Ce film est une réussite en tout points : casting irréprochable, scénario bien ficelé.. . Un très bon moment de cinéma que nous propose maître Lumet avec cette histoire de braquage raté qui modifie à jamais la vie du famille.
Un excellent film, au scénario original et au déroulement inattendu! De très bons acteurs, des idées originales, du suspens, des émotions... L'action n'est pas omniprésente mais les personnages suffisent à eux seuls pour qu'on ne s'ennuie pas une minute! Un bon film, à tout point de vue. A voir!!!
Un bon film, assez noir mais le scénario est bien fait. Les deux acteurs principaux sont excellent tout comme la musique du film qui s'accorde très bien au genre. Un bon thriller.
Très bon film noir de Lumet qui nous dévoile la lente descente au enfer d'une famille, qui sombrera peu à peu dans la haine. Personnellement je n'attendais pas à grand chose en regardant ce film et j'ai été extrêmement surpris par la qualité du scénario et sa noirceur. Le côté border-line de certains personnages (notamment celui de Philip Seymour Hoffman, tout simplement brillant) m'a également beaucoup plus. Un très bon thriller.
Un scénario original et une mise en scène surprenante. Ce suspense monte progressivement en intensité et nous tient en haleine du début à la fin. Difficile de savoir comment ce drame va se terminer. Les acteurs sont épatants.
Un film tout a fait plein : un scénario surprenant, original, des acteurs incarnant parfaitement leurs personnages et une belle leçon de morale qui nous rappelle qu'il n'y a pas de justice dans la vie.
Somptueuse mise en scène de 'dans la vie, tous ne marche pas comme sur des roulettes et des fois, l'addition est tellement salé que j'ai l'impression de cauchemarder. '
Il n'y a pas d'exagération dans le jeu des acteurs, c'est un peu, comme si, c'était le personnage lamda, qui essaye de tenter le tout pour le tout. Et comme dans la réalité, prendre en compte tous les paramètres, n'est pas donné à tous le monde. Résultat : un film simple et pourtant si prenant.
Le dernier film en date de Sidney Lumet est une véritable réussite, que l'on peut allégrement rangé au rayon des meilleurs oeuvres de cette légende vivante du cinéma américain, au même titre que "Douze hommes en colère" et "Un après-midi de chien". La virtuosité du réalisateur se met ici au service d'un scénario élaboré, très intelligemment écrit et parfaitement servi par un montage minutieusement fragmenté qui donne beaucoup de poids au récit, délivrant au compte-goutte les éléments clés de l'intrigue jusqu'à ce que le vécu différent de chaque personnages sur cette seule et même histoire ne fasse plus qu'un. Le parti-pris "d'isoler" chacun des membres de cette famille en perdition pour y raconter leurs évènements, de "sauter" d'un instigateur à l'autre pour faire avancer l'action, rend la chose encore plus captivante, et donne beaucoup plus de profondeur aux mœurs sombres et torturées des héros du film, facilitant le fait qu'on s'attache à eux, grâce aussi aux interprétations sans faille livrées ici, Phillip Seymour Hoffman et Ethan Hawke en tête, sont parfaits. De plus, "7h58 ce samedi là" est plein de cynisme et ne comporte aucune morale, laissant aux spectateurs le soin de contempler les dégâts, faisant voler en éclats les traditions et valeurs familiales. Il joue sur un tableau noir et pessimiste, entre le drame puissamment fort et le thriller oppressant, mélant la complexité des situations aux émotions simples et primaires, prouvant que chacun de nos actes à de lourdes conséquences, ce qui lui donne souvent des allures de tragédies grecques. On est happés de la première à la dernière image par ce huis-clos familial d'une grande intensité et d'une rare noirceur, on en ressort sous le choc et sous le charme. Voilà le genre de film qui donne envie de vite retourner au cinéma.
Impossible de décrocher du film durant l'heure 45 min que nous offre Lumet. L'expérience du cinéaste octogénaire se ressent dans chaque plan, chaque scène. Mais le film ne peut s'analyser séquence par séquence, car il ne prend son sens qu'à la fin. Le film, conçu comme une unité, acquiert scène après scène un rythme de plus en plus frénétique. Toute en crescendo, la tension grimpe lentement mais sûrement entre les deux frères et leurs entourages. Un montage renversant, et une habileté originale à manier le flash-back, qui,trop utilisé ces dernières années, avait grandement perdu de son efficacité. Le fossé dramatique qui sépare le premier plan de Andy, joué par le à-chaque-fois-plus-surprenant Philip Seymour Hoffman, observé lors d'une partie de jambe en l'air avec sa femme en vacance à Rio et le dernier plan du père, interprété par Albert Finney, sortant de la chambre d'hôpital, est le sac narratif exemplaire de tout ce qu'un scénariste peut remplir avec son crayon et un cinéaste avec sa mise en scène.