Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
🎬 RENGER 📼
7 226 abonnés
7 515 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 24 janvier 2022
Un extra-terrestre est condamné à l’exil en purgeant sa peine sur Terre sous une apparence humaine. Sauf qu’une fois sur place, sa tête explose et doit « emprunter » les têtes de ses victimes s’il veut survivre…
Comment John McNaughton a-t-il pu tomber aussi bas ? Après avoir réalisé le mémorable Henry, portrait d'un serial killer (1986), il change radicalement de registre pour celui de la Série B fantastique totalement fauchée et avec laquelle on s’emmerde sans discontinue. Le film démarre plutôt mal et a le mérite d’être franc sur son absence de potentiel pour les 90 prochaines minutes. La première demie heure s’avère étonnamment lénifiante, avec des dialogues toutes les 3min montre en main, c’est à se demander s’il y avait réellement un dialoguiste sur le tournage tant les moments creux et plombés par le silence viennent nous achever.
Le film n’est qu’une succession de séquences sans queue ni tête avec des déambulations zombiesques plombées par une mise en scène aussi soporifique qu’un épisode d’Arabesque (1984/1996). Côté distribution, c’est un florilège d’acteurs tous aussi mauvais les uns que les autres et ne comptez pas sur les 2 seules têtes connues pour sauver le casting. Rae Dawn Chong fait le minimum syndical (à travers une sous-intrigue qui n’a strictement rien à voir avec l’intrigue principale, à croire qu’elle aurait été rajoutée uniquement pour justifier la présence de l’actrice) face à Antonio Fargas ("Huggy les bons tuyaux" dans la série télévisée Starsky et Hutch) en roue libre dans le rôle d’un clochard.
Le concept du changement d’apparence en empruntant la tête de ses victimes se fourvoie dans le grand n’importe quoi lorsque l’alien (à la peau blanche) prend la tête de Julius (un afro-américain). A la rigueur, pourquoi pas, sauf qu’à chaque fois que l’alien change de tête, c’est le comédien qui change. Donc au final, on se retrouve avec un alien qui était blanc de peau, avec le visage d’un afro-américain, qui devient par la même occasion, noir de peau de la tête au pied (puisqu’il est incarné par Antonio Fargas).
Borrower : Le Voleur de têtes (1991) est une vaste fumisterie où il ne se passe strictement rien. Une mise en scène catastrophique dont notre léthargie sera de temps à autre stimulée par de rares effets gores.
Borrower est une excellente surprise. Franchement vu les critiques je n’étais pas très chaud et j’avais souvent remit à plus tard son visionnage, et là je me lance et je tombe sur un métrage des plus solide, une des meilleures série B du début des années 90 sans nul doute. Déjà le casting est vraiment bon. Pas de grandes stars, mais des acteurs convaincants, prenant le projet avec visiblement beaucoup d’investissement et beaucoup de seconds degrés, se glissant avec malice dans la peau de leurs personnages respectifs. Rae Dawn Chong est réellement à l’aise avec son personnage de flics, les différents acteurs qui se succèdent pour le méchant sont efficaces (avec une mention spéciale pour les deux premières transformations de la créature), et il y a des seconds rôles de très bonne tenue, plus dégrossis que prévus. En clair là-dessus Borrower m’a surpris, surtout pour une petite série B de la sorte. Le scénario est maitrisé. Le film distille une histoire originale, qui bien qu’un peu linéaire, bénéficie d’une durée courte, de rebondissements suffisamment nombreux, et d’un humour réussi. Le métrage est drôle, avec des situations originales, et il reste sur cette tonalité malgré les morts qui évidemment s’enchainent autour de la créature, sans pour autant se départir d’un certain sérieux qui évite au film de sombrer totalement dans la gaudriole. Du coup l’amateur de série B horrifique comme celui d’un film plus comique pourra trouver son compte car le film mêle bien ses deux aspects. La fin est un peu « par défaut », mais cela ne gâche pas le spectacle, distrayant et pas idiot, avec des histoires secondaires agréables (le blues de la créature, la flic blonde qui a des doutes sur ses capacités…) qui