sa structure, dans son propos, Bright Star n'a rien de révolutionnaire ou d'original. Coeurs qui s'enflamment, sentiments à fleur de peau, poésie... quelques ingrédients certes classiques pour une romance qui ne déroge pas au genre. Mais entre une fadaise en jupons et un film romantique réussi, il y a un gouffre dans lequel on retrouve tout le talent de Jane Campion. D'une beauté visuelle lumineuse et gracieuse, le film séduit par sa photographie tout aussi romantique que son sujet. On pourrait trouver ça long et sans rythme, je pense que c'est tout simplement beau et délicat. Et si John Keats peut paraître fade à la longue, grâce à l'interprétation intelligente de son actrice, Fanny, elle s'offre comme une héroïne fascinante et attachante, avec son caractère entier, à fleur de peau, son entêtement, son franc parler (et il serait vraiment dommage de ne pas remarquer la garde robe magnifiquement sublime de ce personnage). En somme, un film qui n'évite probablement pas les écueils de la romance, mais qui s'en sort largement dans le haut du panier, avec finesse et grâce, d'une beauté visuelle enivrante.
Extremement déçue. On nous avait promis du romantisme mais je ne l'ai pas assez perçu. Il n'est pas vraiment présent. Quand à la musique, elle est magnifique mais également pas assez présente. Je m'attendai à un film aussi dramatique et romantique que Reviens-moi, mais on n'en est à mille lieux.
Film biographique sur la fin de la vie d'un jeune pôete romantique anglais du début 19°, John Keats, qui ne sera véritablement reconnu qu'après sa mort. Ce film est magnifique, poétique, absolument fin, merveilleusement bien interprété et filmé d'une très belle manière... Mais il n'a malheureusement pas marché sur moi qui ne suis pas très sensible à l'époque romantique... Une note qui reflète donc plus mon insensibilité au sujet que la beauté du film... A voir tout de même!
desolé Madame, mais vous avez tout faux!! vous n'etes pas James Ivory!! là ou il nous depeind une campagne anglaise acteur des drames de la vie quotidienne de cette epoque comme dans Retour à Howards End, ou plus 'moderne' comme Maurice ou Chambre avec vue... là pas de belle photographie, des acteurs pas investis et mous, une bande son inexistante et une histoire franchement pas folichonne il ne reste vraiement rien!!! je suis un fan de cette realisatrice mais là non, pas possible de créditer ce film, désolé