viennent donner du volume au film et ne le plombent pas du tout, bien au contraire. Je relève une réalisation pertinente. Le réalisateur ne fait pas des folies mais s’amuse visiblement autant que ses acteurs et offre une mise en scène simple, dynamique, qui par moment pourra renvoyer à quelques films d’un réalisateur comme Henenlotter, dont ce film d’ailleurs aurait pu être une œuvre. McNaughton s’amuse à être irrévérencieux, et propose un résultat convaincant. De même, le film, malgré son petit budget dispose de décors tout à fait corrects même s’ils font un peu pauvre (l’hôpital par exemple), et d’une photographie pas désagréable. En fait c’est tout à fait acceptable pour un film sans grand moyen. Alors j’ai beaucoup entendu dire que ce film relevé du genre gore. Non, ce n’est pas tout à fait vrai. Il y a quelques scènes sanglantes mais rien à voir avec la débauche qu’impose le genre gore. C’est finalement assez soft, Borrower restant quand même sur le parti comique, et ne surjouant pas l’horreur à outrance. Enfin la bande son est absolument excellente, très bonne surprise en la matière. Ainsi Borrower est une série B à voir très clairement pour les amateurs. C’est rythmé, drôle, bien mené par des acteurs très agréables, il y a un peu d’horreur, bref, c’est tout à fait réjouissant pour qui adhérera évidemment à ce genre de concept. 4.5.
Tres bon film des années 90 , assez étrange dans le fond avec des dialogues décalés qui sortent de nul part , çà frole l'absurde par moment malgré le serieux de certaines situations . Ce qui en fait son charme. A noter qu'il y a quand meme une reflexion sur la vie communautaire , ce film à un petit quelque chose qui n'est absolument pas nanardesque . Ici rien à voir avec les sharktopus , virus cannibale et autres friandises , on tient de la bonne serie b typique de cette époque . A découvrir ! humour gore
Un film sans grand intérêt, très mal foutu et une intrigue qui part un peu dans tous les sens. A se demander ce que des acteurs comme Rae Dawn Chong et Antonio Fargas sont venus faire dans cette galère. Mis à part quelques trucages et maquillages, il n'y a vraiment pas grand chose à sauver.
En clair, un film que je ne recommanderais même pas à mon pire ennemi.
Si l'on a pu espérer un jour quelque chose du talent de John - Henry Portrait of a Serial Killer - McNaughton, ce "Borrower" est une véritable douche froide : dans un genre qui devient de plus en plus pénible, le "gore-second degré-pour les petits malins", on n'est pas loin d'atteindre le fond ici, puisque sans humour ni véritable second degré, sans vrai scénario non plus, ce n'est plus que du gachis de pellicule… et de temps pour le spectateur. Reste le gore, toujours plaisant pour ceux qui aiment…
Ah...! Borrower. Comment est il possible de regarder jusqu'au bout ce "nanar"? Je me pose encore la question! On ne peut que critiquer ce scénario mettant en scène un extraterrestre en papier maché exilé sur la terre pour avoir commis des meurtre sur sa planète. Un très mauvais jeu d'acteurs, une bande son affreuse,...,toutes les caractéristiques d'un chef d'oeuvre nanardesque!!Mais quel dommage que les scènes soient trop longues et les discours inexisants, ce qui provoque un ennui terrible chez un nanarphile comme moi!Le peu de ketchup utilisé comme substitu d'hémoglobine ne permet pas d'apprécier les quelques scènes de décapitation. Cependant je me permet de mettre trois étoiles car gràce à cette catastrophe cinématographique je me suis découvert une passion pour ce genre de films!!!
Une perle rare pour les fanas de films d'horreur décalés. Dans la veine de "Street trash" pour le sujet et la (relative)sécheresse du traitement, McNaughton nous promène dans les rues sombres à la recontre de clochards et autres paumés et livre par petites touches une réflexion (si,si) sur la misère et la violence, et son acceptation/adaptation par l'individu. Ni bons ni méchants, juste une errance dans la ville sans véritable intrigue. Au cas où vous le trouveriez en DVD, ne vous fiez pas à la jaquette (vraiment pourrie) et ayez la curiosité de jeter un oeil sur ce film unique en son (sous-)genre.